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Comme un Béréen

Crise COVID et Enjeu spirituel

6 Avril 2022 , Rédigé par Comme un Béréen Publié dans #Confusion, #COVID, #vie chrétienne, #religion-religiosité ?

Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence - Ro 10-2

Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence - Ro 10-2

Crise COVID et Enjeu Spirituel

Le discernement de la vérité au sein de notre époque

 

I / le danger du « Je crois ce que je vois »

1 ) La mise en échec du « Je crois ce que je vois »

Jos 9
A la nouvelle de ces choses, tous les rois qui étaient en deçà du Jourdain, dans la montagne et dans la vallée, et sur toute la côte de la grande mer, jusque près du Liban, les Héthiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens, s'unirent ensemble d'un commun accord pour combattre contre Josué et contre Israël.

Les habitants de Gabaon, de leur côté, lorsqu'ils apprirent de quelle manière Josué avait traité Jéricho et Aï, eurent recours à la ruse, et se mirent en route avec des provisions de voyage. Ils prirent de vieux sacs pour leurs ânes, et de vieilles outres à vin déchirées et recousues, ils portaient à leurs pieds de vieux souliers raccommodés, et sur eux de vieux vêtements; et tout le pain qu'ils avaient pour nourriture était sec et en miettes. Ils allèrent auprès de Josué au camp de Guilgal, et ils lui dirent, ainsi qu'à tous ceux d'Israël: Nous venons d'un pays éloigné, et maintenant faites alliance avec nous. Les hommes d'Israël répondirent à ces Héviens: Peut-être que vous habitez au milieu de nous, et comment ferions-nous alliance avec vous? Ils dirent à Josué: Nous sommes tes serviteurs. Et Josué leur dit: Qui êtes-vous, et d'où venez-vous? Ils lui répondirent: Tes serviteurs viennent d'un pays très éloigné, sur le renom de l'Eternel, ton Dieu; car nous avons entendu parler de lui, de tout ce qu'il a fait en Egypte, et de la manière dont il a traité les deux rois des Amoréens au delà du Jourdain, Sihon, roi de Hesbon, et Og, roi de Basan, qui était à Aschtaroth. Et nos anciens et tous les habitants de notre pays nous ont dit: Prenez avec vous des provisions pour le voyage, allez au-devant d'eux, et vous leur direz: Nous sommes vos serviteurs, et maintenant faites alliance avec nous. Voici notre pain: il était encore chaud quand nous en avons fait provision dans nos maisons, le jour où nous sommes partis pour venir vers vous, et maintenant il est sec et en miettes. Ces outres à vin, que nous avons remplies toutes neuves, les voilà déchirées; nos vêtements et nos souliers se sont usés par l'excessive longueur de la marche. Les hommes d'Israël prirent de leurs provisions, et ils ne consultèrent point l'Eternel. Josué fit la paix avec eux, et conclut une alliance par laquelle il devait leur laisser la vie, et les chefs de l'assemblée le leur jurèrent.

Trois jours après la conclusion de cette alliance, les enfants d'Israël apprirent qu'ils étaient leurs voisins, et qu'ils habitaient au milieu d'eux. Car les enfants d'Israël partirent, et arrivèrent à leurs villes le troisième jour; leurs villes étaient Gabaon, Kephira, Beéroth et Kirjath-Jearim. Ils ne les frappèrent point, parce que les chefs de l'assemblée leur avaient juré par l'Eternel, le Dieu d'Israël, de leur laisser la vie. Mais toute l'assemblée murmura contre les chefs. Et tous les chefs dirent à toute l'assemblée: Nous leur avons juré par l'Eternel, le Dieu d'Israël, et maintenant nous ne pouvons les toucher. Voici comment nous les traiterons: nous leur laisserons la vie, afin de ne pas attirer sur nous la colère de l'Eternel, à cause du serment que nous leur avons fait. Ils vivront, leur dirent les chefs. Mais ils furent employés à couper le bois et à puiser l'eau pour toute l'assemblée, comme les chefs le leur avaient dit.

Josué les fit appeler, et leur parla ainsi: Pourquoi nous avez-vous trompés, en disant: Nous sommes très éloignés de vous, tandis que vous habitez au milieu de nous? Maintenant vous êtes maudits, et vous ne cesserez point d'être dans la servitude, de couper le bois et de puiser l'eau pour la maison de mon Dieu. Ils répondirent à Josué, et dirent: On avait rapporté à tes serviteurs les ordres de l'Eternel, ton Dieu, à Moïse, son serviteur, pour vous livrer tout le pays et pour en détruire devant vous tous les habitants, et votre présence nous a inspiré une grande crainte pour notre vie: voilà pourquoi nous avons agi de la sorte. Et maintenant nous voici entre tes mains; traite-nous comme tu trouveras bon et juste de nous traiter. Josué agit à leur égard comme il avait été décidé; il les délivra de la main des enfants d'Israël, qui ne les firent pas mourir; mais il les destina dès ce jour à couper le bois et à puiser l'eau pour l'assemblée, et pour l'autel de l'Eternel dans le lieu que l'Eternel choisirait: ce qu'ils font encore aujourd'hui.

« Je crois ce que je vois » : voilà un raisonnement que les sceptiques de la foi en Dieu sont fiers de mettre en avant, comme si cela était d’une sagesse élevée, bien plus élevée que le fait de croire "bêtement" dans ce que la Bible proclame.

Pourtant, cet élément de langage, ce raccourci de raisonnement qui ne tient surtout qu’au fait que cette phrase existe et se soit implantée comme un pseudo-dogme de "sagesse rationnelle", semble bien vite mise en échec dans le récit de Jos.9.

Car si nous sommes fiers de nous appuyer sur ce « Je crois ce que je vois », comme si cela nous préservait de nous faire avoir, de nous faire berner par de simples paroles sans confirmation par ce que nous pouvons voir nous-mêmes, nous serions bien vite mis en échec par ceux qui savent qu’on a tendance à nous appuyer sur ce type de raisonnement.
En effet, si nous nous appuyons sur ce raisonnement, sachons aussi que l’ennemi peut alors se jouer de nous, justement par le fait que nous nous appuyons sur ce raisonnement. Si notre raisonnement s’appuie sur le « Je crois ce que je vois », alors l’ennemi ne manquera pas, s’il est intelligent, de vous faire voir ce qui confirmera ses paroles, de manière bien réelle et bien concrète mais avec ruse et fausseté. Les Gabaonites ont donc joué sur ce type de raisonnement si commun parmi les hommes (se fier à ce que l’on voit nous-mêmes), pour construire une pseudo-vérité qui semblait bien plausible, comme les preuves mises en avant, concordaient avec le discours qu’ils avançaient.

Bien entendu, je fais allusion, dans l’expression « Je crois ce que je vois », non pas au sens stricte du mot « voir », mais au sens large et figuré du mot « voir », c’est-à-dire « Se rendre compte par nous-mêmes de ce qu’une chose est (ou n’est pas) » ; car comme je l’avais déjà évoqué dans la fiche « Voir Dieu », on utilise très souvent le mot « voir » non pas pour parler de la vision avec nos yeux physiques (nos globes oculaires), mais pour parler de « se rendre compte par nous-mêmes de ce qu’une chose est (ou n’est pas) ».

Rappel :
«Voir», au sens figuré, veut plutôt dire =  « Constater, se rendre compte, par soi-même, de ce qu’une chose est  »
Alors, oui, avec ce sens figuré du mot « voir », on peut très bien dire des choses comme : 

  • « Je vais voir s’il chante aussi bien que ça, celui-là !», 

  • « je vais bien voir si cette couverture en cachemire est aussi douce qu’elle le prétend ! », 

  • « je vais voir si ces plats cuisinés sont aussi bons que les miens », 

  • « je vais bien voir si son parfum ressemble vraiment au parfum d’une grande marque »

Tous ces exemples parlent de « voir » mais à propos de choses qui font appel à un autre sens que la vue, car il s’agit du sens figuré du mot « voir » = vérifier, constater par soi-même de ce qu’une chose est (ou n’est pas).

Et à partir de là, on comprendra que ce sens figuré du mot « voir », c’est le sens que nous employons le plus souvent lorsqu’on parle de « voir quelque chose pour le croire ».
Il ne s’agit pas forcément de voir avec les yeux, bien que ça puisse très souvent faire appel à la vision oculaire mais il s’agit surtout de constater par soi-même, de vérifier par soi-même, de confirmer ou infirmer par soi-même et non pas seulement par ce que les autres disent, et pour ça, on pourrait très bien « voir » mais en utilisant nos autres sens (l’audition, le toucher, l’odorat, etc …) ou même juste en comprenant par notre propre réflexion, par notre propre intelligence … 
exemple :
« je vais voir si tes calculs sont exacts et ne comportent pas d’erreurs »
= il ne s’agit pas, ici de la simple vision oculaire mais de reprendre les calculs par nous-mêmes, avec notre propre  intelligence mathématique, pour vérifier, par nous-mêmes, la véracité des calculs d’une autre personne.

Et si cette ruse des Gabaonites a fonctionné avec les Israélites, sachons bien que le père du mensonge, alias Satan, ne va pas lésiner sur les preuves concrètes et réelles (mais mensongères) à nous mettre sous les "yeux", pour nous faire croire en ses mensonges, justement parce que nous nous appuyons sur ce raisonnement qui semble si sage, si intelligent mais qui est pourtant si dangereux quand c’est notre principal appui pour essayer de détecter le mensonge : « Je crois ce que je vois ». 
Et s’il faut nous faire voir un signe miraculeux pour ensuite nous entraîner loin des paroles de vérité de Dieu, alors Satan ne s’en privera pas, surtout qu’il possède des pouvoirs surnaturels qui peuvent donc nous en mettre plein les yeux, à nous petits humains si facilement impressionnables par ce qui sort du normal, par ce qui est miraculeux.
S’il faut faire pleurer des gouttes de sang à une statuette religieuse, s’il faut faire apparaître une silhouette de telle ou telle personne au fond d’une grotte, s’il faut faire apparaître des signes miraculeux dans le ciel, s’il faut nous prédire un évènement qui se passera plus tard dans notre vie (parce que Satan agira lui-même ensuite pour mettre en place ce signe), ou s’il faut nous annoncer des choses que peu de personnes puisse connaître sur nous-mêmes (alors que les démons sont des êtres invisibles qui ont peut-être eu connaissance de ces faits secrets) , etc , etc… alors pourquoi Satan s’en priverait, si cela nous conduit à le suivre dans sa façon mensongère de conduire notre existence, plutôt que de suivre Dieu ?
Voulez-vous des faits réels et concrets, visibles ou palpables ou qui soient accessibles à vos "yeux" humains, à votre "j’ai vu par moi-même donc je vais croire maintenant à la doctrine issue de ce que j’ai vu" car ma capacité à discerner par mes propres "yeux", par ma propre intelligence, est tellement infaillible ?
= alors Satan vous en donnera plus qu’il n’en faut, et des preuves bien vraisemblables, qui pourraient tromper même les élus de Dieu (si Dieu ne les préservait pas), et qui seront alors bien suffisantes pour tromper l’intelligence de l’homme, surtout parce que l’homme a tendance à croire que son intelligence ne peut pas être mise en défaut.

Mt 24:24 Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus.

II Thes 2:9-12
L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés.

Dt 13:1-4
S'il s'élève au milieu de toi un prophète ou un songeur qui t'annonce un signe ou un prodige, et qu'il y ait accomplissement du signe ou du prodige dont il t'a parlé en disant: Allons après d'autres dieux, -des dieux que tu ne connais point,- et servons-les! tu n'écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c'est l'Eternel, votre Dieu, qui vous met à l'épreuve pour savoir si vous aimez l'Eternel, votre Dieu, de tout votre coeur et de toute votre âme. Vous irez après l'Eternel, votre Dieu, et vous le craindrez; vous observerez ses commandements, vous obéirez à sa voix, vous le servirez, et vous vous attacherez à lui.

Ainsi la Bible nous dit clairement que même de voir et de constater par nous-mêmes un miracle, un prodige réel, n’est pas un gage que nous pouvons avoir confiance qu’on ne nous entraîne pas sur le chemin du mensonge, loin du chemin de la vérité, loin du chemin de Dieu.

« Réel » ne veut pas dire forcément « Vrai » : la preuve avec les Gabaonites qui ont fait voir des indices réels qui confirmaient leurs dires mais qui n’étaient pas des indices de vérité mais qui étaient des indices réels de mensonge.
 

 

2 ) Pourquoi vouloir discerner la vérité dans la crise COVID ? = l’Amour de la vérité

Dieu peut donc permettre le test de la séduction du chemin du mensonge, pour voir si on aime la vérité et si c’est véritablement la vérité qu’on veut trouver ou si on recherche autre chose que la vérité.

Car il est tout-à-fait possible de ne pas vouloir connaître la vérité :
- ne pas vouloir la vérité car elle nous semble désagréable ou nous ferait peur ;  
- ou pour ne pas perdre notre place d’autorité, de guide, ou notre place avantageuse sous d’autres aspects (prestige, renommée, argent, position sociale, style de vie, etc…)  ;
- ou pour ne pas avoir à reconnaître qu’on ait pu se tromper et devoir alors redescendre de notre piédestal orgueilleux, pour reconnaître la "vraie vérité".
Ensemble de raisons qui ont été les gros problèmes des pharisiens, les religieux de l’époque de Jésus, face à Jésus qui est la vérité et allait contre les faux raisonnements des pharisiens. Mt 21:34-46 / Jn11:45-48 .

C’est donc la connaissance de la vérité, c’est être exercé à reconnaître la voix de la vérité et ensuite continuer à vouloir suivre seulement la vérité, au-delà de nos préjugés, au-delà d’avoir à reconnaître parfois que nos raisonnements premiers étaient erronés, qui nous fera rester sur le chemin de la vérité, parce qu’on aime la vérité et que c’est elle qu’on recherche (plus qu’une place de prestige, plus qu’un honneur dans une société qui ne récompense que ceux qui lui ressemblent et disent comme elle…).

Et c’est par l’Esprit de Dieu, le Saint-Esprit qu’on trouvera cette vérité en ce qui concerne les choses spirituelles, car la Bible dit que l’intelligence humaine ne peut pas servir à discerner dans le spirituel : seul le Saint-Esprit en nous, après être nés de nouveau, nous le permettra.
Jn14:6(a)
Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie.
Jn 10:4-5 Lorsqu'il (=le bon berger, Jésus) a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers.
I Co 2:9-10 et I Co 2:14
Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'oeil n'a point vues
(donc pas de « Je crois ce que je vois » possible), que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment. Dieu nous les a révélées par l'Esprit (=le Saint-Esprit). Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu.

Mais l'homme naturel
(l’homme qui n’est pas né de nouveau, pas né de l’Esprit) ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement (= par le Saint-Esprit) qu'on en juge.

Et mieux vaut donc ne pas se fier systématiquement à notre "vue", à ce que nous constatons par nous-mêmes, à notre raisonnement, car notre intelligence a toujours une limite et peut se faire mettre en défaut par plus intelligent que nous. Or Satan est un être très intelligent, comme il est écrit que le serpent était le plus rusé des animaux des champs et qu’il est écrit que Satan est le père du mensonge, donc il est très habile dans l’art de séduire par un mensonge qui semble tellement vraisemblable, sinon, s’il n’excellait pas dans l’art de faire passer un mensonge pour la vérité, il ne lui serait pas possible de séduire l’humanité presque entière pour l’entraîner dans son mensonge, comme la Bible dit que c’est malheureusement le cas (Mt 7:13
Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.). Rappelons-nous bien que Satan a pu entraîner un tiers des anges dans son mensonge qui s’opposait à Dieu, alors que ces anges voyaient Dieu, côtoyaient Dieu, de façon bien plus "visible" que nous les hommes.

Souvenons-nous aussi de l’Histoire et de ses moments où l’orgueil de l’Homme qui croit que sont intelligence ne peut pas être mise en défaut dans les domaines qu’il croit maîtriser (orgueil de croire que sa maîtrise industrielle ne pouvait pas être mise en défaut, orgueil de croire que sa maîtrise en nano-bio-technologies ne pourra pas être mise en défaut…) : voir la fiche Pourtant l‘histoire du Titanic est réelle, qui montre que l’histoire du Titanic devrait nous instruire dans une certaine sagesse d’humilité par rapport à ce nouveau point historique dans l’avancée technologique actuelle de l’humanité (utilisation massive d’une thérapie génique à ARN messager contre la maladie COVID, jamais utilisée auparavant, sans phase préalable de tests à long terme), si on n’était pas aussi orgueilleux de croire qu’on ne peut pas se tromper de façon aussi dramatique que ce qui c’est pourtant déjà passé pour le TITANIC.

Par conséquent, contrairement à cet autre passage plus ancien de l’Histoire, ne faisons pas ce que Josué et les anciens d’Israël ont fait en pensant que leur intelligence pour comprendre et résoudre la situation était suffisante, alors que c’est leur façon-même de raisonner qui était défaillante : ce n’est certainement pas ce qu’on nous emmène sous les yeux, qui doit être pris comme point de réflexion, car un bon menteur ne nous mettra pas sous les yeux ce qui permettrait de déceler son mensonge, au contraire, il montrera ce qui appuie son mensonge et cachera ce qui pourrait démasquer son mensonge. Donc attention : l’ennemi sait très bien que nous fonctionnons souvent par le « Je crois ce que je vois » et il essaiera d’en jouer, notamment par ce qu’on nomme la propagande (qui peut être vraie ou fausse, d’ailleurs) mais qui est toujours là pour aller dans le sens de celui qui émet la propagande : ne l’oublions pas !
Propagande = concept désignant un ensemble de techniques de persuasion mises en œuvre pour propager, par tous les moyens disponibles, une idée, une opinion, une idéologie ou une doctrine et pour stimuler l'adoption de comportements au sein d'un public cible.

Donc si ceux qui voulaient vendre leur croisière sur le Titanic pour en dégager du bénéfice, avait annoncé que leur bateau était sûr, car ils maîtrisaient la technologie industrielle de l’époque pour garantir la sécurité d’un bateau, et ne mettaient alors surtout pas en avant le fait que leur architecte naval qui avait demandé 66 embarcations de secours au lieu des 20 finalement installées avait démissionné, pouvions-nous simplement nous fier aveuglément à ce qu’on nous mettait sous les yeux et croire en la sécurité infaillible de ce bateau relayée par les médias de l’époque ?
Et surtout, les médias de l’époque qui avaient simplement relayé les infos que les armateurs et vendeurs des croisières leur avaient fournies et mises sous les yeux, au lieu de se questionner sur la démission de l’architecte naval, avaient-ils fait correctement leur travail ou avaient-ils simplement émis leur propre opinion non-éclairée (car ils n’étaient pas des architectes navals) en la faisant passer pour la vérité, parce que eux croyaient en ce qu’ils disaient, en la version officielle avancée par les vendeurs-mêmes de la croisière et les armateurs du bateau  ?

Et si, en plus, ces journalistes s’étaient mis à critiquer l’architecte naval et à remettre en doute sa compétence dans tous leurs journaux, parce que la conception de ce dernier remettait en cause ce que les armateurs disaient et qui était plus positif que de dire qu’il y avait un risque, qu’aurait-on penser de ces "prophètes" qui disaient « paix, paix et sécurité » alors qu’il n’y avait pas eu la véritable sécurité et que la paix de la croisière n’avait finalement pas eu lieu ?
Aurait-on pensé, à la fin de l’histoire, que ces journalistes étaient des "prophètes" de la vérité ou plutôt des prophètes qui n’avaient pas parlé selon la vérité vraie, qui n’avaient pas parlé éclairés par la vérité ?
Heureusement, à l’époque, il n’a pas été parlé d’un acharnement des journalistes contre l’architecte naval qui avait démissionné du projet du Titanic ; mais à notre époque, peut-on en dire autant des médias, des gérants des réseaux sociaux, envers les professeurs pourtant mondialement reconnus, auparavant, comme de grand experts en épidémiologie, en virologie, en nano-bio-technologie sur l’étude de l’ARN messager, et qui sont critiqués par des journalistes bien loin d’être des experts dans ces domaines ?

Et si l’Eglise s’était mise à relayer ce que disaient les journaux à l’époque du Titanic, aurait-elle eu un témoignage de colonne et d’appui de la vérité ?
Heureusement, à l’époque, l’histoire du Titanic n’avait pas un statut de cause universelle pour que l’Eglise ait eu à se prononcer sur ce sujet. Mais aujourd’hui, avec la crise du COVID, il n’en est pas de même et c’est ce témoignage de l’Eglise comme étant la colonne de la vérité, car elle est éclairée et guidée par Dieu lui-même, qui va être testé par cette crise : l’Eglise va-t-elle discerner où est la vérité dans cette situation, elle qui doit s’appuyer sur celui qui est LA vérité ?
I Tim 3:15(b) ….
l'Eglise du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité

Rappelons-nous que dans l’Ancien Testament, même pour les questions de discernement des maladies et infections, c’était auprès du sacrificateur qu’on venait. Et Dieu avait donné aux sacrificateurs des directives pragmatiques et médicales d’hygiène qui s’accordent encore avec les méthodes actuelles, pour savoir comment réagir face à la contagion dans le camp. Dieu était donc aussi le conseiller pour l’épidémiologie dans le peuple d’Israël et les porte-paroles de Dieu, dans ce domaine, étaient encore les sacrificateurs.
Alors les sacrificateurs de la Nouvelle Alliance (les Chrétiens, disciples de Jésus) qui est meilleure que l’Ancienne Alliance car elle donne un accès direct auprès de Dieu qui est le Conseiller ultime et parfait, pourront-ils invoquer le fait qu’ils ne pouvaient pas discerner où était la vérité, quand la lumière sera faite, au final ?
Pourront-ils dire « comment aurions-nous pu savoir ? », alors que des scientifiques et des hommes qu’on a discrédités de façon systématique, sans chercher à entendre et comprendre leurs dires, pour se placer dans la majorité de la version officielle, auront, eux, réussi à trouver la vérité ? Oui, si tout se passe comme l’histoire de l’origine du virus né d’un pangolin mordu par une chauve-souris et acheté sur un marché chinois, qui devait être reconnue comme la vérité à accepter sous peine de se voir traiter d’infâme « complotiste » si on osait dire que l’origine du virus était une création de laboratoire, pour ensuite être quasi-unanimement reconnue comme telle, sans que personne ne présente d’excuses pour les paroles et actes posés… alors dure sera l’atterrissage pour ceux qui, devant être l’appui de la vérité, se sont mis du côté de ce qui n’était pas la vérité ! Voilà où est le danger : la crédibilité que l’Eglise sache discerner où est la vérité dans une telle situation et donc, de façon encore plus générale, de savoir aussi où est la vérité pour le salut des âmes, pour ce que Dieu est véritablement, pour ce qui se passe après la mort, etc …. Car si on n’est pas capable de discerner la vérité pour des affaires aussi importantes et cruciales sur Terre, comme saurions-nous pour les affaires du ciel ?

C’est véritablement la légitimité du statut de colonne et appui de la vérité qui est en jeu dans la crise du COVID, il ne faudrait donc pas croire que notre seule intelligence, nos seuls raisonnements puissent être suffisants pour ne pas se faire séduire par ce qui n’est pas la vérité. Il y a un véritable enjeu spirituel derrière tout cela ! Et la Bible parle de cet enjeu en Mal 2:1-9.
Et nous ne devons donc pas traiter ce sujet sans respecter les commandements de Dieu de rester intègre et droit, de rester impartial et ne pas avoir égard à l’apparence des personnes (notamment à ce que les autres nous disent de ces personnes qui voudraient réfléchir en dehors du camp de la pensée officielle, ou aux jugements que les autres posent sur ces personnes : « blasphémateurs » à l’époque de Jésus ou « complotistes », à notre époque), quand nous considérons ce sujet.

Mal 2:1-9
Maintenant, à vous cet ordre, sacrificateurs! 
Si vous n'écoutez pas, si vous ne prenez pas à coeur De donner gloire à mon nom, dit l'Eternel des armées, J'enverrai parmi vous la malédiction, et je maudirai vos bénédictions; Oui, je les maudirai, parce que vous ne l'avez pas à coeur. Voici, je détruirai vos semences, Et je vous jetterai des excréments au visage, Les excréments des victimes que vous sacrifiez, Et on vous emportera avec eux. 
Vous saurez alors que je vous ai adressé cet ordre, Afin que mon alliance avec Lévi subsiste, Dit l'Eternel des armées. Mon alliance avec lui était une alliance de vie et de paix, Ce que je lui accordai pour qu'il me craignît; Et il a eu pour moi de la crainte, Il a tremblé devant mon nom. La loi de la vérité était dans sa bouche, Et l'iniquité ne s'est point trouvée sur ses lèvres; Il a marché avec moi dans la paix et dans la droiture, Et il a détourné du mal beaucoup d'hommes. Car les lèvres du sacrificateur doivent garder la science, Et c'est à sa bouche qu'on demande la loi, Parce qu'il est un envoyé de l'Eternel des armées. 
Mais vous, vous vous êtes écartés de la voie, Vous avez fait de la loi une occasion de chute pour plusieurs, Vous avez violé l'alliance de Lévi, Dit l'Eternel des armées. Et moi, je vous rendrai méprisables et vils Aux yeux de tout le peuple, Parce que vous n'avez pas gardé mes voies, Et que vous avez égard à l'apparence des personnes Quand vous interprétez la loi.

Il ne faudrait donc pas traiter ce sujet avec la simple intelligence humaine, comme Josué et les anciens d’Israël ont fait, malgré cette petite voix qui leur avait mis quand-même un doute quant à la version officielle que les Gabaonites leur ont mise sous les yeux. Mais il est hautement nécessaire de venir devant Dieu et de lui demander son éclairage, car lui sonde les cœurs et ne s’arrête pas à ce qui frappe les yeux.

C’est à la fin de l’histoire, quand tout a été accompli et que Jésus est ressuscité, que :
- LA vérité a été pleinement révélée à ceux qui l’ont recherchée,
- ou a été pleinement rejetée et contrefaite par ceux qui ne voulaient pas de la vérité mais voulaient continuer dans leurs raisonnements faux, pour que leur monde tels que eux le voulaient, perdure.

Ainsi les pharisiens et religieux de l’époque de Jésus ont totalement fermé l’accès à la vérité de la résurrection de Jésus et donc à la vérité de son message, pour le peuple d’Israël, en masquant, par un mensonge, la disparition miraculeuse du corps de Jésus, en soudoyant le discours des gardes qui aurait pu accréditer les paroles de Jésus.
Les religieux, les sacrificateurs de l’époque n’ont pas été intègres et droits pour garder ouvert le chemin de la vérité au peuple de Dieu :  ils ont caché ce qui les dérangeaient, ils ont falsifié des faits pour que leur version demeure, et ont jugé comme « blasphémateurs » tous ceux qui allaient contre leur version.
Mt 23:13
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n'y entrez pas vous-mêmes, et vous n'y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer.

Pourtant, Es 53 avait prédit d’avance :
- Mais qui, à l’époque de Jésus, a su reconnaître le bras de l’Eternel qui s’est élevé contre la pensée officielle de l’autorité religieuse de l’époque, contre la version officielle qui disait ce qu’il fallait penser concernant ce qui était le bon chemin pour le salut des hommes, pour que le peuple d’Israël ne périsse point mais soit sauvé ?

Les pharisiens ont dit qu’il ne fallait pas croire cette voix dissidente de Jésus qui allait contre la version officielle de l’époque, afin que le peuple d’Israël ne soit pas détruit par les Romains ; or, c’est exactement ce qui est arrivé au peuple d’Israël : parce qu’il n’a pas connu le temps où il a été visité par la vérité (Jésus), pour sortir du mensonge officiel, le peuple d’Israël sera détruit.
Lc 19:41-44
Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle,
 et dit: Si toi aussi, au moins en ce jour qui t'est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t'environneront de tranchées, t'enfermeront, et te serreront de toutes parts; ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas connu le temps où tu as été visitée.

 ATTENTION : J’espère que ceux de l’Eglise qui adoptent la version officielle ne le font pas avec la même mentalité que les pharisiens de l’époque qui ont méprisé la vérité en pensant que cela préserverait l’existence de leur communauté… car c’est exactement le contraire qui survint !
C’est sûr qu’il faut être respectueux face aux autorités mais le « faisons tout pour ne pas être stigmatisés par le pouvoir en place » a une limite : ne pas rejeter la vérité !

On peut très bien être respectueux des autorités, sans pour autant accepter comme vérité, tout ce que les autorités disent.
C’est d’ailleurs ce que les apôtres faisaient face aux autorités religieuses de l’époque : sans avoir l’idée de renverser les autorités parce qu’elles ne disaient pas la vérité, ils savaient affirmer les mensonges et les mauvaises directions que ces autorités prônaient. Il y a une différence entre le non-respect des autorités et le fait de simplement dire « ce que vous dites est faux » à une autorité, et il est bon de saisir la nuance sinon on ne comprendrait pas ce que les apôtres faisaient parfois et on aurait vite fait de les traiter de « complotistes » contre la version officielle des autorités de l’époque et de "fermer leur compte Facebook et Youtube".
Act 5:27-29 Après qu'ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea en ces termes: Ne vous avons-nous pas défendu expressément d'enseigner en ce nom-là? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme! Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes.

Le principe-même de l’Evangile repose notamment sur la repentance qui elle-même s’appuie sur le fait d’affirmer que l’homme marche sur le mauvais chemin (= « ce que tu penses est faux ») et qu’il doit se tourner vers le chemin de la vérité (Jésus), donc comment penserions-nous que nous n’aurions jamais à dire aux autorités qui ne sont pas selon Jésus, qu’elles ont tort et qu’il leur faille changer de chemin pour aller sur le chemin de la vérité ?
Saurons-nous faire cela, comme Jean-Baptiste face à l’autorité politique de l’époque (Hérode), comme Daniel et ses amis, face au roi et ses ministres de l’époque, qui voulaient leur imposer un chemin contraire au chemin de Dieu ?
Et saurons-nous même reconnaître, déjà, où est le chemin de la vérité ?
Là est toute la question !

 

3 ) Conseil de sagesse pour éviter le chemin du mensonge

Ainsi, afin de ne pas se faire manipuler comme des bleus par ceux qui n’ont pas la vision de Dieu, la Bible nous donne des conseils de bon sens, plus sages que de regarder à ce qu’on nous met sous les yeux :
Ne pas nous en tenir à ce qu’on nous étale sous les yeux (ou aux oreilles) mais regarder notamment à ce qu’est celui qui vient à nous.

Mt 7:15-20
Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

Il ne faut pas s’en tenir à ce qui frappe les yeux (l’extérieur) mais il faut essayer de discerner le cœur de la personne qui veut nous emmener sur un chemin et c’est le fruit (ce qui naît spontanément de la nature profonde de la personne) qui se dessinera petit-à-petit et nous permettra alors de reconnaître ce qu’est l’arbre qui porte ce fruit.
Le fruit, ce n’est pas ce qu’on nous met sous les yeux mais c’est ce qui est produit de façon "spontanée" par l’arbre, de par la nature-même de l’arbre, parce qu’un pommier produit naturellement des pommes même si, au début, l’arbre avait voulu se faire passer pour un poirier en s’arrachant les pommes et en se collant des poires sur les branches. Tôt au tard, on verra probablement le vrai fruit qui apparaitra et nous fera connaître la vraie nature profonde de l’arbre.

Peut-on se fier aveuglement, sans avoir accès au moins à leurs données de recherche, aux allégations de sociétés industrielles pharmaceutiques qui ont menti allègrement sur les données de certains de ses médicaments pour les vendre quand-même et qui se sont vues condamnées par la justice, à de nombreuses reprises, pour falsification des données sur les tests de certains de ses médicaments ? ( exemples de falsifications de données de recherche par laboratoire :  ici )

Peut-on se fier aveuglément aux politiques de gestion de la crise, avancées au gouvernement français, par un cabinet de conseil qui, aux Etats-Unis, a versé 570 millions de dollars face aux poursuites en justice, pour avoir préconisé la prescription outrancière de médicaments opiacés, pour accroître les bénéfices d’une société pharmaceutique, et qui a alors induit une surmortalité dans la population américaine ; cabinet qui est aussi, d’ailleurs, le conseiller de sociétés pharmaceutiques qui vendent les vaccins préconisés par les gouvernements tel que la France et cabinet qui a aussi été un conseiller "bénévole" pour la campagne d’élection du président actuel de la France ?

Ou devrait-on au moins soupeser, alors, le "pourquoi l’architecte naval du Titanic n’a pas poursuivi le projet ?" dans la situation de la gestion de la crise COVID, c’est-à-dire pourquoi des éminents experts en médecine et dans les domaines touchant précisément à l’épidémie de COVID, se détachent de la version officielle et lancent des avertissements qui sont intentionnellement étouffés par la version officielle qui veut ne voir que la maîtrise de l’avancée technologique qui permettrait une solution miracle, issue de la puissance intellectuelle de l’homme dans la recherche en NanoBio-technologie ?

 

La vraie sagesse, ce n’est pas de croire ce que je vois, ce que je déduis de ce qu’on me met sous les yeux, mais c’est de regarder au cœur, à ce que les yeux, eux, ne voient pas de prime abord, mais qui se dévoile à la longue, qui se dévoile dans les fruits que produit la nature profonde de celui qui veut nous emmener dans un chemin, en nous disant qu’il est le bon chemin. Méfions-nous du "bon chemin" apporté par un "prophète" dont le cœur se dévoile comme n’étant pas bon selon Dieu, car un mauvais cœur n’est certainement pas là pour se soucier de nous, seul un cœur de bon berger se soucie véritablement des brebis !
Or c’est par le Saint-Esprit que Dieu veut parler à notre cœur pour nous révéler sa version à lui, sa version qu’il dit être la vérité car lui sait tout, lui voit tout, et notamment ce que les yeux ne voient pas : les cœurs et les intentions cachées dans les cœurs quand on pose une action, même une action qui pourrait paraître « si bienveillante » au premier abord !

Et c’est donc selon ce principe de véritable sagesse, qu’on peut notamment voir si on peut se fier à Jésus, se fier à Dieu, le Dieu de la Bible, en cherchant à connaître son cœur, ce qu’il est dans son être profond.
Qu’est-ce que Dieu est ? Dieu est-il parfaitement bienveillant envers moi ou vise-t-il son propre intérêt quand il m’indique un chemin ? Et alors, ensuite, est-ce que je peux me fier à un être qui est selon ce que j’ai découvert de lui ?
Si l’être profond de Dieu est ce que Jésus est, alors puis-je avoir foi en un tel être ?

Donc c’est à chacun de nous de chercher à connaître Dieu, à nous approcher de Dieu pour le connaître. Voir fiches : Voir Dieu, Connaître le nom de Dieu, Pourquoi venir à Jésus ? , Connaître le nom de Jésus
Puis lorsqu’on décide de faire confiance à Dieu, cela signifiera donc forcément de lâcher notre confiance en nous-mêmes car nous comprenons que même notre raisonnement, notre intelligence ont leur limite et ont donc, alors, une limite pour ma propre confiance à leur donner.

Et c’est précisément ce lâcher prise, cet abandon de notre confiance placée en nous-mêmes, en nos raisonnements, pour la placer en Dieu, pour la placer en ce que Dieu dit, lui, qui est très difficile pour l’homme qui se dirige forcément, avant cela, en s’appuyant sur lui-même, pour essayer de discerner le vrai du faux.
Il s’agit donc d’un retour à l’état initial de l’homme, avant la chute d’Adam et Eve qui ont voulu acquérir pour eux-mêmes la capacité à discerner par eux-mêmes, au lieu de s’appuyer pleinement et seulement sur Dieu pour cela.
Avant la chute de l’homme au Jardin d’Eden, ce qui était en l’homme était donc « Je crois ce que Dieu me dit », car mon Dieu est pleinement digne de ma totale confiance, et lui seulement est digne de cette entière confiance de ma part. Mais c’est cette confiance que Satan est venu rompre par son mensonge de séduction et c’est cette confiance que Jésus est venu démontrer et proposer à l’homme pécheur, comme autre chemin pour conduire sa vie.
Souvenons-nous que Satan a fait tomber Adam et Eve dans son mensonge en sous-entendant que Dieu, dans son interdiction de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, voulait priver Adam et Eve de devenir tels des dieux, comme si Dieu ne voulait pas totalement le meilleur pour eux, mais pensait à se garder un privilège pour lui-même. Or Dieu ne cherchait qu’à préserver Adam et Eve et Dieu avait déjà établi Adam et Eve comme étant à son image ! (voir fiche Scandale et Honte )

La foi en Dieu, le retour à la foi en Dieu seul, c’est donc se repentir par rapport au péché originel de vouloir discerner le bon du mauvais par nous-mêmes, pour rétablir l’union de départ que Dieu avait voulu avec l’homme : une relation de confiance, de se reposer sur ce que Dieu est, et cela est possible car Dieu accepte que nous revenions dans cet état, en vertu du sacrifice de Jésus qui nous permet ce retour.

II /  Le désir de vouloir croire autre chose que la vérité

1 ) Pourquoi voudrait-on croire autre chose que la vérité ?

II Tim 4:3-4
Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.

II Co 11:4
Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien.

En lisant ces passages, la Bible fait le constat que les hommes ne cherchent pas forcément la vérité mais rechercheraient plutôt ce qui les arrange de croire.

Jésus dit qu’il est la vérité mais les pharisiens, les religieux de l’époque, n’ont eu de cesse de vouloir mettre en échec Jésus, le discours de Jésus, afin de prouver qu’il n’était pas ce qu’il disait (la vérité, le messie, le Fils de Dieu, etc …).
Et lorsque que Jésus a dit à Pilate qu’il était venu pour rendre témoignage à la vérité, alors Pilate a répondu : « Qu’est-ce que la vérité ? », comme pour dire « Peut-on même connaître et atteindre la vérité ? ».
Ensuite, même à l’époque des premiers chrétiens, à l’époque des apôtres, les chrétiens étaient mis en garde contre le fait de se détourner de la vérité pour aller vers d’autres philosophies pseudo-évangéliques, n’ayant que la "couleur" de l’Evangile mais n’étant pas le vrai Evangile.

On en déduit donc que la Bible assure qu’il y a un problème entre l’homme et la vérité (la vraie) : l’homme semble ne pas être enclin à vouloir s’établir dans la vérité.
La raison essentielle de cette propension de l’homme à ne pas vouloir s’établir dans la vérité est que la vérité ne convient pas forcément à l’homme naturel, à l’homme dont la mentalité n’a pas été changée par Dieu pour voir briller la beauté de l’Evangile, la beauté de la vérité.

J’avais déjà évoqué cette tendance et sa cause dans la fiche Connaître le nom de Jésus, lorsqu’on examine le peuple d’Israël dans l’Ancien Testament.
En effet, malgré le fait que Dieu bénissait le peuple d’Israël quand celui-ci lui obéissait et que le peuple devait bien se rendre compte que Dieu les bénissait quand il revenait à Dieu, le peuple ne restait pas dans l’obéissance très longtemps et cherchait toujours à prendre un autre chemin que celui de l’obéissance à Dieu, pour essayer de parvenir quand-même à une "bonne vie", en dehors du chemin de l’obéissance à Dieu. Et j’expliquai alors, dans cette fiche, que la cause de ce désir du peuple d’Israël à trouver un autre chemin que celui de l’obéissance à Dieu, alors que le peuple savait très bien qu’il y avait la bénédiction de Dieu attachée au chemin de l’obéissance, c’est que le chemin de l’obéissance à Dieu ne plaisait pas au peuple : ce que Dieu demande et ce que Dieu offre ne plaît pas à l’homme naturel !

Et cela se retrouve dans l’explication spirituelle du refus de l’homme à vouloir accepter la vie éternelle que Dieu propose à l’homme, par pure grâce, gratuitement : en fait, l’homme naturel n’aime pas la vie éternelle que Dieu lui propose, car la vie éternelle, ce n’est pas l’idée que nous nous en faisons mais c’est celle que Dieu propose.

Jn 17:3 dit que la vie éternelle c’est : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » ; mais ce que l’homme naturel n’aime pas dans cette vérité, c’est le côté « connaître Jésus-Christ », car cela signifie  être tel que Jésus-Christ, être changé tel que ce que Jésus-Christ est. Or Jésus-Christ, dans son essence est à l’opposé de tout ce que l’homme naturel voudrait être, de ce que l’homme naturel chérit. Jésus est amour, pardon, humble, doux, non-égocentré mais tourné vers l’autre, ne recherchant pas sa propre volonté mais celle de Dieu le Père par une obéissance entière et exclusive, etc … L’homme naturel reconnaît bien que tout cela est bon mais il va vouloir que ce soient déjà les autres qui soient ainsi, car lorsqu’il s’agit d’appliquer tout cela à sa propre personne, avant que les autres ne soient ainsi à son égard, il va regimber et se rebeller.
Tout ce que Jésus est, est à l’opposé de ce que l’homme naturel, l’homme pécheur est, et donc de ce qu’il a dans son coeur comme désir pour sa propre vie (bien qu’il veuille que les autres soient ainsi à son propre égard). Par conséquent, l’homme naturel ne sera pas intéressé par la vérité de Dieu pour sa propre vie mais cherchera une autre alternative, un autre chemin pour essayer de s’établir dans une vie qui a de la valeur à ses propres yeux, dans son idée à lui, de la vie véritable, tout en refusant celle que Dieu propose pour lui-même.
Mais le problème est que la seule vie véritable qui demeure éternellement dans le même état de vie véritable (et pour un peuple entier et non pas égoïstement pour soi-même), sans défaillir de cet état de vie de véritable, de l’état de vie ayant de la vraie valeur, Dieu l’annonce comme étant la seule vérité possible : c’est la vie que lui propose (= être tel que Jésus est).

L’homme naturel qui n’a pas eu un changement de sa façon de voir les choses (par l’action du Saint-Esprit qui agit au travers de notre foi en ce que Dieu dit), va donc chercher à éviter la seule vérité pour lui-même (celle venant de Dieu), pour essayer de trouver une autre pseudo-vérité alternative qui lui conviendrait mieux (sans avoir à changer lui-même).

Et cette mentalité, cette tendance à chercher ce qui nous convient pour l’établir comme une "vérité" en nous, plutôt que d’accepter la "vraie vérité" que nous n’aimons pas, va aussi se retrouver dans d’autres aspects de la vie de l’homme, dans d’autres aspects pas forcément strictement spirituels.

L’homme qui n’applique pas son cœur à chercher véritablement la vérité parce qu’il aime la vérité, va alors vouloir chercher à établir ce qui lui convient, comme "étant une vérité" (alors que ce n'est pas la vérité). Et cette pseudo-vérité, l’homme va l’accepter bien plus volontiers que la vraie vérité, car c’est justement ce que dit cette pseudo-vérité qui est aimé par l’homme, alors qu’il n’aime pas ce que dit la vraie vérité (sinon, il aurait accepté directement la vraie vérité).

En résumé :
On accepte bien plus volontiers comme digne d’être cru, ce qui nous convient, ce qu’on aime, plutôt que la vérité elle-même, surtout si la vérité nous dérange, combien-même la vérité mettrait en échec nos raisonnements car ils sont faux, parce qu’ils s’appuient sur quelque chose qui n’est pas la vérité, qui n’est pas vrai.
Et c’est ce qu’on constate dans l’histoire de Jésus qui mettait en échec les faux raisonnements religieux des pharisiens qui, eux, bien que constatant alors que leurs raisonnements étaient faux, ne voulaient pourtant pas lâcher leurs fausses pseudo-vérités, car ils aimaient mieux garder dans leurs cœurs, ce qui leur convenait, plutôt que de venir à la vraie vérité.
(RMQ : mais seule la foi en la vraie vérité de Dieu produit du fruit selon Dieu – voir fiche Pour démystifier la foi )

 

2 ) Comment faire passer une fausse pseudo-vérité pour la vérité ?

Alors face à la vérité qui peut mettre en échec les fausses pseudo-vérités, par sa solidité dans sa mise à l’épreuve (car la vérité est la vérité), les pseudo-vérités, elles, vont chercher à s’installer par le nombre d’adeptes qui les acceptent et les revendiquent.
C’est pour cela qu’il est écrit « ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs », car pour qu’une pseudo-vérité qui n’est pas la vérité, puisse passer pour la vérité, il faut qu’un grand nombre de gens proclame cette pseudo-vérité comme étant vraie.

C’est le nombre d’adeptes proclamant cette pseudo-vérité qui est important !

Alors arrive tout le combat du nombre, la propagande pour avoir le nombre pour soi et l’élimination au maximum des autres voix dissonantes qui pourraient faire du nombre et surtout si ces autres voix avancent des arguments plus convaincants   …

Jn 4:1 Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
(Les pharisiens regardaient au nombre de disciples baptisés)
Jn 7:31-32
Plusieurs parmi la foule crurent en lui, et ils disaient: Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n'en a fait celui-ci?
Les pharisiens entendirent la foule murmurant de lui ces choses. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens envoyèrent des huissiers pour le saisir.
Jn 11:45-48
Plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui virent ce que fit Jésus, crurent en lui. Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation.
Jn 12:9-11
Une grande multitude de Juifs apprirent que Jésus était à Béthanie; et ils y vinrent, non pas seulement à cause de lui, mais aussi pour voir Lazare, qu'il avait ressuscité des morts. Les principaux sacrificateurs délibérèrent de faire mourir aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs se retiraient d'eux à cause de lui, et croyaient en Jésus.
Mc 11:29-32
Jésus leur répondit: Je vous adresserai aussi une question; répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais ces choses. Le baptême de Jean venait-il du ciel, ou des hommes? Répondez-moi. Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux: Si nous répondons: Du ciel, il dira: Pourquoi donc n'avez-vous pas cru en lui? Et si nous répondons: Des hommes... Ils craignaient le peuple, car tous tenaient réellement Jean pour un prophète.
Act 13:44-45
Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu.
 Les Juifs, voyant la foule, furent remplis de jalousie, et ils s'opposaient à ce que disait Paul, en le contredisant et en l'injuriant.

Dans la fiche Psychologie des masses, j’avais pris une citation du  livre "1984" de Georges Orwell
« Si tous les autres acceptaient le mensonge imposé par le Parti – si tous les rapports racontaient la même chose – le mensonge passait dans l'histoire et devenait vérité. ».

Et cela se retrouve dans la Bible, lorsqu’on parle de l’alliance humaine dans l’épisode de la Tour de Babel (voir fiche La Tour de Babel) : alors que Dieu avait demandé aux hommes de se répandre sur la Terre, les hommes ont voulu, eux, rester groupés, afin que leur plan de construction d’une tour et d’une ville puisse de réaliser, afin que leur idée de former un « Nous les hommes » puisse exister. Or cette idée qui bravait le Dieu « Je suis », par un « Nous les Hommes, Nous Sommes », nécessitait un nombre conséquent d’adeptes à cette idée humaine : c’est le nombre, c’est la masse qui fait la force, voilà une façon de penser toute humaine = le nombre fait la force. (Et cela n’est pas totalement faux, puisque Dieu lui-même avait dit que les hommes ainsi regroupés autour de leur idée commune qu’ils entretenaient, pourraient réaliser tout ce qu’ils auraient projeté, même si leur projet n’était pas bon).

Et c’est une idée particulièrement acceptée comme vraie (« le nombre fait la force »), aujourd’hui, en politique.
On parle ainsi, au moment de élections, que les gens seraient influencés dans leurs votes, par les sondages d’intentions de votes de la foule, et dirigeraient leur propre intention de vote, non pas selon leurs convictions idéologiques profondes mais selon le candidat qui serait un peu compatible avec leurs idéaux mais qui serait surtout le plus vraisemblablement élu, d’après ces sondages. (D’où la suspicion de manipulation des sondages qui est évoquée en temps d’élections, ce qui n’est pas totalement dénué d’intérêt, lorsqu’on a constaté combien aucun sondage américain n’avait donné vainqueur Donald Trump, avant son élection).
Le nombre nous influence, la masse nous influence même au-dessus de nos convictions, parfois.


D’ailleurs, dans la Bible, on voit que les autorités politiques (le roi Saül, Hérode…) avaient aussi tendance à considérer la foule, la masse et à la craindre plutôt que de craindre Dieu et d’avoir la crainte de s’opposer à la voix de Dieu, la voix de la vérité.
I Sam 13:11-12 (Samuel parle au roi Saül qui a préféré transgresser la parole de Dieu plutôt que de voir son peuple, sa foule le quitter) :
Samuel dit: Qu'as-tu fait? Saül répondit: Lorsque j'ai vu que le peuple se dispersait loin de moi, que tu n'arrivais pas au terme fixé, et que les Philistins étaient assemblés à Micmasch, je me suis dit: Les Philistins vont descendre contre moi à Guilgal, et je n'ai pas imploré l'Eternel! C'est alors que je me suis fait violence et que j'ai offert l'holocauste. 

I Sam 15:23(b)-24 (Samuel parle encore au roi Saül qui a de nouveau transgressé la parole de Dieu) :
Puisque tu as rejeté la parole de l'Eternel, il te rejette aussi comme roi. Alors Saül dit à Samuel: J'ai péché, car j'ai transgressé l'ordre de l'Eternel, et je n'ai pas obéi à tes paroles; je craignais le peuple, et j'ai écouté sa voix. 

Mt 14:3-5
Car Hérode, qui avait fait arrêter Jean, l'avait lié et mis en prison, à cause d'Hérodias, femme de Philippe, son frère, parce que Jean lui disait: Il ne t'est pas permis de l'avoir pour femme. Il voulait le faire mourir, mais il craignait la foule, parce qu'elle regardait Jean comme un prophète.

Nous savons aussi que Pilate a préféré relâcher Barabbas, un brigand notoire, plutôt que Jésus qu’il savait être innocent, qu’il savait être un juste, parce qu’il a choisi ce que le peuple d’Israël disait plutôt que la vraie justice : choisir la voie (et la voix) de la foule, du nombre, de la masse, plutôt que la voie de la justice, de la vérité (normalement on condamne le vrai méchant et on relaxe le vrai l’innocent, mais si on n’aime pas la vérité au-delà du reste, on pourra être emmené à choisir l’injustice, surtout si la masse n’est pas du côté de la vérité).
En Mc 15:6-15 (verset 11 : Mais les chefs des sacrificateurs excitèrent la foule, afin que Pilate leur relâchât plutôt Barabbas.), on voit que les autorités religieuses ont manipulé la foule pour que Pilate fasse crucifié Jésus, car lorsque seules les autorités religieuses avaient demandé la crucifixion de Jésus à Pilate, celui-ci avait esquivé cette demande, alors que face à la demande de la foule, Pilate a finalement exécuté la demande de la foule.

Mais remarquons quand-même que Pilate a témoigné que Jésus n’était pas coupable et n’a pas voulu s’associer à la décision du peuple juif, tandis que les pharisiens, eux, ont délibérément choisi de dire que Jésus était mensonge et non vérité, alors qu’ils avaient de sérieux éléments pour croire au message de Jésus (= ils ont délibérément choisi d’étouffer la preuve de la résurrection de Jésus, en manipulant les faits, en taisant certains faits et en répandant un mensonge plutôt que les faits, car ces faits auraient alors pu rendre témoignage pour la vérité, ce qu’ils ne voulaient pas)
Mt 28:1-4 et 28:11-15
Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre. Et voici, il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s'assit dessus. Son aspect était comme l'éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts.
….
Pendant qu'elles étaient en chemin, quelques hommes de la garde entrèrent dans la ville, et annoncèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé. Ceux-ci, après s'être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme d'argent, en disant: Dites: Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions. Et si le gouverneur l'apprend, nous l'apaiserons, et nous vous tirerons de peine. Les soldats prirent l'argent, et suivirent les instructions qui leur furent données. Et ce bruit s'est répandu parmi les Juifs, jusqu'à ce jour.

II Thes 2:11-12
Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés.

III / Un dogme précieux pour diriger les masses : « L’obéissance aveugle aux autorités »

Pour faire passer une idée fausse pour la vérité, nous avons vu qu’il est nécessaire d’y faire adhérer un grand nombre de personnes et une arme pour arriver à cela, peut alors être d’imposer ou de susciter une obéissance aveugle aux autorités, lorsque ceux qui veulent imposer leur idée, sont justement parmi ces autorités.

Soyez l’autorité et imposez le dogme de l’obéissance aveugle aux autorités (et imposez éventuellement l’interdiction de proclamer toute autre idée contraire à votre idée, puisque vous êtes l’autorité qui a le pouvoir d’imposer tout cela) et vous pourrez alors diriger la masse dans votre idée, certes par la tyrannie, mais le résultat sera quand-même là, tant que la foule préfèrera la version officielle à la recherche de la vérité, car cela leur convient mieux ainsi (éviter les problèmes est toujours plus attrayant que de s’attirer des problèmes en s’opposant à ceux qui nous dominent).
Mt 20:25-26(a) Jésus les appela, et dit: Vous savez que les chefs (les autorités) des nations (la foule d’un pays) les tyrannisent, et que les grands les asservissent.
Il n'en sera pas de même au milieu de vous (cela ne doit pas être ainsi dans le peuple de Dieu).

 

  1. Le parcours de la vérité face à une version officielle fausse

On voit dans tous les Evangiles, que la vérité, ce que Jésus avançait, résistait à tous les assauts des pharisiens qui voulaient faire tomber, mettre en défaut, le "système de pensées" de Jésus, la parole de Jésus. Et on voit, en revanche, combien Jésus et sa façon de comprendre, d’interpréter la Parole de Dieu, parvenaient à mettre en défaut les systèmes de pensées des religieux de l’époque. Et cela est normal, car Jésus proclamait la vérité, alors que les religieux s’appuyaient sur des systèmes erronés, des méthodes de penser qui étaient fausses. Mais malgré cela, les pharisiens n’ont pas voulu faire demi-tour, n’ont pas voulu lâcher leur façon de voir, pour se tourner vers la parole de Jésus qui était inébranlable : ils n’ont pas voulu se convertir, car ils n’avaient pas l’amour de la vérité mais ils avaient l’amour d’avoir raison.

Et le chapitre de Jn 9 est une mise en image frappante de cette situation de refus de reconnaître la vérité par les religieux (les pharisiens) mais aussi de refus de se mettre du côté de la vérité par ceux (les parents de l’aveugle) qui craignaient de dire autre chose que ce que disaient les autorités.
Seul l’aveugle qui a reçu la lumière pour ce monde, qui est Jésus, a accepté de voir la vérité et de la dire dans son entièreté tant au niveau des faits, qu’au niveau de ce que cela révélait = c’est ce que Jésus dit, qui est la vérité (ce qui signifiait alors que la version officielle des autorités religieuses était fausse, ce que les religieux n’ont pas aimé et ce qui les a emmenés à insulter l’aveugle miraculé, en déclarant que c’est eux qui savaient et non pas un simple homme du peuple qui n’avait pas de formation religieuse approfondie).
L’aveugle avait besoin de voir, alors il a accepté la véritable lumière venue à lui et la reconnue comme telle, alors que les pharisiens qui se voyaient comme des sachants, qui pensaient , eux, ne pas avoir besoin de voir, car ils pensaient déjà voir (par leur religion), n’ont pas voulu accepter la vraie lumière, la vérité, car ils n’en avait pas besoin puisqu’ils se considéraient comme des personnes voyant bien :
Jn 9:39-41Puis Jésus dit: Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent: Nous aussi, sommes-nous aveugles? Jésus leur répondit: Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites: Nous voyons. C'est pour cela que votre péché subsiste.

 

Exode 23:2. Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice. 

La crainte des hommes qu'avaient les parents de l'aveugle, a donc pu aller jusqu’à cacher de simples faits mais bien réels, pour ne pas aller contre la version officielle des autorités, combien-même cela isolait leur propre fils et le laissait seul face au pouvoir de l’autorité. Il s’agit là rien de moins que de l’abandon du faible, devant la justice, par crainte du fort et cela est d’autant plus frappant que ce sont les propres parents de l’aveugle qui ont laissé celui-ci se débrouillé seul face à la justice religieuse de l’époque et pour cela, ils ont juste évité de dire certains faits, afin de ne pas aller contre la version officielle de l’époque.
Ainsi où en est-on vis-à-vis des simples faits à considérer pour le vaccin du COVID : veut-on juste en parler clairement, comme des effets secondaires du "vaccin" à considérer et à ne pas essayer de cacher sous le tapis parce que cela irait contre la version officielle d’une thérapie sure ? Et surtout , où se situe l’Eglise dans cette situation : va-t-elle ne pas voir, ne pas entendre, pour ne pas avoir à dire
🙈🙉🙊, au risque de mépriser ceux qui, seuls contre le système qui ne veut pas entendre des voix témoignant contre leur solution, sont ostracisés avec les effets secondaires qui les frappent et ne sauraient être reconnus comme des victimes d’une thérapie qui ferait plus de mal qu’aucun autre vaccin n’a jamais eu ? Serons-nous comme les parents de l’aveugle qui ne veulent pas soutenir ceux qui sont seuls contre le système, car cela nous mettrait alors dans le camp des moins nombreux, des moins entendus, des plus faibles, dans le camp de ceux qui ne disent pas comme la version officielle et qui passent alors pour des "rebelles aux autorités", des "complotistes" ?

Faisons attention de ne pas nier et cacher la vérité des simples faits existant, juste pour rester dans le camp de la version des autorités, avec comme seul argument le fait qu’il nous faudrait obéir coûte-que-coûte aux autorités, car cette façon de réagir nous sera alors reprochée par ceux que nous avons abandonnés à leur sort, ceux qui sont les plus faibles par rapport au système, alors qu’ils ne font que relater ce qu’ils vivent réellement. Les parents de l’aveugle, eux, n’osèrent même pas simplement dire les faits (leur fils a recouvert la vue par Jésus), parce qu’ils craignaient les autorités religieuses de l’époque, parce que les faits étaient des informations pouvant accréditer la parole de Jésus. Or s’opposer aux autorités religieuses de l’époque pouvait entraîner, sans parler d’aller jusqu’à la lapidation, le rejet de la société de l’époque, en étant rejeté de la synagogue, un peu comme de nos jours, être contre la version officielle des autorités peut exclure les gens de la société 2.0, des réseaux sociaux internet mainstream.
A l’époque de Jésus, on était mis au ban de la société en s’opposant aux autorités qui contrôlaient ce qui est admissible comme pensées, à l’époque d’internet 2.0, on est mis au ban de la société 2.0 d’internet (=fermeture de vos comptes de réseaux sociaux, censure de votre site web par les moteurs de recherche…).

Il y a toujours un point commun pour ceux qui s’opposent à la version officielle des autorités de la pensée de leur époque.
- A l’époque de Jésus, c’était : « Blasphémateur ! Lapidez-le ! »
- Au Moyen-Age, c’était : « Hérétique ! Au bûcher ! »
- A l’époque 2.0, c’est (pour l’instant): « Complotiste ! Supprimez son existence des réseaux sociaux ! » (heureusement, c’est une élimination virtuelle sur internet, pour l’instant, dans les pays d’Occident , mais cela n’est pas forcément aussi soft dans d’autres pays où il s’agit plus de « Mécréant ! Décapitez-le » ou « Dissident au parti ! En prison ! »,  mais le principe de suprématie des autorités dans les pensées autorisées, est le même par rapport à toute voix qui pourrait être diffusée et entendue d’une manière ou d’une autre).

Pourtant, Jésus, lui, n’a jamais imposé par la force son point de vue, sa façon de penser, car Jésus est d’abord venu non pas pour imposer son règne mais pour que les cœurs soient conquis et convaincus. Dieu laisse donc la liberté de choisir et permet même qu’il puisse exister des chemins dissidents, pour laisser un choix (en contrôlant et maîtrisant quand-même que ces autres chemins n’anéantissent pas totalement le choix possible avec la vérité : Satan a encore le droit d’exister en ce monde, dans la limite de ce que Dieu estime comme possible).

Si on doit imposer sa pensée par la force, c’est qu’on n’a pas pu convaincre les cœurs, c’est qu’on n’est pas légitime dans le cœur de ceux qu’on voudrait alors soumettre par obligation. Celui qui se voit donc être obligé d’accepter la vérité, n’est pas pour autant un adepte de la vérité, car il ne la reçoit pas en lui comme vérité pour lui.
Voilà pourquoi Jésus a préféré être mis à mort lui-même, plutôt que de s’imposer par la force, tandis que Pierre croyait que cela aurait dû se faire par la force et avait pensé que Jésus allait se battre par l’épée pour régner et faire régner sa pensée, au lieu de se laisser capturer et de se laisser mettre à mort par ceux qui ne croyaient pas en lui, par ceux qui ne voulaient pas croire en lui et par ceux qui ont suivi dans la masse manipulée par ces derniers.

Oui, voilà le véritable chemin que la vérité parcourt avant de s’imposer : elle se montre, elle voudrait convaincre par la lumière qui la caractérise mais elle préfèrera être mise à mort par la foule manipulée par ceux qui ne veulent pas de la vérité, plutôt que de s’imposer par la force, car la vérité veut déjà convaincre les cœurs pour être reconnue comme la vérité (sinon, elle n’est pas acceptée en tant que la vérité mais comme un dogme qu’on nous impose). Si la vérité soumettait les gens par la force, elle ne se ferait pas reconnaître dans toute sa gloire, dans toute son entièreté, c’est-à-dire en tant que la vérité-même. La vérité qui tyrannise pour régner n’est malheureusement pas entière dans ceux qui sont forcés de l’accepter, car elle n’a pas été reconnue comme la vérité par ceux qui se sentent obligés de l’accepter (pour eux, il s’agira juste d’une autre tyrannie, puisqu’elle n’a pas convaincu ces cœurs de sa légitimité).

Mais dans un 2e temps, la vérité ne revient pas de la même façon, ne revient pas en humilité mais elle revient en force et s’impose en gloire, notamment via ceux qui avaient reconnus la vérité lorsqu’elle était venue en humilité, dans le 1er temps.

Un philosophe allemand, Arthur Schopenhauer, avait écrit :
Toute vérité franchit trois étapes. - D'abord, elle est ridiculisée. - Ensuite, elle subit une forte opposition.( = la première étape dans mon exposé = l’étape d’humilité de la vérité et d’acceptation de la mise à mort par l’opposition) - Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence ( = la deuxième étape dans mon exposé = le retour en gloire et qui s’impose à tous) -.

Ainsi, pendant le Millénium, c’est sûr que là, dans le deuxième temps de la vérité,  Jésus reviendra pour régner en s’imposant et les hommes n’auront alors pas d’autre choix que d’accepter le règne de Jésus, afin que la façon de gouverner de Jésus soit manifestée et soit démontrée en application sur Terre, parmi les hommes, pour montrer la légitimité de sa pensée aux hommes. (comme une démonstration, en grandeur nature, de la légitimité des paroles de Jésus, de la "pensée et méthode" de Jésus en tant que vérité).
Mais un choix sera encore prévu dans cette 2e étape, ensuite, lorsque Satan sera libéré : tous ceux qui n’auront pas encore voulu accepter la vérité de plein cœur, dans cette période où la vérité règnera, car ils n’ont pas voulu reconnaître que c’était le vrai chemin, pourront alors choisir de quitter le règne de Jésus, pour aller vers une autre voix, vers toute autre voix que celle de Jésus (en choisissant donc la désobéissance).
Et la justice (la justice absolue de Dieu) tranchera alors entre les 2 chemins mais, cette fois-ci, n’ont pas pour laisser la vérité être méprisée mais pour éliminer tous ceux qui auront choisi de ne pas vouloir de la vérité, alors que tout a été fait par la vérité pour convaincre : elle avait accepté d’être méprisée et écrasée dans un 1er temps, pour convaincre les cœurs, puis elle aura accepté de venir, dans un 2e temps, démontrer en grandeur nature la légitimité de son règne pour les hommes, lorsqu’elle s’applique. Par conséquent, pour ceux qui n'auront pas voulu voir tout cela et ne se sont pas laissé convaincre par tous ces schémas de démonstration, Dieu les retranchera, car LA Justice est juste et lorsqu’elle est aussi Amour, elle est patience mais elle ne peut pas permettre que le mensonge vainque la vérité, devant la face de La Justice.

Quand Jésus n’a pas voulu imposer son chemin, ce sont ceux qui ont reconnu la vérité de ce chemin qui sont sortis du royaume de la désobéissance à Dieu, pour aller volontairement dans le royaume de l’obéissance à Dieu.
Et lorsque Jésus imposera son règne au cours du Millénium, ce seront ceux qui n’ont pas voulu reconnaître la vérité du chemin de Jésus, qui sortiront du royaume de l’obéissance à Dieu, pour aller dans le royaume de la désobéissance à Dieu.

Tout est fait pour que l’homme fasse son choix lui-même, face à la vérité : c’est son libre arbitre, c’est lui qui choisit s’il veut la vérité ou préfère l’injustice.
II Thes 2:11-12
Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés.

 

 

  1. La mauvaise façon de comprendre le commandement d’obéissance à l’autorité

Nous avons vu dans la fiche Le Sabbat a été fait pour l’homme, qu’un commandement donné par Dieu lui-même peut devenir une pratique de religion humaine, sans rapport avec ce que Dieu avait comme réelle intention lorsqu’il donna ce commandement, car les religieux ne comprenaient pas le cœur de Dieu, ne comprenait pas la "personnalité" de Dieu et donc ne pouvaient concevoir ce que Dieu avait comme réel but à atteindre par ce commandement donné.

Dieu avait voulu donner un jour de repos pour son peuple qui sortait de l’esclavage, afin que le jour de célébration de Dieu, son peuple soit dans un état proche de celui où Dieu se trouve (= communion d’état) depuis son 7e jour qui est le jour de repos et le jour mis à part, sanctifié par Dieu. Et pour cela, Dieu a imposé le Sabbat en en faisant un commandement, sinon le Sabbat aurait été très vite mis sous le tapis par ceux qui auraient voulu faire toujours plus de profit , notamment les patrons, ceux qui dirigent des ouvriers et auraient alors usé de leur autorité pour obliger le travail même pendant ce 7e jour, empêchant donc la célébration du Sabbat à certains de leurs ouvriers et empêchant donc que ce jour soit un jour où tous pouvaient se retrouver en repos pour célébrer Dieu (=communion du peuple entier avec Dieu et dans l’état même de repos où Dieu se trouve). Et d’ailleurs, n’est-ce pas un peu ce qui tend à être avec le jour dominical (même si ce n’est pas précisément le vrai jour du Sabbat) : avant, très peu de personnes travaillaient ce jour et cela permettait au moins une réunion de toute la famille en état de repos, même si la réunion à l’église tend à régresser ? Mais on remarquera que depuis la baisse de la religion catholique même, dans le peuple français, le côté jour non-travaillé du dimanche pour tous tend à être estompé au profit des bénéfices que peut rapporter le dimanche travaillé et les réunions de famille tous ensembles sont donc moins évidentes si les gens ont des jours de repos différents au sein d’une même famille. C’est la communion au sein des familles-mêmes qui est alors attaquée par le travail du dimanche et les jours non-travaillés différents au sein des familles (et on ne parle même pas du côté « aller à l’église tous ensemble » qui, lui, ne compte plus trop dans de nombreuses familles, de toute façon …)

Ainsi, la religion pharisianique de l’époque de Jésus, ne percevant plus l’intention profonde de Dieu dans le commandement du Sabbat, en avait fait un commandement dénué d’autre but que de respecter une directive coûte-que-coûte, voulant même empêcher Jésus de faire les miracles pendant ce jour et de guérir des malades en ce jour, pour respecter scrupuleusement la façon dont les pharisiens comprenaient les commandements de Dieu, c’est-à-dire juste dans la forme et sans comprendre qu’il y avait un fond selon le cœur de Dieu, dans ce commandement.
Jésus va donc remettre au centre le fond du commandement du Sabbat donné par Dieu à son peuple qu’il voulait bénir par ce commandement et non pas l’assujettir à un simple « il faut, il ne faut pas », afin qu’on se remette à percevoir le cœur de Dieu dans ces commandements-même. Jésus était donc la mise en image, en action réelle, du commandement de Dieu pour illustrer l’intention profonde de Dieu lorsqu’il donne ses commandements, afin que le cœur de Dieu soit vu et compris et même glorifié lorsqu’on comprend alors le véritable but de Dieu dans ses commandements : les commandements de Dieu, lorsqu’on comprend selon ce que Dieu veut faire passer comme idée (et ne peut se faire que par le Saint-Esprit qui nous révèle cela), seront vus comme des bénédictions en eux-mêmes et non-plus comme de simples « il faut, il ne faut pas » à suivre pour ne pas être punis.  Voir fiche : Voir Dieu (Jésus l’image de Dieu, donnée par Dieu)

Or de même que ce commandement de Dieu sur le Sabbat doit être compris selon le cœur de Dieu, un autre commandement de Dieu qui ressort actuellement beaucoup, pendant la période du COVID et de la vaccination quasi-obligatoire de l’état français, doit être aussi compris non pas de façon pharisianique mais selon le cœur de Dieu = obéir aux autorités civiles ou religieuses de l’église. (Col 3:22 / Eph 6:5-9 / Héb 13:17).

Pour ne pas aller dans une façon strictement pharisianique d’obéir à ce commandement, tels que les pharisiens voulaient imposer l’obéissance imposée de façon absolument stricte et irréfléchie (sans comprendre l’intention profonde de Dieu dans son commandement), il est bon de regarder à ce que Jésus lui-même a montré par rapport à ce commandement (ainsi que les apôtres sous la direction du Saint-Esprit), car cela est marqué dans le Nouveau Testament et ne peut pas être balayé d’un revers de main en disant que les exemples de l’Ancien Testament ne seraient plus d’actualité (car il y en a eu, dans l’Ancien Testament, des hommes qui, seuls ou en infériorité numérique, ont dû se lever, poussés par l’Esprit, pour aller contre les autorités de leur époque afin de proclamer que ces autorités étaient dans le faux et qu’elles devaient revenir de leur mauvaise voie et qu’il ne fallait donc pas suivre leurs directives : voir le nombre des prophètes de l’Ancien Testament…)

 
Est-ce que l’obéissance aux autorités a été donnée comme un commandement à observer de façon aveugle, sans aucune nuance ?
Jésus n’a jamais voulu renverser les autorités en place, c’est ce qu’on peut dire du respect de Jésus face aux autorités mises en place, car ce n’était pas le ministère de Jésus lors de sa première venue. Jésus n’a pas pris les armes pour renverser les romains, Jésus a même payé l’impôt aux romains alors que cela n’était pas légitime normalement, comme les romains étaient les étrangers dans le pays des juifs (Mat 17:24-27). Jésus n’a pas non-plus pris la place des sacrificateurs ou docteurs de la Loi des juifs en les évinçant (en faisant descendre le feu du ciel pour les détruire comme certains disciples animés d’un esprit charnel l’auraient peut-être fait) car même s’il était le véritable souverain sacrificateur spirituel, il a respecté l’établissement des autorités en place, même des autorités spirituelles quand elles ne suivaient pourtant pas Dieu véritablement, car toute autorité placée n'a-t-elle pas été placée sans que Dieu le Père ne le permette ?
Ro 13:1-7
Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d'être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. C'est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Rendez à tous ce qui leur est dû: l'impôt à qui vous devez l'impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur.

Il n’est donc pas selon Dieu de ne pas respecter les autorités dont lui-même a permis la mise en place; et c'est ce que David, avant qu’il ne devienne roi, avait compris par rapport au roi Saül que Dieu avait mis en place, même si Saül avait pourtant quitté le chemin de l’obéissance entière à Dieu : David n’a jamais voulu évincer lui-même Saül  de son autorité de roi, même quand il aurait pu s’en débarrasser facilement. Non, David a voulu respect ce que Dieu avait mis en place et permettait encore, car il disait que c’était à Dieu que revenait de changer l’autorité en place. (I Sam 24 / I Sam 26 )
D’ailleurs même parmi les prophètes que Dieu envoyait, aucun vrai prophète ne s’est permis de faire lui-même le ménage parmi les autorités en place, si ce n’est lorsque Dieu lui-même lui disait de proclamer un autre comme roi ou comme autorité. C’est Dieu lui-même qui prenait les décisions. Les vrais envoyés de Dieu ne décidaient pas d’eux-mêmes de mettre en place un tel ou tel comme autorité (et Dieu lui-même pouvait aussi user de beaucoup de patience avant de remplacer une autorité qui pourtant ne le suivait plus trop et même plus du tout).

Pourtant, si David respecta l’autorité de Saül mis en place par Dieu, David n’a pas obéi à tous les commandements de l’autorité en place (le roi Saül) car il y a une réelle différence à saisir entre respecter l’autorité en place et obéir aveuglément à l’autorité parce qu’elle est l’autorité. En effet, si David avait obéit aveuglément aux ordres de l’autorité (l’oint de Dieu) mise en place par Dieu (=le roi Saül) , alors David aurait dû se tuer lui-même lorsque Saül ordonna qu’on élimine David qui lui faisait de l’ombre. Et oui, si on va jusqu’au bout du coûte-que-coûte de l’obéissance aux autorités, cela peut emmener dans des actes allant contre la volonté-même de Dieu (voir notamment l’épisode de Saül qui voulut mettre à mort son propre fils car il avait fait un vœu irréfléchi devant Dieu et voulait quand-même respecter sa parole, comme il est dit que nous devons respecter les vœux émis devant Dieu : voir Fiche Sacrifice d’Abraham / Sacrifice de Saül ).

Il est donc bon de saisir la délimitation que peut prendre un commandement de Dieu, pour ne pas outrepasser la volonté profonde de Dieu lorsqu’il donna ce commandement, et ne pas en venir à faire un coûte-que-coûte digne des pharisiens qui ne voulaient pas même que Jésus délivre ou guérisse des malades le jour du Sabbat.

Et il existe bien une limite à l’ordre d’obéir aux autorités en place et cela est donné par les apôtres eux-mêmes face à la plus haute autorité religieuse de leur époque :
Act 4:18-20
Et les ayant appelés, ils (les chefs du peuple, les anciens, les principaux sacrificateurs)  leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de Jésus. Pierre et Jean leur répondirent: Jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu.

Act 5:27-29
Après qu'ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea en ces termes: Ne vous avons-nous pas défendu expressément d'enseigner en ce nom-là? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme! Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. 

Lorsque la volonté des autorités en place va contre la volonté de Dieu, voilà où s’arrête l’obéissance aux autorités. Il ne s’agit pas de renverser alors l’autorité mise en place mais il s’agit de savoir prendre position et oser proclamer le chemin de Dieu, en douceur et en humilité mais sans compromis et avec l’assurance que l’Esprit nous communique.
Voyez en
Act 23 :1-11, la réaction de l’apôtre Paul lui-même, lui qui a écrit dans ses épitres qu’il fallait respecter les autorités : il s’excuse d’avoir dit des mots trop forts par rapport à l’autorité religieuse mais il n’en revient pas pour autant à accepter la façon de voir que les autorités voulaient imposer dans le peuple juif. Non, il continue à proclamer le vrai chemin selon Dieu, contre la version officielle de l’autorité de l’époque.
Car voici ce que l’apôtre Paul disait à Timothée par rapport à son ministère :

I Tim 5:19-21
Ne reçois point d'accusation contre un ancien (les autorités de l’église locale), si ce n'est sur la déposition de deux ou trois témoins. Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi éprouvent de la crainte. Je te conjure devant Dieu, devant Jésus-Christ, et devant les anges élus, d'observer ces choses sans prévention, et de ne rien faire par faveur.
Malgré le jeune âge de Timothée (I Tim 4:12), si l’Esprit de Dieu envoyait Timothée pour reprendre une autorité spirituelle d’une église, Timothée devait agir selon la direction de l’Esprit, même s’il s’agissait d’une autorité spirituelle mais toujours dirigé par le Saint-Esprit, bien-sûr, car il ne s’agit pas de poser des œuvres charnelles. Donc si Timothée se mettait à respecter coûte-que-coûte l’ordre d’obéir aux autorités dans le sens de ne même pas contredire une autorité, comment pouvait-il alors répondre à cette directive de l’apôtre Paul qui était alors à l’origine d'une contradiction entre ces 2 ordres, au premier abord ?
On voit donc que l’ordre d’obéir aux autorités, aux anciens, n’est pas un ordre qui n’a aucune limite et cela est autant valable envers les autorités civiles.
Sans être alors un prétexte pour chercher à renverser les autorités (car ce n’est pas ce que Dieu demande), il faut comprendre que la limite d’obéissance aux autorités, se conçoit quand cela va contre la volonté de Dieu et qu’elle est alors une autorisation pour simplement dire, proclamer la vérité selon Dieu, avec douceur et humilité, pour indiquer le chemin, afin de faire comprendre où se trouve la volonté de Dieu et où elle n’est pas. Car nous sommes là pour indiquer le chemin et non pas pour imposer le chemin, tout comme Jésus l’a fait et n’a pas cherché à imposer son chemin alors qu’il en avait le pourvoir.
(Si Dieu veut aller plus loin, c’est à lui de prendre l’initiative et non pas à nous).


II Tim 4:1-2
Je t'en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant (car il s’agit de gagner les cœurs en convainquant et non pas en imposant).

RMQ :
A noter que cela peut donc se passer ainsi dans le couple où l’autorité établie est l’homme et la femme lui est soumise. Mais cela ne veut donc pas dire que la femme doit tout accepter de la part de l’autorité établie dans le couple : si l’autorité va contre la direction de Dieu, alors la femme n’a pas à obéir coûte-que-coûte, mais elle doit, au contraire, affirmer le chemin de Dieu avec assurance, dans l’humilité et la douceur mais sans compromis. Elle ne renversera pas l’autorité établie mais la respectera encore, mais elle a le droit et le devoir de dire « non » par rapport à un choix d’égarement de l’homme, quand l’homme va contre Dieu, afin d’être une aide véritable dans le couple, pour l’homme qui s’égare hors du chemin de Dieu. Attention, tout cela doit être selon Dieu (par le Saint-Esprit) si on veut rester dans le spirituel et non pas agir charnellement, car le but de tout ça, c’est de continuer sur le chemin de Dieu, autant pour la femme qui reprendrait l'homme pour éviter l’égarement, que pour l’homme qui s’égarerait de Dieu dans son chemin.

Dans ces exemples, on comprendra donc qu’il s’agira là d’une contestation et d’une réprimande concernant donc un point précis et non pas de prendre alors la place de l’autorité spirituelle de façon générale.
C’est aussi là qu’on comprendra la différence entre renverser l’autorité établie (ce qui n’est pas selon Dieu) et reprendre une autorité sur un point qui n’est pas selon Dieu, selon la vérité de Dieu.
C’est pour ramener sur 1 ou même plusieurs points erronés qu’interviendra la contestation, car il s’agit de contester et réprimandé par rapport à ça et non pas de prendre la place de l’autorité de façon totale.
C’est comme dans une voiture : ce n’est pas parce qu’on reprend le chauffeur quant à une mauvaise direction prise, car nous connaissons mieux le chemin, que nous prenons alors forcément la place du chauffeur pour conduire à sa place.

Ainsi nous comprendrons mieux le parcours de Jésus sur Terre : il n’a pas pris la place des autorités spirituelles de l’époque, même s’il contredisait ouvertement les orientations que ces autorités spirituelles du peuple prenaient. Mais Jésus voulait corriger la direction que les conducteurs du peuple avaient prises sur certains sujets, pour leur faire comprendre leurs erreurs; donc il n’hésitait pas à proclamer la vérité face aux erreurs de la version officielle des autorités religieuses.

Jésus n’était pourtant pas venu pour enlever les autorités de leur place mais pour corriger leurs erreurs dans leurs perceptions de la route. Mais les conducteurs ont voulu ne pas reconnaître leurs erreurs de route, car pour eux, cela semblait être un évincement de leurs postes d’autorité sur le peuple, si on remarquait qu’ils s’étaient trompés de route. Mais corriger une erreur de route n’était pas remplacer les conducteurs… Remarquons que même dans la parabole des mauvais vignerons (Mt 21:33-46), le propriétaire de la vigne ne veut pas, au départ, remplacer les vignerons, mais il veut seulement recevoir le produit de sa vigne.
Pourtant dans leur orgueil, les dirigeants spirituels du peuple ne voulurent pas reconnaître leur égarement, car ils ne voulaient pas avoir tort, car pour eux, ne pas être la tête au-dessus de tout, aurait été comme une destitution de leur poste d’autorité : si quelqu’un d’autre les conduisait, alors leur autorité était comme caduque (car ils n’avaient pas l’habitude d’être les serviteurs de Dieu, donc ils n’avaient pas l’habitude de voir l’autorité comme venant de leur position de serviteur sous l’autorité du maître). Et d’autre part, c’est aussi leur façon de concevoir le cœur de Dieu dans ses jugements, qui empêchait les conducteurs du peuple de reconnaître leurs erreurs, car eux jugeaient le peuple de cette façon : un égarement  était jugé sans miséricorde (surtout chez ceux qui étaient les faibles du peuple, d’ailleurs), donc ils avaient peur d’être jugés de la façon dont ils jugeaient eux-mêmes, car ils projetaient leur façon de juger sur les autres (ils pensaient qu’ils seraient forcément jugés de la même façon, alors que Jésus, lui, faisait miséricorde à celui qui revenait et aurait fait de même pour eux, car ce que Dieu veut véritablement, ce n’est pas que le méchant meurt mais qu’il se convertisse, qu’il quitte son mauvais chemin pour revenir sur le bon chemin).
Jacq 2:13
car le jugement est sans miséricorde pour qui n'a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement.

Ez 18:21-23 Si le méchant revient de tous les péchés qu'il a commis, s'il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. Toutes les transgressions qu'il a commises seront oubliées; il vivra, à cause de la justice qu'il a pratiquée. Ce que je désire, est-ce que le méchant meure? dit le Seigneur, l'Eternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive?

Ainsi, ne pas comprendre le cœur de Dieu, ne nous fait pas voir la volonté profonde de Dieu lorsqu’il a donné son commandement, et nous emmène à ne considérer les commandements de Dieu que comme des obligations sans discerner que Dieu visait quelque chose pour notre propre bénédiction lorsqu’il a donné son commandement. Et ceux qui appliquent de façon froide et mécanique les commandements de Dieu, sans discerner le cœur de Dieu, lorsqu’ils considèrent le commandement de Dieu, sont ceux qui peuvent très vite devenir les Saul de Tarse 2.0, qui partent en guerre contre les contredisants, contre ceux qui ne sont pourtant pas là pour être des rebelles systématiques mais parce qu’ils ont peut-être saisi les nuances de Dieu qui sont selon son cœur.

Alors certes, cela n’est pas du tout le laxisme, car les nuances de Dieu ne sont pas les nuances qui nous conviennent à nous, mais ce sont réellement les nuances qui viennent de Dieu lui-même, que Dieu nous révèle par son Saint-Esprit, afin que nous le comprenions dans la profondeur de ce qu’il est, au niveau de son cœur, au niveau de Jésus. Mais ces nuances selon Dieu existent bien , sinon Jésus aurait dû lapider la femme adultère, selon la Loi donnée par Dieu, s’il fallait appliquer ce commandement sans comprendre le but que Dieu visait lorsqu’il donnait ses commandements. (Ce que je désire, est-ce que le méchant meure? dit le Seigneur, l'Eternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive?)


Il s’agit donc de venir au plus près de Dieu pour le connaître d’avantage, tel que Jésus connaissait le cœur de son Père, pour ne pas mal interpréter le commandement du Sabbat, comme le faisaient les pharisiens qui n’y voyaient qu’un « il faut, il ne faut pas ».

Et pour l’ordre d’obéir aux autorités, ne faisons pas de ce commandement une loi froide sans aucune limite à son application, mais comprenons qu’il y a des nuances que Dieu a conçues dans ce commandement, comme cela est constaté dans la Bible, tout en n’étant pas une excuse pour ne plus respecter les autorités et outrepasser la volonté de Dieu.

IV/  Conclusion

De tout temps, il y a eu des dérives par rapport à la Parole de Dieu et cela a été vu dans les oeuvres de véritables blasphémateurs, de véritables hérétiques et de véritables faux docteurs et enseignants qui apportaient des compréhensions fausses de la Parole de Dieu .
Cependant, si on rejette de façon systématique, tous ceux qui s’opposent au courant officiel et établi, alors on peut aussi rejetter les véritables réformateurs et opposants au courant officiel qui a besoin d’être réformé, car même le courant officiel et majoritaire peut s’être trompé.
Les protestants ne sont-ils pas nés du fait que certains se sont opposés au courant officiel ?
Et même le christianisme n’était-il pas un courant s’opposant à la version religieuse officielle juive à l’époque de Jésus, car Jésus est venu rétablir la vraie façon de comprendre la parole de Dieu, selon le cœur de Dieu ?

Alors prenons des précautions pour ne pas passer à côté de la vérité, dans certains domaines où le discernement de la vérité est capital pour ne pas faire le jeu du chemin du mensonge, comme Josué et les anciens d’Israël ont entraîné tout le peuple, car ils ont posé un jugement par eux-mêmes, en s’appuyant sur eux-mêmes, sur leurs raisonnements, sur les preuves qu’on leur mettait sous les yeux, plutôt que de s'appuyer sur Dieu. Car dans le combat pour (ou contre) la vérité qui se mène sur le sujet du COVID, on pourra très vite se retrouver dans la position des parents de l’aveugle que Jésus avait guéri, et qui taisaient certains faits pour ne pas aller contre les autorités de l’époque, et laissaient ainsi le plus faible seul à se défendre face à l’autorité, parce que lui disait simplement les faits qui lui étaient arrivés. Il y va de la légitimité de l’Eglise concernant le discernement de la vérité et la défense de l’opprimé qui est méprisé injustement, quand celui-ci est le plus faible…

L’apôtre Paul savait exactement ce qu’il disait quand il écrivit Ro 10:1-4, car lui-même était passé par là mais il en était sorti par la grâce de Dieu qui l’a éclairé (Paul, alias Saul de Tarse, ayant été un persécuteur des chrétiens avant de devenir un apôtre).
Ro 10:1-4
Frères, le voeu de mon coeur et ma prière à Dieu pour eux, c'est qu'ils soient sauvés. Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence: ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu; car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.

 

Dans les fiches : Foi, Obéissance et Responsabilité et Psychologie des masses, il a été dit qu’il est de la responsabilité de chacun de choisir à qui nous décidons d’obéir. Le fait d’obéir à un autre ne nous déresponsabilisera pas des actes posés, car nous n’avons fait qu’obéir, puisque c’est nous qui devons choisir à qui nous voulons obéir.
Et dans cette fiche, on voit donc que même se placer en obéissance à l’autorité, ne nous déresponsabilise pas d’examiner si nous obéirons à tout ordre donné par cette autorité que nous avons acceptée ou si parfois nous ne devrons pas dire « non » à certaines directives de cette autorité, quand cela va contre la volonté de Dieu, combien-même cette autorité serait légitime devant Dieu. Donc tout cela se fera alors selon Dieu, selon ce que Dieu nous montre comme sa volonté (par le Saint-Esprit et en accord avec sa Parole), sans pour autant rejeter complètement l’autorité et selon la nature du Saint-Esprit (en douceur, en humilité, en respectant et en désirant instruire pour convaincre et non pour imposer).

Rappelons-nous ce qui a été dit sur les prophéties afin de l’appliquer aussi aux enseignements, prédications ou directions afin de ne pas tout gober sans discerner :
I Thes 5:21-22 Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon; abstenez-vous de toute espèce de mal.

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Il ne s’agit pas de tout rejeter, d’être contre tout, bien évidemment, mais il ne s’agit pas non plus de tout gober sans discernement, car l’Esprit de Dieu parle à chacun pour diriger chacun directement ; mais l’Esprit est un, donc l’unité doit forcément résulter de la vraie direction par l’Esprit ….

 

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Eph 5:9-11
Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur; et ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres (qui ne se font donc pas dans la lumière mais sont dissimulées car mauvaises), mais plutôt condamnez-les. 

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