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Comme un Béréen

Un chrétien peut-il perdre son salut ?

31 Janvier 2023 , Rédigé par Comme un Béréen Publié dans #Confusion, #Alliance, #Venir à Dieu, #religion-religiosité ?, #vie chrétienne

Mes frères, si quelqu'un parmi vous s'est égaré loin de la vérité, et qu'un autre l'y ramène, qu'il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s'était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. Jacq 5.19-20

Mes frères, si quelqu'un parmi vous s'est égaré loin de la vérité, et qu'un autre l'y ramène, qu'il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s'était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. Jacq 5.19-20

Un chrétien peut-il perdre son salut ?

Est-ce que la doctrine du
« Une fois sauvé, Toujours sauvé »
est exacte ?

 

Héb 10:26-29
Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce? 

Héb 6:4-8
Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie. Lorsqu'une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu'elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu; mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d'être maudite, et on finit par y mettre le feu.

Jn 15:5-6
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.


 

I / Bien comprendre la définition des termes de la question

Je pense que ceux qui suivent mon blog et ont déjà lu plusieurs articles, se font déjà une petite idée de la réponse à cette question et que le vrai problème de la question « Un chrétien peut-il perdre son salut ? » va nous emmener à bien comprendre les mots « chrétien », « perdre » et « salut » pour voir alors se dessiner presque spontanément, la réponse à cette question.

  1. Ce qu'il faut comprendre par le mot « chrétien »

Le terme « chrétien » est apparu dans la Bible en Act 11:26(c) Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens.
Et ce terme de « chrétien » est très peu employé dans la Bible (3 fois seulement), car il est plutôt parlé de « disciple de Jésus » dans la Bible.

Étymologie. Le mot grec Χριστιανός / Khristianós est dérivé du mot Χριστός / Khristós (« celui qui est oint ») avec une fin adjectivale empruntée au latin qui signifie « adhérer à » ou « faire partie de ».

Il s’agit donc d’un mot qui désigne les disciples du Christ, ceux qui "adhèrent au Christ", qui suivent l’enseignement du Christ comme des disciples (un peu comme on nommerait les « platoniciens », les adeptes de la philosophie de Platon).

Par conséquent, si on veut bien comprendre la question de cet article, pour y répondre exactement, il faut déjà bien comprendre qu’on parlera des "vrais chrétiens", c’est-à-dire des disciples de Jésus, de ceux qui suivent les enseignements de Christ et qui veulent les suivre car ils y adhèrent pleinement. On ne parlera pas de ceux qui fréquentent juste les églises mais sans avoir donné leur vie à Dieu, sans avoir décidé de suivre l’Evangile de Christ parce qu’ils y croient.
Les chrétiens évoqués dans la question de cet article, sont donc les vrais chrétiens qui ont la foi dans le vrai Evangile et qui sont donc nés de nouveaux (ils sont morts à leur ancienne vie, en se repentant de cette existence qui n’était pas le bon chemin,  pour vivre une nouvelle vie en Christ) et se sont engagés à suivre le chemin de Christ par la foi (en commençant donc par l’expression première de cet engagement à suivre Christ = le baptême par immersion, qui est l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu – I Pi 3:21(a) Cette eau était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu ). Ces chrétiens ont donc l’Esprit de Dieu en eux, car ils sont nés de nouveau et appartiennent donc à Christ, car ils se sont donnés à lui volontairement, car ils ont foi en lui comme étant le seul bon chemin, la vérité et la vie véritable.
Ro 8:9  Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.

On n’abordera donc pas la question de cet article en parlant des « chrétiens » d’un point de vue général comme le monde séculier qualifie ceux qui fréquentent une église à caractéristiques chrétiennes, ni des simples sympathisants à la vraie chrétienté qui peuvent fréquenter assidument les églises mais sans appartenir encore à Christ, ni de ceux qui ont juste voulu se donner bonne conscience en adoptant les "pratiques" chrétiennes, même en allant jusqu’à se faire baptiser, mais sans que cela ne soit l’expression de ce qui doit se passer déjà au niveau spirituel (repentance, conversion, nouvelle naissance).

A noter aussi que la foi en Christ doit être la foi dans le vrai Christ et le vrai Evangile de Christ qui correspond à la Bible et non pas la foi en un faux Christ et un faux Evangile (qui n’emmèneront d’ailleurs pas à la repentance, conversion, nouvelle naissance). Il se peut qu’il puisse toujours y avoir des erreurs doctrinales quelque part dans une église mais si Christ et la croix ne sont pas prêchés selon la Bible, alors on ne parlera pas de vrais chrétiens : si on appartient, par exemple, à une église dont j’ai entendu parlée, où le conducteur dit qu’il est le Jésus noir Baoulé de la Côte d’Ivoire, alors comprenons que la question n’est pas pour ceux qui se pensent chrétiens en suivant ce conducteur…
 

En conclusion, la question « Un chrétien peut-il perdre son salut ? », est posée pour les "vrais chrétiens".

 

  1. Ce qu’il faut comprendre par le mot « perdre »

Il sera aussi intéressant d’appréhender ce que peut vouloir dire le terme « perdre » dans cette question, car « perdre » peut être compris de plusieurs façons.

Pour nous, dans la question, on veut comprendre le mot « perdre » dans le sens d’être priver de la possession de quelque chose : Est-ce qu’un vrai chrétien peut cesser d’avoir son salut ?

Cependant, on répond souvent à la question
« Un chrétien peut-il perdre son salut ? », en envisageant le mot « perdre » dans le sens de « égarer quelque chose », ce à quoi on répond alors automatiquement : « Non, un chrétien ne peut pas perdre son salut, ne peut pas "égarer" son salut », si on considère le mot « perdre » avec le sens de « égarer ».
Mais alors on ne répond pas exactement à la question que se posent parfois les chrétiens et qui veut surtout dire : Est-ce qu’un chrétien peut cesser d’avoir son salut ?

Pourtant, la réponse va se trouver entre ces 2 façons de considérer le mot « perdre » car il faut justement bien comprendre qu’il y a 2 processus, 2 mécanismes qui vont emmener à 2 réponses différentes à la question :  Est-ce qu’un chrétien peut cesser d’avoir son salut ?

En effet, si je vais me promener quelque part avec un parapluie et que je revienne sans ce parapluie parce que je l’ai perdu, cela ne proviendra pas de la même raison que si j’avais jeté ce parapluie à la poubelle parce qu’il était trop vieux. Dans le premier cas, j’ai perdu mon parapluie parce que je l’ai égaré (ou on me l’a volé), parce que j’ai été peu vigilant, inconscient, inattentif, mais je ne voulais pas abandonner mon parapluie (et j’en suis même peiné) ; dans le deuxième cas, j’ai délibérément abandonné mon parapluie, je m’en suis volontairement séparé, donc je n’ai pas perdu ce parapluie mais je l’ai abandonné.
Et il est bon de bien faire cette part des choses entre ces 2 raisons qui m’ont emmené au même résultat = je n’ai plus mon parapluie quand je reviens de ma promenade, j’ai cessé d’avoir mon parapluie quand je suis rentré de ma promenade.
Mais dans le premier cas, je l’ai perdu, je l’ai égaré, et dans le deuxième cas, je l’ai abandonné. J’ai donc cessé d’avoir mon parapluie dans les 2 cas, tant quand je l’ai perdu, égaré, que quand je l’ai abandonné.

Et la question qui nous concerne quant au salut (« Est-ce qu’un chrétien peut cesser d’avoir son salut ? ») pourra alors donc se poser directement par rapport aux 2 causes, aux 2 raisons, aux 2 processus qui ont été évoqués par rapport au parapluie :

- Est-ce qu’un chrétien peut perdre son salut, peut ne plus être en possession de son salut, alors qu’il ne veut pas abandonner son salut, ce qui veut donc dire : est-ce qu’un chrétien peut égarer son salut contre sa volonté de vouloir rester dans ce salut ?

- Est-ce qu’un chrétien peut ne plus être en possession de son salut s’il a délibérément abandonné son salut, s’il a volontairement rejeté son salut ?

Voilà où l’on butte souvent pour répondre à cette question de « Un chrétien peut-il perdre son salut ? », et qui emmène des réponses qui ne répondent pas véritablement aux mêmes interrogations.
Souvent, les pasteurs vont répondre à la première interrogation, et vont y répondre avec la bonne réponse, mais très souvent, on oublie d’aborder la seconde question qui n’est pas si impossible à se produire que ça, puisque n’oublions que Dieu nous laisse notre libre arbitre, tout le temps, et qu’il ne forcera jamais personne à le suivre si cette personne ne veut plus le suivre. Dieu va toujours tout faire pour qu’un chrétien, un vrai chrétien, n’en arrive pas à abandonner délibérément sa main, mais Dieu s’est toujours donné une limite : il ne forcera jamais personne à le suivre (Dieu n’a que de véritables volontaires dans son royaume).

Alors pour répondre à la première question, on peut affirmer que Dieu n’abandonnera jamais un de ses enfants qui veut rester en lui, combien-même cet enfant n’arriverait pas à suivre le chemin, parce qu’il n’a pas tout compris, parce qu’il a fait une erreur, parce qu’il s’est égaré mais veut pourtant continuer à être une brebis du bon berger. Car c’est Dieu qui s’est engagé à nous mener à bon port (= devenir tel que Christ, par la sanctification) et ce n’est pas par nos efforts humains, par nos efforts de volonté, qu’on pourra suivre le chemin de Christ, mais c’est par la foi que Dieu le fera.
Mt 18:12-14
 Que vous en semble? Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles s'égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s'est égarée ? Et, s'il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. De même, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits.

Eph 2:8-9 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.

I Jn 1:9-10 Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n'est point en nous.

Mt 18:21-22 Alors Pierre s'approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi? Sera-ce jusqu'à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois.
(donc si Jésus demande ça, c’est que Dieu est ainsi et fait de même, et même mieux, pour nous !)

I Thes 5:23-24  Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera.
Car n’oublions pas une chose : devenir tel que Jésus (ce qui est le but véritable et complet) n’est pas à voir comme un cadeau qu’on ferait à Dieu parce qu’il nous a sauvé, mais c’est ça le cadeau immérité et inaccessible à l’homme que Dieu nous offre à nous, par pure grâce et c’est aussi ça qui est la vie éternelle que Dieu nous offre (= être tel que Jésus est, afin d’être en union, en communion avec Jésus, avec Dieu) – Jn 17:3 / I Jn 5:20. Par conséquent, si on change notre façon de voir les choses, en comprenant que la sanctification est le cadeau de Dieu, la grâce que Dieu nous offre de pouvoir devenir tel que Jésus, et non pas une redevance qu’on devrait à Dieu parce qu’il nous a gardé une place au chaud dans le paradis, alors on comprend que Dieu notre Père ne va pas nous abandonner si on ne réussissait pas à avoir ce cadeau sur nous, alors que c’est lui qui s’est engagé à nous emmener à revêtir ce cadeau immérité et qu’on ne peut pas acquérir par nous-mêmes.

 

Mais alors se pose la 2eme question :
Est-ce qu’un chrétien peut ne plus être en possession de son salut s’il a délibérément abandonné son salut ?

Mais est-ce qu’un chrétien, un vrai chrétien, pourrait délibérément abandonner son salut, pourrait volontairement ne plus vouloir être sauvé ?

Et c’est là que certains diront que c’est impossible qu’un chrétien ne veuille plus être sauvé délibérément, c'est impossible qu’un chrétien ne veuille plus être sauvé car il voudrait délibérément être perdu. On se dit que personne ne pourrait volontairement être perdu, que personne ne pourrait vouloir ne pas être sauvé alors qu’il était sauvé.
Mais c’est là qu’il faudra bien comprendre ce qu’est vraiment le salut que Dieu propose et ne pas avoir une mauvaise définition du salut, afin de ne pas répondre de façon erronée à cette question.

 

  1. Ce qu’il faut comprendre par le mot « Salut » selon l’Evangile

Nous avions déjà abordé ce sujet, quant à savoir ce qu’est véritablement le salut que Dieu propose, savoir ce que la Bible entend lorsqu’il est parlé d’être sauvé, dans diverses fiches comme : « La définition importante dans le "contrat" de la Nouvelle Alliance », « La vie éternelle est en Jésus seul », « La cerise sur le gâteau ».

Et pour bien illustrer l’énorme erreur que nous nous faisons de ce qu’est le salut, le salut que Dieu propose à l’homme afin qu’il soit sauvé (et l’important est de savoir exactement de quoi Jésus nous sauve), nous pouvons lire le fameux Jn 3:16, si bien connu dans les églises évangéliques et qui parle de ce salut que Jésus nous a acquis au prix de son sang versé à la croix :
Jn 3:16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. 

Mais lorsqu’on lit ce passage, vous savez ce que nous, chrétiens évangéliques, nous comprenons ?

= Lorsqu’on lit Jn 3:16, aujourd’hui, voici ce que la plupart des évangéliques entendent (et je le sais car Dieu a dû me faire comprendre cela, à moi aussi) : 
"Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il aille au paradis".

Voilà ce que nous comprenons : Jésus est mort pour nous, afin que nous allions au paradis, afin que nous ayons notre place au paradis (et nous rajoutons volontiers : "au paradis avec lui, bien-sûr").
C’est le fait que nous évitions l’enfer éternel et que nous allions au paradis pour l’éternité, après notre mort physique, que nous, chrétiens évangéliques, nous lisons de façon inconsciente, dans ce Jn 3:16.

Mais ce n’est absolument pas ce qui est marqué en Jn 3:16 !
Jésus n’est pas mort pour qu’on n’aille pas en enfer pour l’éternité et pour qu’on aille au paradis en sa présence et pour l’éternité dans l’au-delà, mais Jésus est mort pour qu’on ait la vie éternelle, et c’est complètement différent !!!

Après toutes mes anciens articles écrits, je vais essayer de réexpliquer la différence entre « éviter l’enfer et aller au paradis pour l’éternité, dans la présence de Jésus » et « avoir la vie éternelle ».

Imaginons que vous veniez de vous faire licencier et que vous soyez donc voués à être au chômage pour une très longue période. Mais je viens alors vous annoncer une bonne nouvelle : « Je t’offre le poste de Directeur Général adjoint dans ma société ! ».
Si vous me répondiez alors : « Donc, tu m’offres le cadeau de passer désormais mes journées dans le beau bureau de directeur général, à côté de ton bureau du Président Directeur Général où je te verrai donc tous les jours, tu m'offres d’avoir la paie d’un DG, d’avoir la voiture, le téléphone portable, l’ordinateur du DG, d’être désormais à l’aise dans ma vie avec un revenu confortable de DG et d’éviter ainsi d’aller au chômage pour les années à venir ! Bien sûr que j’accepte ton cadeau, avec joie ! »
Mais alors, moi, en tant que PDG, je serai dans l’obligation de te faire comprendre que ce n’est pas ça que je t’ai dit, mais que je t’ai dit que je t’offrais le poste de DG, le job de DG, ce qui veut surtout dire : le travail de DG à effectuer pour diriger ma société, ce qui n’est pas ce que tu viens de me dire et on dirait que tu ne sembles pas comprendre que j’ai bien dit le mot « poste », le mot « job » dans mon offre : c’est le poste, le travail, le job que je t’offre, ce qui va te donner les avantages du postes et d’éviter aussi d’être au chômage, c’est sûr ; mais ce n’est ni les avantages ni le fait d’éviter le chômage que je t’offre mais un travail !
Un poste, un travail, un job, ce n’est pas que les avantages, que le salaire, que les bénédictions ou l'emplacement du bureau  : ça c’est ce qui découle du poste que je t’offre. Le poste, c’est ce qui constitue le travail (les tâches, les responsabilités, tout ce que tu auras à faire), et c’est parce que tu auras investi ton travail, ton poste, que tu auras, bien entendu, ce qui découle de ton engagement à prendre ce poste en charge.
Le jour où tu me diras que seuls les avantages, la paie et le fait de ne pas être au chômage t’intéresse et que tu ne veux plus du travail en lui-même, parce que ce n’est pas ce que tu cherchais, puisque c’était seulement les avantages et les bénédictions qui t’intéressaient, est-ce que je serais en tort quand je dirai que tu as rompu notre accord ?
Non ! Je t’avais proposé un travail, pas seulement de l’argent ou une voiture ou un beau bureau où passer tes journées. Il fallait bien comprendre ce que je t’avais proposé, ce que j’avais dit en étant très clair là-dessus !

Alors certes, la vie éternelle n’est pas un travail mais cet exemple était pour bien faire comprendre qu’il nous faut bien saisir ce que Dieu nous propose lorsqu’il parle du salut que Jésus nous a acquis à la croix.

Comprenons donc que la vie éternelle dont il est question en Jn 3:16, ce n’est pas le paradis, ce n’est pas d’éviter l’enfer, ce n’est même pas d’exister éternellement dans un lieu paradisiaque et parfait en présence de Dieu, au sein de la bénédiction éternelle et parfaite.
Ne confondons pas la vie éternelle et ce qui découle du fait d’être dans la vie éternelle.
Ce que Dieu nous donne, c’est la vie éternelle, et de là découlera certes, toutes les bénédictions, le fait de ne pas aller en enfer et celui d’aller au paradis pour l’éternité dans la présence de Dieu, mais la vraie chose qui est primordiale et d’où tout découle, c’est le fait d’entrer dans la vie éternelle (d’avoir la vie éternelle), de vivre de la vie véritable qui est éternelle.

Et c’est donc là qu’il faut se renseigner, dans la Bible, car c’est de là qu’on tire notre foi que Jésus nous a acquis cette vie éternelle, c’est de là qu’on tire notre connaissance sur ce qu’est véritablement cette vie éternelle, sans confusion, sans mal comprendre ce que ce mot veut dire et en croyant qu’on le sait alors qu’on se fait une fausse idée, alors qu’on n’est pas précis, qu’on est inexact et qu’on évoque en nous un concept qui est faux, en fait, à chaque fois qu’on parle de la vie éternelle, à chaque fois qu’on lit Jn 3:16 et autres versets se rapportant à la vie éternelle.

Et comme la  Parole de Dieu définit très précisément ce qu’est la vie éternelle, alors mieux vaudrait abandonner nos fausses définitions pour prendre la définition que Dieu donne, afin de ne pas avoir de mauvaises surprises quand il sera malheureusement trop tard :
Jn 17:3  Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.

I Jn 5:20  Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.

La vie éternelle ne consiste pas dans le fait d’exister éternellement dans un lieu paradisiaque, ni même d’exister éternellement dans un lieu paradisiaque dans la présence de Dieu. Mais la vie éternelle est un état, car il est écrit : Jésus est la vie éternelle.
Et cet état est justement d’être tel que Jésus est, d’être ce que Dieu est, au niveau de ce que Dieu est en Jésus (son essence d’être, son  cœur, sa "personnalité", sa personne) : car c’est aussi cela connaître Dieu, connaître Jésus = c’est connaître non pas intellectuellement seulement mais c’est connaître en vivant en nous ce que Dieu est, et au niveau de ce qui est le plus beau, le plus saint en Dieu = son cœur, son essence d’être = Jésus.
On connaît réellement celui qui s’appelle « Je suis », en étant nous-mêmes selon la nature, l’essence de ce « Je suis », car c’est seulement en étant (verbe = être) selon lui, qu’on peut connaître « Je suis ». Et ce qu’un homme peut ainsi être parfaitement selon Dieu, tout en étant homme, c’est ce que Jésus est !

Et c’est le fait d’avoir la vie éternelle qui va nous emmener là où Dieu veut nous faire vivre pour l’éternité cette vie éternelle, dans les conditions idéales et parfaites que Dieu a prévues pour cela dans l’au-delà (= en sa présence, en communion d’être avec lui ).
Mais cette vie éternelle n’est pas destinée seulement à l’au-delà mais commence dès ici-bas (en partie seulement, car la plénitude de cette vie éternelle ne sera que dans l’au-delà, comme nous ne serons pleinement comme Jésus que dans l’au-delà). Nous commençons donc à vivre et à goûter de cette vie éternelle dès ici-bas, dès que nous acceptons de la recevoir, dès que nous acceptons de tout notre cœur et par la foi en Jésus, ce qu’elle est = être tel que Jésus est, être en communion de cœur avec Jésus, avec Dieu.

Ainsi, être tel que Jésus est, c’est ça la vie éternelle, et par conséquent, la sanctification (=revêtir sur notre âme, de plus en plus, ce que Jésus est), c’est avoir davantage de vie éternelle et de manière plus profonde (car c’est seulement dans l’éternité qu’on sera pleinement, parfaitement tel que Jésus). La sanctification fait donc partie du cadeau que Dieu a voulu nous donner = la vie éternelle en Jésus-Christ.

Ro 13:14  Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises.

Col 3:9(b)-10   vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres, et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé.

Eph 4:20-24   Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l'avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c'est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence, et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.

Voilà donc le salut que Dieu nous propose par pure grâce, car nous ne le méritons pas, car nous ne pouvons pas l’acquérir par nos propres moyens, et ce cadeau est inestimable, car inaccessible à tous les hommes : pouvoir être tel que Jésus est, non seulement par la pureté mais aussi en volonté (volonté de vouloir uniquement la volonté du Père par-dessus tout : "Non pas ma volonté mais ta volonté Seigneur !').
Voir fiche « 
Viser la bonne destination », « Le 2eme Adam et non pas seulement le 1er Adam ».

Le salut que Dieu nous donne, c’est donc de nous sauver de ce que nous n’arriverions pas à quitter : le fait de ne pas pouvoir être tel que Jésus est, car c’est ce que Jésus est, qui est la vie éternelle.
Dieu nous sauve de ne pas pouvoir être tel que Jésus est, de ne pas pouvoir être tel que Dieu est, dans sa personne. (Voilà de quoi Dieu nous sauve. Voilà donc ce qu’est le salut de Dieu !)
C’est ça le sauvetage, le salut que Dieu nous offre et il n’y a que ce salut-là (avec tout ce que ça va impliquer et emmener comme conséquences ici-bas, avec sa part de souffrances au sein du monde qui gît sous la puissance du malin, mais aussi comme conséquence et bénédictions éternelles dans l’au-delà, avec Dieu).

NB : Et on comprendra donc aussi que ce salut nous fait entrer dans le royaume de Dieu (là où c’est la volonté de Dieu qui s’exerce) car l’essence de Jésus qui a été démontrée au Jardin de Gethsémané (litt. Le pressoir à huile) et qui s’est exprimée dans l’œuvre de la croix, c’est le « Non pas ma volonté mais ta volonté Seigneur ! ». Par conséquent, en acceptant le salut de Dieu, on entre volontairement dans le royaume de Dieu, là où la volonté de Dieu est voulue par-dessus tout. Or c'était justement cela (accomplir la volonté de Dieu) qu'on ne pouvait pas pleinement accomplir et qu'on ne voulait pas accomplir en profondeur (et dans une durée éternelle ) à cause de notre nature pécheresse rebelle à Dieu.

II / Ce que ces définitions impliquent donc, en rapport avec notre question
  1. Le blasphème et l'outrage contre le Saint-Esprit sont possibles, ce ne sont pas des contes pour faire juste peur aux chrétiens

Un fois qu’on a bien compris ce qu’est le salut que Dieu propose, alors on peut comprendre que, loin d’être impossible, il se peut qu’un chrétien qui a gouté au salut de Dieu, puisse quand-même, un jour, parce qu’il ne veut plus devenir tel que Jésus, vouloir donc sortir du salut de Dieu (sortir du "vouloir être tel que Jésus").

Et c’est ce cas-là, le cas du chrétien qui ne veut plus du salut de Dieu, qu’on a du mal à envisager si on considère le salut juste comme étant le fait d’aller au paradis au lieu d’aller en enfer.
C’est sûr que personne, même un inconverti, ne pourrait décider volontairement de préférer choisir d’aller en enfer plutôt que d’aller au paradis. Par conséquent, on en viendrait presque à se dire qu’il est impossible à un chrétien de ne plus vouloir du salut gratuit, quand on entend le mot salut comme « le fait d’aller au paradis ». Et de ce fait, comme aucune des 2 questions du chapitre I - 2) ne serait alors possible, on en viendrait donc à se dire qu’il est impossible qu’un vrai chrétien puisse ne plus avoir son salut qu’il a accepté un jour (puisque Dieu s’est engagé à le conduire au salut et puisque personne ne peut refuser d’aller au paradis de sa propre volonté).

Et alors, tous les avertissements concernant le fait qu’il ne faille pas quitter Christ mais qu’il faille absolument demeurer en Christ, sous peine d’être jeté dehors, dans le feu, resteraient juste des avertissements pour guider mais sans que cela ne puisse réellement être une issue possible. Un peu comme l’avertissement de mourir si on mangeait du fruit défendu, semblait être, pour Eve, une hypothèse mais pas forcément inéluctable (d’ailleurs Satan avait dit carrément que la mort n’était même pas envisageable).

Mais si on considère que le salut que Dieu offre, est de pouvoir être tel que Jésus est, alors on peut se mettre à comprendre que certains chrétiens, vrais chrétiens, puissent, un jour, séduits par l’attrait du péché plus que par le fait de continuer à vouloir ressembler à Jésus, les emmène à rejeter ce salut que Dieu propose (être tel que Jésus est), à rejeter la destinée du salut de Dieu, qui serait alors incompatible avec le but de jouir du péché que ces chrétiens séduits et égarés se seraient alors mis à viser.

Héb 3:12-19
Prenez garde, frères, que quelqu'un de vous [donc quelqu’un parmi les frères, parmi les vrais chrétiens] n'ait un coeur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'on peut dire : Aujourd'hui ! afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu'à la fin l'assurance que nous avions au commencement, pendant qu'il est dit : Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte. Qui furent, en effet, ceux qui se révoltèrent après l'avoir entendue, sinon tous ceux qui étaient sortis d'Egypte sous la conduite de Moïse ? Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert ? Et à qui jura-t-il qu'ils n'entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ?  Aussi voyons-nous qu'ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité. [incrédulité à croire que le seul chemin était celui que Dieu indiquait = Jésus, pratiquer Jésus, c’est-à-dire être selon ce que Jésus est].

Jacq 5:19-20
Mes frères, si quelqu'un parmi vous [=donc quelqu’un parmi les frères] s'est égaré loin de la vérité, et qu'un autre l'y ramène, qu'il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s'était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés.

I Tim 1:18-20
Le commandement que je t'adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c'est que, d'après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l'ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j'ai livrés à Satan, afin qu'ils apprennent à ne pas blasphémer.

I Tim 4:1
Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons

I Tim 6:9-10
Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.

II Pi 2:1 et 15
Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine.
….
Après avoir quitté le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l'iniquité

II Pi 2:20-22
En effet, si, après s'être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s'y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n'avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l'avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu'il avait vomi, et la truie lavée s'est vautrée dans le bourbier.

Héb 10:38-39
Et mon juste vivra par la foi; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme.


Tous ces passages expriment bien le cas de ceux qui, ayant pourtant été de vrais croyants, de vrais chrétiens, ont préféré ensuite lâcher le chemin de Christ (= le salut que Dieu offrait, c'est-à-dire être tel que Christ), pour aller dans le chemin du péché et des faux évangiles qui leur permettent de ne pas continuer à viser le salut de Dieu (= être tel que Jésus-Christ est) tout en se disant qu’ils iront quand-même au paradis, car ce qui les intéresse, c’est d’aller au paradis, pas de ressembler à Christ (donc pas la vie éternelle que Dieu propose).
Mt 13:20-22 Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux, c'est celui qui entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie; mais il n'a pas de racines en lui-même, il manque de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute. Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c'est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse [infructeuse = qui ne produit pas de fruit, or en Jn 15:2 , on sait qu’un sarment qui ne porte pas de fruit est retranché par le vigneron].

Et c’est, par exemple, ce que Jean-Baptiste reprochait aux religieux de son époque, les pharisiens et les sadducéens, qui venaient à lui pour se faire baptiser mais sans vouloir changer de mentalité, mais juste en voulant acquérir leur place au paradis par des rites religieux qui leur permettraient de ne pas avoir à changer.
Mt 3:7-10
Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.


Ce n’est pas qu’un chrétien ne puisse pas tomber (et même parfois, tomber souvent) mais un vrai chrétien, qui a compris le vrai Evangile, qui a compris que le cadeau, la grâce que Dieu lui offre, le salut que Dieu propose, c’est de pouvoir être tel que Jésus, c’est de pouvoir échapper à cet état de l’homme naturel qui est d’être pécheur, d’être rebelle à Dieu (donc d’être le pécheur qui ne veut pas de la volonté de Dieu pour lui, qui ne veut pas être tel que Jésus qui est celui qui a pour essence « Non pas ma volonté mais ta volonté Seigneur »), va vouloir revenir à chaque fois sur le chemin pour viser à nouveau son but (=ce que Jésus est) car c’est ce qui l’a saisi, c’est le chemin que le Saint-Esprit a ancré en lui pour courir après, sans relâche. Un vrai chrétien ne va donc pas pratiquer le péché (pour y rester) mais va vouloir se repentir et en sortir à chaque fois, car son but, ce qu’il a accepté de tout son cœur, c’est le vrai salut de Dieu, celui que Dieu propose réellement = Jésus, être tel que Jésus est. Jn 6:66-68 Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui.  Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.

Et si le chrétien qui a été saisi par Christ (par ce que Jésus est), tombe, alors il se relèvera pour courir à nouveau, car il sait que Jésus pardonne. Il ne va pas vouloir rester dans l’état de chute mais voudra continuellement revenir courir vers le vrai but (Jésus). (voir fiche «Et toi quand tu seras revenu... (Après le KO»). Et il gardera en lui la foi que Jésus, par son Saint-Esprit qui donne la puissance de vie de l’Esprit, va l’emmener à devenir de plus en plus tel que Christ (c’est Dieu qui s’y est engagé, l’homme ne peut pas y parvenir par ses efforts humains, même en étant un vrai chrétien), selon le temps de Dieu, selon le timing de Dieu (cela ne dépend pas du chrétien mais dépend de Dieu, il suffit au chrétien de garder cette foi que Dieu le fera car il tient ses promesses et car Jésus a déjà tout accompli à la croix : nous n’avons pas à y rajouter nos efforts humains pour tenter de décrocher notre sanctification par nous-mêmes). Si on est à Christ, alors c’est le Saint-Esprit qui nous mènera à être de plus en plus tel que Jésus : c’est ça le combat de la foi dans la sanctification (croire que Dieu le fera, qu’importe ce qu’on constate avec nos yeux) qui est à l’opposé des œuvres de la chair pour se parfaire soi-même selon la Loi, comme les pharisiens essayaient de le faire sans n’y être jamais parvenus.

Mais si un chrétien séduit à nouveau par le péché, car il croit que ce chemin-là est praticable tout en pensant aller au paradis (car il penserait que c’est ça le salut que Dieu a offert = aller au paradis seulement), veut rester délibérément sur ce chemin du péché, sans vouloir en sortir ; alors ce chrétien va forcément devoir endurcir son cœur contre les appels de Dieu, contre le Saint-Esprit qui l’appelle à la repentance, à revenir sur le seul chemin de la vraie vie (= suivre Christ pour lui ressembler), s’endurcir aussi contre les frères et sœurs et l’église fidèles qui l’appellent à quitter ce chemin de péché qui est un chemin qui mène à la mort et non à la vraie vie (car la vie véritable c’est d’être tel que Jésus est), alors ce chrétien risque d’aller jusqu’au blasphème ou à l'outrage contre le Saint-Esprit (= fermer définitivement son cœur à l’Esprit de Dieu qui l’appelle à revenir à viser ce que Jésus est, car c’est seulement ça qui est la vie véritable, qui mène à ce qui est la vie véritable et éternelle = Jésus).
Mt 12:31  C'est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné. (car comment convaincre quelqu’un qui sait où est le chemin de Jésus mais qui ne veut pas de ça ?)

Ainsi, en comprenant mal ce qu’est la véritablement le salut que Dieu propose, de vrais chrétiens happés par la séduction du péché et voulant demeurer dans le péché qu’ils savent être un péché, peuvent se mettre à croire ce dont il est parlé en Apo 2 et 3, lorsqu’il est parlé, parmi les églises de l’Apocalypse, des œuvres des Nicolaïtes, de la doctrine des Nicolaïtes et de l’enseignement de la femme Jézabel qui se disait prophétesse :  croire qu’il existerait un chemin possible de salut tout en restant sur le chemin du péché, sur le chemin que Jésus hait (le chemin de pratique du péché conscient et délibéré, non pas parce qu’on a trébuché et qu’on veuille en sortir mais sans y parvenir encore, mais parce qu’on accepte de vivre dans ce péché et qu’on se met alors à croire en une autre doctrine du salut : on se met à croire qu’il existerait un autre chemin pour aller au paradis que celui du salut que Dieu nous propose, que celui de la vie éternelle que Dieu nous propose = que celui de viser Jésus, de vouloir être tel que Jésus est). Ce chemin-là qui est un scandale, c'est-à-dire un piège séducteur mais qui emmène à la mort, c’est croire que le péché est compatible avec le salut, donc croire qu'on peut être sauvé de ne pas être tel que Jésus tout en ne voulant plus ressembler à Jésus car on ne viserait que le paradis au lieu de la vie éternelle, croire que mener volontairement une vie dans la désobéissance à Dieu est compatible avec le fait de pouvoir devenir tel que Jésus (lui qui n'a fait que la volonté du Père), parce qu’on n’a pas compris que Dieu ne veut pas seulement nous emmener au paradis, mais il veut nous emmener à la vraie vie éternelle = être tel que Jésus est (car c’est ça le plus beau cadeau que Dieu veut nous offrir).
(voir fiche « 
A l’écart du vrai combat »)

 

RMQ : Si la vie éternelle c’est d’être tel que Jésus est, alors soyons sûrs que le péché qu’on ne veut pas lâcher ici-bas, ne sera pas dans l’au-delà : donc comment accepterions-nous, d’un coup, de ne plus pouvoir avoir cela dans l’au-delà et surtout d’être changé en quelqu’un qui haïra ce péché, puisqu’on veut de ce péché, par-dessus même le fait d’être pur de ce péché, tel que Jésus est ?
Tant qu’on voudra être libéré de ce péché, alors c’est qu’on est en train de viser le « être tel que Christ », même si on n’y parvient pas encore (manque de connaissance de la vérité de Dieu, foi pas encore affermie sur la vérité de Dieu, etc …). Par conséquent, Jésus nous pardonne quand on revient à lui et c’est la foi dans son pardon qu’il nous faut exercer, ainsi que la foi que Dieu va nous emmener à la victoire sur ce péché, en son temps, selon le chemin qu’il a prévu pour nous (et d’ailleurs, ce n’est pas aux autres à nous dire quel chemin de sanctification ils envisageraient le mieux pour nous : il peuvent nous aiguiller mais c’est à Dieu que nous devons nous en remettre) .  

 

  1. Attention de ne pas se laisser égarer loin de la vraie foi (la foi en le vrai Evangile de Christ)

Gal 5:4 et 7 
Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi; vous êtes déchus de la grâce. 
….
Vous couriez bien: qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d'obéir à la vérité?

Gal 1:6-9
Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Evangile. Non pas qu'il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Evangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème !  Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu'un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème !

Nous avions abordé, dans la fiche « Religion et Vérité », qu’une église pouvait se laisser dévier de la vraie doctrine de Christ, pour suivre des doctrines et enseignements contraires au vrai Evangile de Christ. Et cette séduction est dangereuse pour la foi, car la vraie foi se définit par rapport à la "vraie vérité" de la Parole de Dieu sur laquelle nous appliquons (nous faisons adhérer) notre capacité à croire, notre capacité à faire confiance à une parole donnée, au point de suivre cette parole annoncée. Adhérer, faire confiance à un mensonge, même si on y applique toute notre confiance, toute notre "foi", ne sera jamais la foi véritable, la foi dont la Bible parle.
Alors si nous nous laissons détourner du vrai Evangile, de l’enseignement véritable de la croix et de Jésus tel que toute la Bible l’enseigne, nous serons tout autant en danger que ceux qui ont chuté dans un péché évident (comme l’adultère ou l’impudicité, etc…) et qui croient que le salut est compatible avec cette vie volontaire dans le péché : car ceux-ci croient eux aussi, simplement en un autre évangile, en un évangile qui dirait qu’on peut aller au paradis sans pour autant ressembler à Jésus Christ, qu’un paradis est possible en dehors de vivre la vie véritable que Jésus est. C’est un faux évangile, une fausse doctrine, telle que celle très certainement enseignée dans la doctrine des Nicolaïtes de Apo 2.

Mais au même titre que ceux qui veulent adhérer à cette fausse doctrine des Nicolaïtes, parce que cet évangile-là leur conviendrait mieux, par rapport à ce que eux désirent comme genre de vie, toute déviation du vrai Evangile pour nier les fondamentaux de la croix, de la foi en Jésus seul, de la grâce, de ce que Jésus est, du renoncement aux œuvres mortes, de la vie de l'Esprit et par l’Esprit, etc… (voir Héb 6:1-2), peut tout aussi bien emmener un vrai chrétien à abandonner la foi, la vraie foi, pour aller se jeter dans ce qui n’est plus le salut, dans ce qui n’est pas la vraie vie éternelle (= être tel que Jésus est), car en s'écartant du vrai Evangile alors on sort du seul chemin qui mène au seul but (= être tel que Jésus = la vie éternelle) et si on ne se remet pas à viser le vrai Jésus, alors on s'écartera du vrai Jésus, pour aller ressembler à autre chose qui n'est pas le vrai Jésus. Il ne s'agit donc pas d'être seulement obéissant à une religion mais il s'agit d'atteindre et viser le seul vrai but = le vrai Jésus, selon le seul chemin qui y mène = le vrai Evangile, selon l'Esprit.
Même dans leur chute, Adam et Eve sont toujours restés obéissants à quelqu'un, ils n'ont pas fomenté eux-mêmes une nouvelle doctrine sur le fruit défendu mais ils ont suivi ce qu'une autre personne leur disait concernant le spirituel, mais cet autre personne (Satan) ne leur disait pas la vérité mais un mensonge, alors Adam et Eve sont sortis de l'obéissance à la parole de Dieu, sont sortis d'être tel que Jésus qui n'a jamais fait que la volonté du Père.
C'est l'obéissance par la foi à Dieu seul qui est le bon chemin et non pas seulement le fait de rester obéissant à quelqu'un (car Dieu veut qu'on lui obéisse, il ne demande pas seulement qu'on soit des êtres obéissants à quelqu'un : donc attention à ceux qui disent que si on est obéissant à un père spirituel alors cela suffit car l'égarement où il nous emmènerait sera la responsabilité du père seulement : voir fiches "Suivre celui qui suit ce que je veux", "Foi, Obéissance et Responsabilité", "La confusion - fiche 2")

Ne minimisons donc pas l’égarement emmené pas de fausses doctrines, comme étant moins grave que l’égarement de chrétiens dans le chemin du péché évident, car très souvent, c’est parce que ces chrétiens égarés ont accepté la fausse doctrine du genre Nicolaïte qui repose sur le fait qu’on pourrait aller au paradis tout en ne suivant pas le chemin du vouloir être tel que Jésus est, car pour eux, la doctrine du salut c’est juste d’échapper à l’enfer, d’aller au paradis, et non pas d’avoir la vraie vie éternelle qui est d’être tel que Jésus est !
Et si nous préférons accepter une nouvelle fausse doctrine plutôt que la vraie doctrine que nous aurions entendue auparavant, alors c'est que nous préférerions, nous aussi, autre chose que ce que Dieu nous propose, autre chose que de ressembler à Christ, autre chose que la vie éternelle que Dieu nous propose.
I Jn 2:24-25 

Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père. Et la promesse qu'il nous a faite, c'est la vie éternelle.
2 Jn 1:9-10
Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut !
 
I Co 15:1-2
Je vous rappelle, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain
.
Héb 2:1
C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles. 

Tout fausse doctrine va emmener à dévier de la doctrine de Christ (de viser le « être tel que Jésus est, par le seul chemin possible ouvert par la croix = la Nouvelle Alliance, qui repose sur le Saint-Esprit en nous »), et se manifestera alors forcément par une déviation manifeste (dans les fruits produits) de la ressemblance de ce que nous sommes, par rapport à ce que Jésus est. Et il ne s’agit pas seulement de ressemblance dans les apparences mais dans notre essence-même : donc c’est à nous de voir si la doctrine que nous suivons nous emmène véritablement à produire en nous, par le fruit-même que produira cette "vérité" sur laquelle nous appliquons notre foi pour la suivre, la vraie vérité de Christ, c'est-à-dire si cette "vérité" se met à produire en nous, d’elle-même, du fruit selon Christ (le fruit de l’Esprit = Gal 5:22, Eph 5:9) , lorsqu’on y applique notre foi, car c’est l’Esprit de Dieu qui produit cette vie en nous (et non pas nos efforts humains qui ne peuvent pas y parvenir en vérité dans notre cœur-même).

II Co 13:5  Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.

 

  1. Conclusion

Ce n’est pas que nous puissions, ici-bas, être parfaits comme Jésus, à un instant T, mais examinons plutôt notre chemin, sincèrement et sans hypocrisie (dans un sens comme dans l’autre), examinons notre « ce que nous étions hier » par rapport à « ce que nous sommes aujourd’hui », et même ce qu’il semble que nous allions devenir demain si nous continuons sur la même lancée, et constatons si cela va vers être de plus en plus tel que Christ ou pas. Et si on constate que ça ne va pas : revenons à Dieu et disons-le lui simplement et sincèrement et il agira pour nous ramener sur le bon chemin, par son Saint-Esprit, si nous acceptons alors de lâcher notre chemin d’égarement qui nous éloignait de plus en plus loin de ce que Jésus est.

Comprenons que l’appel de Dieu à ressembler de plus en plus à ce que Jésus est, est certes un commandement de Dieu, car Dieu veut qu’on comprenne combien c’est primordial pour nous, combien c’est là que Dieu veut qu’on aille (car nous sommes durs d’entendement, avec nos cœurs charnels qui ne voient pas les choses comme Dieu les voit). Mais en fait, ce que Dieu a érigé en commandement face à nos cœurs durs d’entendement, est tout bonnement la vraie bénédiction spirituelle que Dieu veut pour nous = la vraie vie, la vie véritable et éternelle que nous avons perdue avec le péché, avec le fait de se détacher de lui pour suivre notre propre volonté. Dieu veut nous ramener à sa ressemblance, dans ce qu’il a de plus beau en lui = ce que Jésus est, qu’on entre dans une communion d’état avec lui, une communion avec lui de compréhension des choses selon la vérité vraie (et non pas selon une vision erronée ou mensongère), afin qu’on arrive à la communion de volonté avec sa volonté, ce qui nous mettra dans le repos de Dieu, avec Dieu, à vouloir que sa volonté à lui s’accomplisse car on comprendra que c’est véritablement et seulement sa volonté qui est le seul bon chemin d’une vie éternellement parfaite pour tous ceux qui y vivent.

Il ne s'agirait donc pas, non-plus, de vouloir être tel que Christ juste pour, de nouveau, échapper à l'enfer et aller au paradis, mais il s'agit de comprendre combien être tel que Christ est le vrai cadeau, le vrai trésor, la vraie beauté que Dieu a pour nous et qu'il veut pour nous, par pure grâce, par pur amour pour nous et qu'il réserve à ceux qui le veulent (car il ne forcera personne à revêtir ce cadeau sur lui, sur son âme).
Es 48:17-19
Ainsi parle l'Eternel, ton rédempteur, le Saint d'Israël: Moi, l'Eternel, ton Dieu, je t'instruis pour ton bien, Je te conduis dans la voie que tu dois suivre.
Oh! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, Et ton bonheur comme les flots de la mer ; Ta postérité serait comme le sable, Et les fruits de tes entrailles comme les grains de sable ; Ton nom ne serait point effacé, anéanti devant moi.


Es 42:21-23 (voir fiches « 
Paradis de l’Homme vs Paradis de Dieu », « Paradis pour un peuple entier »)
L'Eternel a voulu, pour le bonheur d'Israël, Publier une loi grande et magnifique.
Et c'est un peuple pillé et dépouillé! On les a tous enchaînés dans des cavernes, Plongés dans des cachots ; Ils ont été mis au pillage, et personne qui les délivre ! Dépouillés, et personne qui dise : Restitue !
Qui parmi vous prêtera l'oreille à ces choses ? Qui voudra s'y rendre attentif et écouter à l'avenir ?

 

 

 

PS :
En voulant acquérir le discernement entre le bien et le mal par lui-même (voir le péché originel au Jardin d'Eden), l'homme s'est détaché de la façon dont Dieu, lui, voyait les choses, car c'est en se dirigeant vers la désobéissance à Dieu que l'homme a acquis ce discernement. Et comme il est parfois dit dans la Bible, que les hommes pécheurs ne savaient plus distinguer leur droite de leur gauche, en parlant de leur incapacité à discernement le bon du mauvais, on appréhendera le pourquoi de cette confusion, dans un exemple pratique de la vie courante : si je me dirige au Nord alors ce qui est à ma gauche est l'Ouest et ce qui est à ma droite est l'Est , mais si je me dirige à l'opposé, au Sud, alors je vois l'Est à ma gauche et l'Ouest à ma droite  = selon ce que je vise comme destination spirituelle (être selon Christ ou pas), alors ce qui est bien et ce qui est mal, ne correspondra pas à ce qui me semblera, si mon but est de faire autrement que selon la volonté de Dieu. (exemple : Jésus voulait faire la volonté du Père, alors pour lui, la croix et sa crucifixion était le bien, tandis que Pierre, avec sa façon de voir charnelle et donc opposée à Dieu, ne pouvait pas voir la crucifixion de Jésus comme le bien de Dieu. Et qu'en est-il de notre croix à nous ? Si nous recherchons le bonheur sur terre, alors la croix et la souffrance en Christ que Dieu veut qu'on porte chaque jour pour nous corriger dans la ressemblance en Christ, sera-t-elle vue comme le bien de Dieu pour nous ? - voir Fiches Témoignage et Souffrance , En qui ai-je cru ? ).

PS 2 :    I Co 10:1-14

Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart d'entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert.

Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d'eux, selon qu'il est écrit: Le peuple s'assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir. Ne nous livrons point à l'impudicité, comme quelques-uns d'eux s'y livrèrent, de sorte qu'il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par les serpents. Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par l'exterminateur. Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles.
Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber !
Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter.

C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie. 

Cela pourrait donc se résumer à fuir tout autre chemin que de vouloir tendre vers ce que Christ est, car l'idolâtrie c'est se tourner vers un "dieu" (un pourvoyeur de moyens) qui nous permettra de combler notre propre volonté si on l'écoute et le suit, au lieu de vouloir se tourner vers le chemin (et qui est aussi le but) que Jésus a montré et qui est d'être selon l'essence de Jésus = " Non pas ma volonté mais ta volonté Seigneur ! "

Héb 6:1-8
C'est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux oeuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l'imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. C'est ce que nous ferons, si Dieu le permet. Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie.
Lorsqu'une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu'elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu; mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d'être maudite, et on finit par y mettre le feu.

I Co 10:12 - Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! (par pasteur Steve Raoul)

PS :
Un témoignage que je viens de découvrir aujourd'hui (22/02/2024) et qui confirme qu'il n'y a pas que la porte étroite à passer mais qu'il y a bien aussi un chemin resserré derrière et qu'il nous faut suivre pour aller vers le but (= la vie éternelle = être tel que Jésus pour être en lui, avec lui) qui est la seule destination que nous devions viser.
https://www.chretiens2000.com/2016/09/temoignages-temoignage-de-mort-imminente-joseph.html

(Je le remets ici, afin de ne pas perdre ce témoignage... mais la vidéo du témoignage lui-même est sur le site www.chrétiens2000.com, mais elle est en anglais)

Repost 05/09/2016, 18:21

Témoignage : Expérience de mort imminente - "Je t'ai eu, idiot !"

Témoignage : Expérience de mort imminente - "Je t'ai eu idiot !"

Je me nomme Joseph, je vais partager avec vous mon expérience de mort imminente. Soyez patients, je vais d’abord faire le récit de mon enfance, je crois que lorsqu’on donne un témoignage il faut expliquer d’où on vient pour que les autres comprennent son évolution. C’est mon avis.

J’ai grandi dans une famille de 5 garçons, mes parents travaillaient dur à l’usine pour élever leurs 5 garçons.

Lorsque j’avais 13 ans, un de mes grands frères de 19 ans a souhaité rejoindre les marines en partant pour un camp d’entraînement en Caroline du Nord. Il est parti le 1er décembre, le 3 décembre il était mort. Son corps est arrivé le 6 décembre à la maison, le jour où un autre frère fêtait ses 16 ans.

Nous étions à l’école, une voisine était venue nous chercher. Ma mère pleurait, un prêtre et des marines se trouvaient chez nous. J’étais dans un état de dévastation, mon grand frère était mort au bout de trois jours loin de la famille, à présent, je détestais Dieu.

Je me suis mis à détester Dieu, à détester le corps des marines et à détester la vie en générale. Peu de temps après, à l’âge de 14 ans, j’ai touché à la drogue. Je fumais de la marijuana à l’âge de 14 ans, la cocaïne deux ans après. Autant dire que le divorce d’avec Dieu était consommé. Je me droguais, j’étais aigri, je détestais le monde, je forniquais.

 

En 1983, j’avais tout de même obtenu mon Bac. Mais je n’avais aucune orientation pour ma vie. Aucune carrière en vue, j’étais pessimiste.

En janvier 1986, j’ai arrêté la marijuana, la cocaïne et l’alcool. Je me disais qu’il y’avait quelque chose d’autre que ça. Je voulais autre chose pour ma vie. J’étais malheureux, je cherchais La Vérité.

En juin 1986, j’ai ouvert ma propre boîte de production, je travaillais au domicile de mes parents. C’était ridicule, j’avais deux VCR et une caméra. Mais j’ai commencé tout doucement ma propre carrière, j’ai eu beaucoup de succès. En septembre de la même année, j’étais sobre, j’avais arrêté le sexe hors mariage, la drogue et l’alcool. Je cherchais quelque chose.

J’ai ouvert l'annuaire, j’y ai trouvé une église qui se trouvait dans une autre ville. Le monsieur que j’ai eu au téléphone, m’a dirigé vers une église plus proche. Je ne savais même pas ce que c’était la repentance, pourtant à ce moment-là, j’étais totalement dans un processus de repentance ayant progressivement cessé de pratiquer les choses du monde depuis déjà un an.

 

Lorsque je suis entré dans cette église pour la première fois, c’était un culte de noël. On a demandé si quelqu’un voulait donner sa vie à Christ, à ce moment-là j’ai senti la présence de Dieu à travers mon corps. Je ne dis pas que tout le monde ressent cela, mais j’ai ressenti Dieu qui travaillait en moi, qui m’aimait, qui savait tout ce que j’avais traversé, y compris le fait d’avoir été violé lorsque j'étais enfant. De mes 7 ans à mes 13 ans, j’ai traversé des choses difficiles.

Dieu me faisait comprendre qu’il me soutenait, j’avançais vers l’autel où je me suis entièrement donné à Jésus.

Après cela, j’ai rencontré une chrétienne que j’ai épousé. Aujourd’hui je suis divorcé. J’avais donné ma vie à Christ en décembre 1986, en mai 1987, j’ai rencontré cette femme.  En juillet je lui demandais sa main et en décembre nous étions mariés. Elle était baptiste, une chrétienne née de nouveau.

Ça faisait « bien », j’étais né de nouveau, elle aussi, alors j’ai trouvé que c’était une bonne idée de se marier. J’ai précipité ce mariage que je n’avais pas porté à Dieu dans la prière. Je n’ai pas consulté Dieu avant de prendre un tel engagement, j’étais un bébé spirituel non averti.

Deux enfants sont nés de ce mariage qui a duré 10 ans. Le divorce a été houleux, j’ai perdu une grande maison. J’avais tout perdu, y compris mes finances, bien que le plus important n’ait pas été l’argent. J’ai perdu la relation avec mes enfants, cela m’a beaucoup affecté.

Après le divorce, mon entreprise prospérait toujours, je dois vous dire que j’avais des gros revenus. Les affaires décollaient, j’avais deux BMW, deux Harley Davidson, un jacuzzi dans le jardin, une immense maison et toutes les femmes que je souhaitais.

A cette époque, j’étais beau garçon, j’avais des abdominaux bien tracés, j’étais narcissique, égoïste, je vivais à ma façon et non pour Jésus. Mon pasteur m’avait dit, il m’avait dit que j’étais sauvé de toute façon. Il m’a dit que j’étais sauvé même de mes futurs péchés, et moi je péchais tranquillement, sachant que j'étais pardonné d'avance pour tout ce que je faisais. Je voudrais vous dire que c’est un GROS mensonge.

Je vous dirai plus tard pourquoi. Ne permettez pas qu’un pasteur ou n’importe qui d’autre vous dise des choses pareilles. Lisez la Bible et vous saurez la Vérité.

 

Pour revenir à l’évolution de mon histoire, je péchais et je péchais vraiment comme jamais entre 1997 et 2004 : orgies sexuelles, drogues, alcool, etc.

En juillet 2004 j’étais en couple avec ma copine officielle et avec laquelle je forniquais. Je ne me suis jamais remarié. Je justifiais mes actes. Je servais le monde. Je ne croyais pas à l’enfer. Je trouvais cela ridicule.

 

Voici ce qui m’est arrivé.

Le 25 juillet 2004, je prenais la drogue avec ma copine. J’ai fait une overdose. J’étais dans ce monde à un moment donné, et en deux secondes, j’étais dans une autre dimension. Mon corps était dans le lit, mais mon esprit n’y était plus. Je parcourais la maison allant de pièce en pièce, je me demandais ce qui m’arrivait. C’était extrêmement bizarre. J'étais privé de mon corps, mais errant chez moi.

Je voyais mon téléphone, mais je ne pouvais l’utiliser. Je voyais ma porte d’entrée mais je ne pouvais sortir. J’étais un « esprit » sans comprendre ce qui se passait. Pourtant, je savais que j’avais traversé une dimension, je savais que je n’étais plus comme ma compagne que je voyais dans la chambre, j’ai commencé à croire que j’étais mort. Mais, ce n'était pas encore le cas.

Soudain, une peur m’a envahie. Je savais que j’étais séparé de Dieu. C’était une peur qui n’est pas de ce monde, tant elle est intense. J’avais l’habitude de côtoyer des dealers, des bikers et toutes sortes d’individus marginaux à la recherche de drogue. Je menais une vie à haut risque, je savais ce que c’était la peur, mais là, c’était au-delà de toute chose. C’était un tourment mental, une prison spirituelle.

A un moment donné j’ai regardé une photo de mes enfants, j’ai dit « Je vous aime », j’avais mal, mais je ne pouvais verser aucune larme. Je n’avais aucun amour dans moi, j’étais vide. C’était les ténèbres simplement, l’absence totale de Dieu.

Je n’arrivais pas à avoir une pensée joyeuse. Lorsque j’essayais de me remémorer de bons souvenirs avec mes enfants, quelque chose me ramenait immédiatement aux pensées de peur. Il m’était impossible, interdit de revenir à des souvenirs heureux.

Dieu m’a montré qu’il n’y a pas de repos dans les ténèbres, la Bible le confirme dans ses Écritures et je l’ai vécu. Il n’y a pas non plus de notion de temps. Tu es juste là, tu existes. C’était comme un champ magnétique. Je n’étais plus là, d’un moment à l’autre j’étais dans les ténèbres. Je savais pourquoi j’étais dans cette dimension, je savais que c’était à cause de mes péchés. J’expérimentais de plus en plus la crainte, toute ma conscience m’accusait, je savais exactement pourquoi j’étais là, je ne pouvais plus me cacher derrière des excuses terrestres.

J’essayais quand je le pouvais malgré tout, de dire : « Non, ce n’est pas possible, je ne peux pas me trouver ici, le pasteur m’a dit que j’étais sauvé, mes péchés passés et futurs ne comptent plus. Non Dieu m’aime trop pour permettre que je vienne ici »

 

La dimension de ma détresse était proportionnelle aux péchés que j’avais commis, et je le sentais. Je me suis souvenu que j’avais une Bible dans une pièce. J’ai essayé d’ouvrir la Bible, pour parler à Dieu, chercher quelque chose qui puisse me sortir de là, mais les pages étaient vides !!!

J’ai compris ce que voulait dire, la séparation éternelle d’avec Dieu. Je me suis écrié : « Mon Dieu je suis en enfer !!! »

J’étais dans cet état d’entre deux mondes. Pourtant, je savais que c’était le début de l’enfer et je savais pourquoi j’y étais, c’était à cause de mes péchés non pardonnés de ma non-repentance quotidienne, à cause de tous mes « bons péchés », j’irai pour l’éternité en enfer. J’avais si peur !

Je me disais que si je confessais à haute voix, cela scellera ma foi. Je savais qu’une fois sorti de ma maison, c’était le vrai enfer qui m’attendait. J’essayais de rattraper les choses, de m’approcher de Dieu, mais je n’y arrivais pas. Je sais que je n’étais pas encore en Enfer, mais je sais que j’étais dans la première dimension, que j’avais commencé à mourir dans le lit et je savais que l’étape d’après était l’enfer. Mais, c’était déjà insupportable, une expérience terrifiante. La séparation éternelle d’avec Dieu c’est quelque chose qui est marquée, enseignée dans la Bible, et l’on n’y prend pas garde.

(Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas. Luc 13:24 )

 

Ce que je veux vous dire c’est que j’ai goûté à la séparation d’avec Dieu. C’est horrible, il n’y a plus de bien, plus de repos, juste un état de peur constante. J’étais prisonnier de cet état. Des tourments sans but, de l’isolement. Puis j'ai clairement entendu une voix démoniaque me dire :

- Je t’ai eu idiot !

J’ai vu et lu quelques témoignages de personnes ayant vécu des expériences similaires, lorsque les gens racontent qu'ils ont entendu les démons rire et se moquer d'eux, je l’ai vécu. Celui-là riait et se moquait de moi en répétant :

- Je t’ai eu idiot !

Il riait d’une façon vraiment démoniaque. J'ai senti que je m’approchais de la mort, c’est réel, l’enfer est réel. J’y étais attendu ! Ma peur grandissait toujours, c’était fini, tout était terreur. J’essayais dans des derniers élans de faire appel à Jésus : « Jésus sauve-moi, s’il te plaît sauve-moi d’ici ! »

Il n’est pas venu me sauver. Il m’a laissé là dans cet état là pour une raison. Il voulait que je me rende compte de ce que ça voulait vraiment dire être oublié par Dieu, que j’expérimente et que j’atteste que l’enfer existe, et qu’elle est faite pour tous ceux qui vivent dans le péché sans se repentir. Soudain, j’ai dit : « Je choisis la vie » !

Je ne savais même pas que c’était dans la Bible, je l’ai su après. Mais je ne sais pas pourquoi j’ai prononcé ces mots : Je choisis la vie !

(J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. Deutéronome 30:19)

 

A ce moment je revenais dans mon corps et j'ai eu une vision des gens sur la Terre, je me suis dit : « Seigneur tous ces gens ne se doutent même pas de ce qui existe de l’autre côté ! »

Nous menons nos vies, nous cherchons des excuses à tout, mais il existe un Paradis et il existe un Enfer. Je n’ai rien vu du Paradis, mais ça m’a suffi d’avoir un petit goût d’Enfer. J’ai la foi, je n’ai pas besoin de voir le Paradis pour savoir qu’il existe. La plupart des gens savent que le Paradis existe, mais l'enfer est nié.

Dieu n’a pas jugé bon de me montrer le Paradis, car dans mon cas, ce n’était pas nécessaire. Je sais que Jésus est réel, qu’il est mort à la Croix pour moi. 

Lorsque je suis revenu à moi dans mon corps, j’avais froid, je transpirais en même temps, j’étais blanc comme un fantôme selon ma copine. Elle était assise au pied du lit, elle riait en me demandant :

- Est-ce que ça va ? Tu es couché depuis un moment, on dirait que tu as vu un fantôme !

Je l’ai regardé droit dans les yeux, je ne riais pas du tout :

- Écoute moi, toi et moi c’est fini ! Nous vivons dans la fornication, dans le péché !

 

J’ai ramassé toute la drogue de la maison pour la jeter dans les toilettes cela a pris 20 ou 30 minutes. Je suis resté 2 mois au lit !

Je méditais sur ce que j’avais vécu, la réalité des démons. Nous ne luttons pas contre des êtres humains, mais contre des démons qui nous détestent. Puis Dieu m’a dit :

- Jésus est mort pour que tu obtiennes gratuitement le pardon, repens-toi sinon tu iras directement en enfer.

C’était puissant, je n’arrivais pas à croire que j’étais revenu de cet état. Dès lors j’ai demandé pardon à toutes les personnes que j’avais offensées par le passé, autant que cela eut été possible, je me suis réconcilié avec tout le monde. Je faisais ce qui est bien, ce que Dieu attendait de moi.

 

Ceci est une part importante de mon témoignage.

3 ans après cela, je me suis rendu au cinéma pour assister au film Chambre 1408. A un moment un personnage (interprété par John Cusack) ayant perdu la foi, confronte Dieu dans une chambre d’hôtel et il vit une expérience similaire à la mienne. Lorsque j’ai vu cela, j’ai eu des frissons. Ce film est sorti 3 ans après ma propre expérience !

Le plus important vraiment, c’est que vous lisiez la Bible pour savoir la Vérité, ne laissez aucun pasteur ni personne à l’église ou sur YouTube, vous dire que vous êtes sauvé une fois pour toute et que Dieu ne compte plus vos péchés passés, présents et futurs. Chaque péché compte, et il n’est effacé que lorsqu’on se repent. Le contraire est un mensonge de Satan pour que les chrétiens vivent dans le péché alors que la Bible leur demande clairement de faire le contraire.

 

En 1986, le pasteur m’avait dit :

« Joseph tu es à présent sauvé de tes péchés passés, présents et futurs. Le Saint-Esprit t’a scellé c’est pour de bon ».

J’ai cru en ce mensonge, je n’ai porté aucun fruit. J’ai forniqué, je me suis drogué, j’ai été ivrogne, j’ai trompé, j’ai volé, j’ai été un grand pécheur. Et pour le pasteur, j’irai au Paradis ?! Dieu m’a montré le contraire !!!

Il m’a montré ce que signifiait la mort de Jésus pour moi. Il m’a fait comprendre que sans repentance personne ne va au Paradis.

Prenez mon témoignage comme vous le voulez. Pour ceux qui croient qu’un chrétien puisse aller en enfer, c’est bien, pour les autres lisez votre Bible. Jésus n’a jamais dit que les chrétiens iraient d'office au Paradis, il leur a enseigné à fuir le péché, car il ne veut pas qu’on périsse.

Mon pasteur était en train de m’envoyer en enfer. J’ai cru à son mensonge. Mais c’est fou comment on peut être trompé ! En tout cas, Dieu est intervenu, cela a changé ma vie, je ne me drogue plus, je ne bois plus, j’éprouve de la joie à servir Jésus, j’essaye de faire connaitre Jésus, je suis un semeur de graines. J’essaye de faire comprendre à ceux qui ont accepté Jésus qu'il faut aussi vivre selon Jésus. Si on pèche il faut absolument se repentir, c’est ce que la Bible enseigne.

 

1 Jean 2:1

Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.

Jean 5:14

Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit :

- Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu'il ne t 'arrive quelque chose de pire.

Jean 8:11

(…) Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus.

Luc 6:46

Pourquoi m 'appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ?

Romains 6:23

Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

1 Corinthiens 15:56

L'aiguillon de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi.

Matthieu 7:22-24

Plusieurs me diront en ce jour-là :

- Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?

Alors je leur dirai ouvertement :

- Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité.

C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc.

Philippiens 2:12

Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent

© Témoignage : Expérience de mort imminente - "Je t'ai eu idiot !" - C2000


Source: https://www.chretiens2000.com/2016/09/temoignages-temoignage-de-mort-imminente-joseph.html

 

 

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