La Confusion - Fiche 2

Le Bon Berger : les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers.

La Confusion - Fiche 2

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Un Exemple vécu de Confusion

Je ne suis pas pour l'analyse systématique des rêves, avec la déviation que cela peut produire à vouloir toujours donner une explication spirituelle ou autres à tous les rêves. Mais il est comme même dit que certains auront des visions/songes ou que Dieu peut aussi parler par des songes.

Actes 2:17 Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes.

Nb 12:6 Et il dit: Écoutez bien mes paroles! Lorsqu'il y aura parmi vous un prophète, c'est dans une vision que moi, l'Éternel, je me révélerai à lui, c'est dans un songe que je lui parlerai.

Tout comme il est dit aussi que certains ont des songes mensongés :
Jé 23:25-32  Ne suis-je un Dieu que de près, dit l'Éternel, Et ne suis-je pas aussi un Dieu de loin?Quelqu'un se tiendra-t-il dans un lieu caché, Sans que je le voie? dit l'Éternel. Ne remplis-je pas, moi, les cieux et la terre? dit l'Éternel. J'ai entendu ce que disent les prophètes Qui prophétisent en mon nom le mensonge, disant: J'ai eu un songe! j'ai eu un songe! Jusques à quand ces prophètes veulent-ils prophétiser le mensonge, Prophétiser la tromperie de leur coeur? Ils pensent faire oublier mon nom à mon peuple Par les songes que chacun d'eux raconte à son prochain, Comme leurs pères ont oublié mon nom pour Baal. Que le prophète qui a eu un songe raconte ce songe, Et que celui qui a entendu ma parole rapporte fidèlement ma parole. Pourquoi mêler la paille au froment? dit l'Éternel. Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit l'Éternel, Et comme un marteau qui brise le roc? C'est pourquoi voici, dit l'Éternel, j'en veux aux prophètes Qui se dérobent mes paroles l'un à l'autre. Voici, dit l'Éternel, j'en veux aux prophètes Qui prennent leur propre parole et la donnent pour ma parole. Voici, dit l'Éternel, j'en veux à ceux qui prophétisent des songes faux, Qui les racontent, et qui égarent mon peuple Par leurs mensonges et par leur témérité; Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d'ordre, Et ils ne sont d'aucune utilité à ce peuple, dit l’Éternel.

C'est pour cela qu'il faut examiner à la lumière de la Parole, la Bible, comme le faisait les béréens qui examinaient chaque dire de Paul et Silas à la lumières des Ecritures  = « pour voir si ce qu'on leur disait était exact »

Actes 17:10-11 Aussitôt les frères firent partir de nuit Paul et Silas pour Bérée. Lorsqu'ils furent arrivés, ils entrèrent dans la synagogue des Juifs. Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact.

Mais malgré le fait qu'il puisse y avoir des propos pseudo-prophétiques qui soient mensongés, il est dit, dans la Bible, de ne pas mépriser pour autant les prophéties mais plutôt d'examiner et de faire le tri :  I Th 5:20-22 Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon; abstenez-vous de toute espèce de mal

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Ainsi que chacun juge ce qui m'est arrivé il y a plus de 10 ans et justement, ce qui m'est arrivé est en relation directe avec le faite d'examiner et de ne pas tout « gober » parce que ça « sonne chrétien » !

Tout commence par ce passage qui me posait problème car je n'arrivais pas à comprendre pourquoi Dieu avait puni l'homme de Dieu plutôt que le vieux prophète qui lui avait menti :

I Rois 13:1-32
Voici, un homme de Dieu arriva de Juda à Béthel, par la parole de l'Éternel, pendant que Jéroboam se tenait à l'autel pour brûler des parfums. Il cria contre l'autel, par la parole de l'Éternel, et il dit: Autel! autel! ainsi parle l'Éternel: Voici, il naîtra un fils à la maison de David; son nom sera Josias; il immolera sur toi les prêtres des hauts lieux qui brûlent sur toi des parfums, et l'on brûlera sur toi des ossements d'hommes!
Et le même jour il donna un signe, en disant: C'est ici le signe que l'Éternel a parlé: Voici, l'autel se fendra, et la cendre qui est dessus sera répandue.
Lorsque le roi entendit la parole que l'homme de Dieu avait criée contre l'autel de Béthel, il avança la main de dessus l'autel, en disant: Saisissez le! Et la main que Jéroboam avait étendue contre lui devint sèche, et il ne put la ramener à soi. L'autel se fendit, et la cendre qui était dessus fut répandue, selon le signe qu'avait donné l'homme de Dieu, par la parole de l'Éternel.
Alors le roi prit la parole, et dit à l'homme de Dieu: Implore l'Éternel, ton Dieu, et prie pour moi, afin que je puisse retirer ma main. L'homme de Dieu implora l'Éternel, et le roi put retirer sa main, qui fut comme auparavant.
Le roi dit à l'homme de Dieu: Entre avec moi dans la maison, tu prendras quelque nourriture, et je te donnerai un présent. L'homme de Dieu dit au roi: Quand tu me donnerais la moitié de ta maison, je n'entrerais pas avec toi. Je ne mangerai point de pain, et je ne boirai point d'eau dans ce lieu-ci; car cet ordre m'a été donné, par la parole de l'Éternel: Tu ne mangeras point de pain et tu ne boiras point d'eau, et tu ne prendras pas à ton retour le chemin par lequel tu seras allé. Et il s'en alla par un autre chemin, il ne prit pas à son retour le chemin par lequel il était venu à Béthel.

Or il y avait un vieux prophète qui demeurait à Béthel. Ses fils vinrent lui raconter toutes les choses que l'homme de Dieu avait faites à Béthel ce jour-là, et les paroles qu'il avait dites au roi. Lorsqu'ils en eurent fait le récit à leur père, il leur dit: Par quel chemin s'en est-il allé? Ses fils avaient vu par quel chemin s'en était allé l'homme de Dieu qui était venu de Juda. Et il dit à ses fils: Sellez-moi l'âne. Ils lui sellèrent l'âne, et il monta dessus. Il alla après l'homme de Dieu, et il le trouva assis sous un térébinthe. Il lui dit: Es-tu l'homme de Dieu qui est venu de Juda? Il répondit: Je le suis. Alors il lui dit: Viens avec moi à la maison, et tu prendras quelque nourriture. Mais il répondit: Je ne puis ni retourner avec toi, ni entrer chez toi. Je ne mangerai point de pain, je ne boirai point d'eau avec toi en ce lieu-ci; car il m'a été dit, par la parole de l'Éternel: Tu n'y mangeras point de pain et tu n'y boiras point d'eau, et tu ne prendras pas à ton retour le chemin par lequel tu seras allé.
Et il lui dit: Moi aussi, je suis prophète comme toi; et un ange m'a parlé de la part de l'Éternel, et m'a dit: Ramène-le avec toi dans ta maison, et qu'il mange du pain et boive de l'eau. Il lui mentait.
L'homme de Dieu retourna avec lui, et il mangea du pain et but de l'eau dans sa maison. Comme ils étaient assis à table, la parole de l'Éternel fut adressée au prophète qui l'avait ramené. Et il cria à l'homme de Dieu qui était venu de Juda: Ainsi parle l'Éternel: Parce que tu as été rebelle à l'ordre de l'Éternel, et que tu n'as pas observé le commandement que l'Éternel, ton Dieu, t'avait donné; parce que tu es retourné, et que tu as mangé du pain et bu de l'eau dans le lieu dont il t'avait dit: Tu n'y mangeras point de pain et tu n'y boiras point d'eau, -ton cadavre n'entrera pas dans le sépulcre de tes pères.
Et quand le prophète qu'il avait ramené eut mangé du pain et qu'il eut bu de l'eau, il sella l'âne pour lui. L'homme de Dieu s'en alla: et il fut rencontré dans le chemin par un lion qui le tua. Son cadavre était étendu dans le chemin; l'âne resta près de lui, et le lion se tint à côté du cadavre. Et voici, des gens qui passaient virent le cadavre étendu dans le chemin et le lion se tenant à côté du cadavre; et ils en parlèrent à leur arrivée dans la ville où demeurait le vieux prophète.
Lorsque le prophète qui avait ramené du chemin l'homme de Dieu l'eut appris, il dit: C'est l'homme de Dieu qui a été rebelle à l'ordre de l'Éternel, et l'Éternel l'a livré au lion, qui l'a déchiré et l'a fait mourir, selon la parole que l'Éternel lui avait dite. Puis, s'adressant à ses fils, il dit: Sellez-moi l'âne. Ils le sellèrent, et il partit. Il trouva le cadavre étendu dans le chemin, et l'âne et le lion qui se tenaient à côté du cadavre. Le lion n'avait pas dévoré le cadavre et n'avait pas déchiré l'âne. Le prophète releva le cadavre de l'homme de Dieu, le plaça sur l'âne, et le ramena; et le vieux prophète rentra dans la ville pour le pleurer et pour l'enterrer. Il mit son cadavre dans le sépulcre, et l'on pleura sur lui, en disant: Hélas, mon frère!
Après l'avoir enterré, il dit à ses fils: Quand je serai mort, vous m'enterrerez dans le sépulcre où est enterré l'homme de Dieu, vous déposerez mes os à côté de ses os. Car elle s'accomplira, la parole qu'il a criée, de la part de l'Éternel, contre l'autel de Béthel et contre toutes les maisons des hauts lieux qui sont dans les villes de Samarie.

Quand on lit cette histoire en s’intéressant plus particulièrement au sort de l'homme de Dieu, on ne comprend pas pourquoi Dieu a puni l'homme de Dieu alors que c'est le vieux prophète qui lui a menti.

On pourrait se dire que c'est injuste, c'est la faute du vieux prophète qui lui a menti. L'homme de Dieu avait une véritable raison de ne pas être parti sans se retourner car c'était quand même un véritable prophète et qui plus est, un vieux prophète, donc un prophète avec une certaine renommée de prophète : qui n'aurait pas pu se faire avoir alors ?

De plus, ce vieux prophète, lui, a menti tandis que l'homme de Dieu, somme toute, n'a fait que revenir en arrière et a juste bu et mangé, ce qui semble quand même moins grave que ce péché de mensonge et d'hypocrisie du vieux prophète qui a délibérément tromper l'homme de Dieu.

Et pour finir, c'est ce vieux prophète qui a menti à l'homme de Dieu qui sera utilisé par Dieu pour condamner l'homme de Dieu…

Vraiment, quand on est jeune converti, on se dit que Dieu est sévère envers les uns et peu regardant avec d'autres à la lecture de ce passage…

Je voulais donc un l'éclaircissement quant à ce passage qui est « bizarre », quant à la notion de justice, pour un homme qui n'est pas encore éclairé par Dieu. Pourquoi la Bible nous laisse-t-elle ce passage dérangeant au niveau de notre conception de la justice ?

Alors j'ai vécu une des plus étranges expériences surnaturelles qui me soient arrivées :

Première étape :

Un soir, j'ai fait un rêve étrange et, à vrai dire, pas tellement agréable.

Il y avait dans mon rêve une ambiance bizarre avec une lumière mais une lumière faiblarde et bleuâtre vraiment inquiétante, comme la lumière des films d'Alien ou autre : la lumière est là mais elle n'éclaire pas vraiment l’endroit mais elle est même plutôt angoissante. Et je vois un rebord de fenêtre et sur ce rebord de fenêtre, il y a une personne qui semble calme, assise tranquillement sans bouger. Je décide alors de m'approcher et dans mon rêve, je ne sais pas pourquoi, c'est comme si je pensais que ça devait être Jésus qui attendait. Je m'approche donc de plus en plus et d'un coup, je lance l'interrogation, comme si je demandais à la personne qui elle était : « Jésus ? » (avec un Point d'interrogation. Je demandais donc à cette personne sur le rebord de la fenêtre si elle était bien Jésus, mais plutôt comme une question anodine, sans avoir la sensation que la réponse pouvait être autre chose que "oui"…, sans être dans un réel état de suspicion mais comme j'aurais pu dire : « ça va ? »)

Et là, cette personne sur le rebord de la fenêtre se met à s'agiter dans tous les sens comme quelqu'un qui se ferait électrocuter. Et sur un sentiment de surprise et de malaise, de répulsion et d'inquiétude, je me réveille.

J'ai essayé de savoir, de comprendre ce que cela voulait dire car c'était un rêve spécial car tout au long de ce rêve, comme l'ambiance était angoissante, j'essayais de me réveiller mais je n'y parvenais pas et je savais que tout se passait en rêve mais je ne pouvais pas « éviter ce rêve ». Mais je n'ai pas compris, malgré mes essais, ce que ce rêve pouvait signifier dans ma vie. J'ai donc pensé qu'il y aurait une explication qui me sera donné plus tard…

Or, peu de temps après, moins d'un mois après, je pense, j'ai compris que ce rêve était, en fait, comme un avertissement de ce que j'allais vivre ensuite.
Et donc, peu de temps après, j'ai vécu la vraie histoire que ce premier rêve illustrait :

Deuxième étape

C'était encore une nuit, pendant mon sommeil mais cette fois-ci, je me suis réveillé pendant la nuit (ou tout du moins, je vivais cette histoire en pensant véritablement que je m'étais réellement réveillé, alors qu'on verra, à la fin, qu'en fait, je vivais cette histoire, je pense, en esprit ou en songe vraiment si réaliste qu’il m'a fait penser que j'étais réellement réveillé.)

Donc je me suis « levé ». Il y avait "quelqu'un" ou plutôt un je devrai dire une "entité" au pied de mon lit. Je ne le voyais pas distinctement mais je savais qu'il y avait "quelqu'un" au pied de mon lit, assis sans bouger. Et c'est comme si je savais (ou entendais?) que cette personne m'attendait et me demandait : "suis-moi, si tu veux porter ta croix et te battre pour le salut des âmes…Il faut que tu me suives car le moment est venu que tu souffres pour mon œuvre, pour le salut des âmes… (Enfin je ne me souviens plus exactement les mots mais c'était cette idée : tu vas porter ta croix, le temps est venu… maintenant suis-moi, pour vraiment oeuvrer pour moi….)

Alors cette invitation sonnait tellement comme le « suis-moi » que Jésus disait dans la Bible à ses disciples, qu'il ne m'est pas du tout venu à l'esprit de comprendre, de savoir réellement qui était celui qui me disait « suis-moi »… malgré le rêve que j'avais fait quelques temps avant (et je n'y pensais d'ailleurs absolument plus).

J'étais même excité en me disant "ça y est je vais faire du vrai travail pour Jésus, pour Dieu, je suis en train de vivre un appel extraordinaire". 
Pour moi, c'était génial : j'ai donc accepté, après une petite hésitation quand-même, car j'avais cependant un barrage dans le cœur mais que je prenais pour de la crainte, de la peur de m'engager à fond pour le Seigneur. J'ai donc accepté et dis "oui, je vais faire ton œuvre, je vais te suivre Seigneur".  Et la "personne" qui était au pied de mon lit,  a alors disparu.

Je me suis alors dit « waouh ! super !» et je me suis dit aussi qu'il fallait que je me recouche mais c'est alors que je me suis réveillé et que j'ai alors réalisé, qu'en fait, je n'étais pas réveillé et que je n'avais pas vécu cela réellement réveillé, éveillé mais en songe (ou peut-être en esprit), alors que je pensais avoir vécu cela dans la « réalité concrète ».

(Remarque : après le dénouement de tout ça, plus tard, je me suis souvenu que la "personne",  celle qui était au pied de mon lit, avait une « atmosphère » glaciale et vraiment pas chaleureuse, une présence froide et distante… Mais ça, ça ne m'a marqué qu'après le dénouement de tout ça…)

Ensuite, pendant toute la semaine qui a suivi mon « engagement », j'avais une douleur, pas une douleur physique mais comme une langueur, une tristesse, une peine dans mon cœur. J'étais comme blessé dans mon cœur mais je me disais que mon combat pour les hommes, pour l'œuvre de Dieu commençait et qu'il fallait que je porte ma croix… A noter que pour moi, à cette époque, j’avais donc une fausse notion de ce que signifie « porter sa croix ». Pour moi, à cette époque, j’étais encore inconsciemment dans l’erreur de croire que porter sa croix signifie souffrir pour l'œuvre de Dieu, souffrir réellement, être dans la douleur, etc.… = J'avais donc une fausse conception de ce qu'est la croix dans la vie d'un disciple de Jésus, donc je ne pouvais rien remarquer d'anormal dans ce que je vivais alors…

Or, à cette époque, j'avais l'habitude de prier dans un petit groupe de prières et lors de la réunion habituelle que nous avions ensemble, l'atmosphère de la réunion était pensante dès le début et je ne parvenais pas à entrer en prière. Alors une sœur qui priait m'a dit : « Brice, ça ne va pas, y'a quelque chose qui ne va pas ? » Ce à quoi je réponds que non, car pour moi, dans mon intérieur, j'étais quelqu'un qui avait décidé de suivre « le chemin de la croix », de s'engager dans le vrai combat…

Et je gardais le secret de cet engagement car c'était quelque chose de « précieux » de « très spirituel » etc.… Pourtant je ne parvenais pas à entrer dans la prière. J'aurais pu faire semblant de prier mais comme je n'aimais pas les prières dans lesquelles on fait semblant de dire des choses alors qu'on en a rien à faire, je me suis donc abstenu de prier. C'est alors qu'une autre sœur m'a juste dit une phrase, alors que personne ne savait ce que j'avais vécu car je ne l'avais dit à personne. Et cette phrase, je m'en souviens encore : « Brice, as-tu reconnu le bon berger ?"

Alors c'est comme si mes yeux s'ouvraient : j'ai en un instant quasiment résumé toute la Bible, tout ce que je savais de Jésus, ce que « le bon berger » était dans la Bible, ce que Jésus m'avait laissé comme descriptif de ce qu'il est dans sa Parole et, sans considérer mon envie d'être quelqu'un qui aurait vécu quelque chose de très spirituel l'autre nuit, j'ai tout de suite compris que cette personne qui était au pied de mon lit n'avait aucun trait, aucune « substance », aucune « essence » de ce qu'est mon bon berger Jésus.

Je n'avais même pas pensé à demander à cet être qui il était, ni s'il était Jésus. Je l'avais suivi parce qu'il y avait des mots qui sonnait comme ceux de la Bible et que cela m'était agréable de penser que j'oeuvrais (soi-disant) pour le salut des âmes et pour l'oeuvre de Christ mais je n'avais en rien considérer ce qui émanait de ce que cette "personne", cette "entité" était ( = froid, glacial, distant et méprisant… Si quelqu'un a vu le film de Luc Besson, Jeanne d'Arc et a vu cet être qui se faisait passer pour Jésus alors que, dans le film, c'était le diable, alors vous pourrez imaginer l'atmosphère qui émanait de cet être au pied de mon lit. Je ne dis absolument pas de regarder ce film qui doit alors certainement avoir des racines pas chrétienne du tout, voire diabolique, mais c'est juste pour que ceux qui l'ont déjà vu puisse saisir ce qui émanait de cet être qui était au pied de mon lit, l’autre soir).

Ainsi la soeur qui priait avec nous m'avait posé la question « Brice, as-tu reconnu le bon berger ?".
La question était simple et la réponse devait être aussi simple, tout comme l'Évangile est simple pure et vrai : qui est Jésus, quel est la « substance, l’essence profonde » de Jésus et cela dans tout ce qui est dit dans la Parole en entier ? Il s'agissait d'être simplement vrai quant à ce trait, cette révélation de Jésus : « le bon berger ».

Et comme cet être, de l'autre nuit, ne collait pas du tout avec ce que je connaissais avec vérité et simplicité de mon bon berger, je n'ai eu qu'une seule chose à dire : « j'annule mon engagement et romps ce que j'ai dit car je veux suivre mon bon berger et aucun autre » (Enfin j'ai dit quelque chose comme ça, car ça, je ne m'en souviens plus exactement…) Et instantanément, la douleur, la langueur dans mon cœur s'était évanouie.

Alors qu'est-ce que cette expérience a à voir avec l'histoire du vieux prophète qui ment à l'homme de Dieu qui sera puni alors pour avoir désobéi à Dieu en préférant écouter ce que le vieux prophète lui dit ?

Un don prophétique m'a été donné le dimanche d'après, dans l'église : « j'ai permis que tu vives cette expérience pour ce que tu auras à faire ensuite ».

Et l'enseignement de mon expérience et du passage de I Rois13:1-32 nous donnent alors un avertissement à nous, chrétiens, qu'il faut qu'on garde :

Ceux qui nous disent des choses sont responsables de ce qu'ils disent et devront rendre compte devant Dieu de ce qu'ils nous ont dit (en vérité ou un mensonge) mais les gens qui écoutent sont responsables de ce qu'ils laissent entrer dans leur cœur.

= Nous sommes responsables de ce que nous acceptons de croire, de ce que nous acceptons de prendre pour la vérité. Nous n'avons pas à tout accepter en nous basant sur la « réputation spirituelle » d'un homme, combien même cet homme serait un prophète avec une réelle réputation de prophète.

Nous n'avons pas à suivre toute doctrine qui sortirait de la bouche d'un homme qu'on connaît avoir une réelle et bonne réputation d'homme de Dieu.

Non ! Nous sommes et serons responsables devant Dieu de ce que nous avons accepté comme vérité ou pseudo-vérité dans notre cœur. (Prov 4:23 "Garde ton coeur plus que tout autre chose, car de lui viennent les sources de la vie")

C'est pour ça que l'homme de Dieu avait été châtié car il a accepté les mensonges du vieux prophète en se basant sur la réputation de prophète de cet homme alors que Dieu avait parlé à l'homme de Dieu pour lui donner des instructions très précises.

Et mon expérience aussi est un témoignage pour dire de ne pas accepter comme parole d'Evangile tout ce qui sonne et ressemble à l’Évangile, sans même examiner et authentifier ce qui est dit, en se basant sur la Parole (sur toute la Parole et non pas sur des bouts de verser sortis de leur contexte et du contexte général de la Parole).

Nous sommes responsables de ce que nous acceptons dans le cœur, de ce que nous acceptons de prendre pour vérité.

Même l'apôtre Paul disait de lui-même et des autres apôtres :

Gal 1:8–9  Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème!

Car la Bible dit encore à propos de Satan :  II Co 11:14  Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière

Ainsi le Proverbe 4:20-23  où il est dit de garder son cœur plus que tout autre chose est aussi vrai quand il s'agit de garder et de reconnaître la « vraie vérité » mais aussi quand il s'agit de repousser les « fausses pseudo-vérités »

Dieu nous dit d'éprouver les esprits et ce n'est pas ce que j'avais fait :
I Jn 4:1   Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.

Et Dieu dit qu'il nous donne la sagesse si on lui demande simplement et avec foi
Jacq 1:5-6    Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu'il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre.

Jésus reconnaît la qualité de l'église d’Éphèse qui a éprouvé ce qui se disent apôtres et qui ne le sont pas mais sont des menteurs
Apo 2:2  Je connais tes oeuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs;

Il est dit des Béréens qu'ils examinaient les dires de Paul et Silas (sans s'appuyer sur la réputation de Paul et Silas), par rapport à ce qui était écrit dans les écritures pour voir si cela ne déviait pas (Paul et Silas n'ont absolument pas critiqué cette attitude)

Donc comment Dieu nous reprocherait maintenant, dans les temps de la fin où la séduction sera de plus en plus forte et de plus en plus subtile, d'examiner et d'éprouver les doctrines, les enseignements, les prophéties, etc.…

Non, Dieu n'a pas reproché à Gédéon d'avoir demandé un premier signe pour être sûr que c'était bien Dieu qui avait parlé :  Jg 6:17  Gédéon lui dit: Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, donne-moi un signe pour montrer que c'est toi qui me parles.
puis Gédéon a encore demandé 2 signes consécutifs avec la toison pour éprouver ce qu'il avait entendu et Dieu ne lui a pas reproché mais il a exaucé les deux demandes de confirmation de Gédéon.

Ainsi on voit que Dieu ne nous reprochera pas d'examiner, d'éprouver, avant d'accepter des choses comme la vérité. Mais Dieu n'acceptera plutôt pas notre négligence quant à la nécessité de savoir où est la vraie vérité.
Ne soyons pas naïfs et crédules mais mettons du zèle à vouloir, à désirer, la vérité vraie.

Un vrai diamantaire va mettre du zèle à apprendre à reconnaître un vrai diamant d'un faux diamant car la valeur est dans le vrai diamant, pas dans le faux. Donc un diamantaire, s'il veut durer dans son métier, va vraiment apprendre à bien reconnaître le vrai. Il en va de sa survie en tant que diamantaire et le diamantaire va examiner les pierres qu’on lui amène sans se fier à la réputation des gens qui lui proposent des pierres aussi brillantes que puissent paraître ces pierres.

Alors pourquoi les chrétiens négligeraient d'examiner les dires, les paroles des enseignements qui leurs sont proposés, pour discerner entre la vérité vraie et les mensonges habiles et rusés ?

Notre âme ne vaut-elle pas plus qu'un diamant ?

Rappelons nous ce que Dt 13:1–5 dit : même si un prétendu prophète fait des choses miraculeuses mais que c'est pour nous éloigner de Dieu, alors il ne faut pas suivre ce prophète.
S'il s'élève au milieu de toi un prophète ou un songeur qui t'annonce un signe ou un prodige, et qu'il y ait accomplissement du signe ou du prodige dont il t'a parlé en disant: Allons après d'autres dieux, -des dieux que tu ne connais point, -et servons-les! tu n'écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c'est l'Éternel, votre Dieu, qui vous met à l'épreuve pour savoir si vous aimez l'Éternel, votre Dieu, de tout votre coeur et de toute votre âme. Vous irez après l'Éternel, votre Dieu, et vous le craindrez; vous observerez ses commandements, vous obéirez à sa voix, vous le servirez, et vous vous attacherez à lui. Ce prophète ou ce songeur sera puni de mort, car il a parlé de révolte contre l'Éternel, votre Dieu, qui vous a fait sortir du pays d'Égypte et vous a délivrés de la maison de servitude, et il a voulu te détourner de la voie dans laquelle l'Éternel, ton Dieu, t'a ordonné de marcher. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.

Donc ce n'est pas la puissance ou le fait que la personne soit un prétendu prophète (réputation spirituelle) qui compte mais c'est de connaître la voix, le chemin de Dieu, de connaître Dieu déjà, qui va nous garder de suivre cet homme (si toutefois on a envie de suivre Dieu, bien sûr…)

C'est aussi ce que Jésus enseigne lorsqu'il dit que les brebis ne suivront pas une autre voix que la voix du berger car elle connaît savoir : Jn 10:1-5   En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers.

Donc l'important c'est de connaître Dieu, de savoir qui est Dieu : ce qui évitera de nous faire égarer par la confusion qui dit « Dieu » ou « Jésus » alors qu'il ne s'agit pas de Dieu, qu’il ne s'agit pas de Jésus selon ce qu'il est vraiment, en vérité.

D'où le conseil précieux de lire sa bible !!!

Car comment connaître ce que Dieu est ? Comment reconnaître la voix du bon berger ?

Attention :
Ne « «psychotons » pas non plus, en ayant toujours peur de ne pas pouvoir reconnaître la vérité, car c'est Dieu qui nous révèle, qui nous guide .
(Remarque: pour ma part, dans mon expérience, c'est Dieu qui m'a gardé ! Moi-même, je n’'ai pas du tout été capable de me garder de la chute...)

Mais Dieu veut qu'on grandisse et qu'on apprenne à ne pas tomber toujours dans le même piège afin d'avancer et d'apprendre de nouvelles choses sur lui.

Mais c'est bien Dieu qui nous garde, soyons donc à son écoute et que cela ne soit pas une raison de « psychoter » sur le fait qu'il faille savoir discerner (car on n'en est pas capable par nous-mêmes mais seulement par le Saint-Esprit) mais que ce soit plutôt une raison pour nous tourner vers Dieu et lui demander : je veux te connaître plus, je veux connaître davantage ta voix, ta Parole !

Il s’agit donc de ne pas être naïf et négligent en se fiant ou en mettant sa confiance dans un homme, combien même cet homme serait un grand homme de Dieu car Dieu ne veut pas qu’on mette sa confiance dans un homme mais en Lui seul (Jér 17 :5 Ainsi parle l'Éternel: Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l'Éternel! ) et aussi car les hommes ne sont pas à l’abri de tomber un jour donc les hommes ne sont pas à l’abri de nous entraîner dans une mauvaise voie (même David a chuté, même Moïse a fait un jour selon sa propre volonté et non pas selon ce que Dieu lui avait dit…)

C’est pour cela qu’il faut prendre en considération ce que Paul dit sans même vouloir exagérer mais comme une vérité à appliquer réellement car il en va de notre marche avec Dieu :
Gal 1:8-9   Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème!

Pour en revenir à l’exemple d’un diamantaire :
croyez-vous que si quelqu’un amène un sac plein de pierres qui brillent comme des diamants, le diamantaire va faire confiance à cette personne et lui acheter son sac sans examiner les prétendus diamants ? Et même si la personne lui donne un premier de ces "prétendus diamants" et que le diamantaire constate que c’est effectivement un diamant, croyez-vous que le diamantaire va alors faire pleinement confiance à la personne et ne ne va pas examiner avec précaution et minutie l’ensemble des prétendus diamants du sac ? et même si la personne lui donne un 2^e puis un 3^e caillou brillant de son sac, je pense que cela ne fera aucune différence : quoiqu’il advienne, le diamantaire examinera toujours chaque caillou brillant 1 par 1 avec minutie car vu le prix d’un diamant, le diamantaire ne va même pas considérer le nombre de vrais diamants que cette personne lui a déjà proposés avant. Non, le diamantaire se doit d’examiner scrupuleusement chaque pierre brillante pour ne pas perdre des sommes considérables d’argent.

Donc, pour nous, considérons bien le prix du salut de notre âme pour ne pas laisser cela au premier venu, ni même à une personne qui nous aurait déjà proposé 2 ou 3 ou même plus encore « vrais diamants » mais examinons chaque pierre brillante pour discerner si cela est un vrai diamant car c’est notre responsabilité de ne pas souiller notre trésor et d’éprouver les choses par le filtre de la Parole et par l’Esprit

Prov 4:23 Garde ton coeur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie.

Le test sur votre carte bancaire :
Il existe un test pour bien comprendre pourquoi il n'est pas correct, devant Dieu, d'accepter de croire et de mettre sa confiance dans toute personne qui nous parlerait soi-disant de la part de Dieu, qui nous emmènerait un enseignement soi-disant biblique, et ce test se fait avec votre carte bancaire.

Si je vous dis de prendre votre carte bancaire et votre code secret pour utiliser votre carte bancaire et de me les envoyer par la poste ou de les donner au premier venu qui passe dans la rue : comme vous ne me connaissez pas et que vous ne connaissez pas non plus ce premier venu dans la rue, j'espère que vous êtes assez sage pour ne pas écouter ce que je vous demande et ne pas le faire ...???

Et je pense réellement que personne ne ferait ce que je demande en prétendant le faire en toute confiance.
Or pourquoi personne ne ferait ça ? = parce qu'on sait que notre carte bancaire et le code secret ont une valeur pécuniaire, ont une vraie valeur qui correspond à l'argent qu'il y a sur notre compte bancaire. On ne le fait pas parce qu'on sait la valeur de ce qu'on risquerait en faisant ça.

Alors si on sait faire preuve de sagesse pour l'argent, pour les biens matériels d'ici-bas, pourquoi serait-on léger pour le salut de notre âme et accepterait-on de remettre le sort de notre âme entre les mains du premier venu qui nous parlerait de ce que Dieu a dit pour le salut de notre âme ? 
Lorsqu'on doit remettre notre argent dans une banque, est-ce qu'on accepterait de donner notre argent au premier venu dans la rue qui nous dirait qu'il est un agent bancaire et qu'il saura prendre soin de notre argent pour nous ou est-ce qu'on va plutôt voir par soi-même pour trouver un établissement qui nous paraît être digne de notre confiance pour y déposer notre argent ?

Donc si on fait ça pour notre argent, si on sait faire preuve de sagesse et de précaution pour notre argent, alors il ne faudrait pas se moquer de Dieu et faire preuve de légèreté pour notre âme... car cela voudrait plutôt dire qu'on ne considère pas réellement la vraie valeur de notre âme comme étant supérieure à ce que représente pour nous notre argent.

Esaü méprisa son droit d'ainesse et l'échangea contre un plat de lentilles, il méprisa les choses spirituelles (car c'est l'aîné à qui devait revenir l'héritage patriarcal et donc la promesse de Dieu), pour des choses matérielles et Dieu dit qu'il a haï Esaü et qu'il a aimé Jacob, car Jacob, malgré ses travers, considéra la valeur des choses spirituels.
On ne se moque pas de Dieu : si on néglige les choses spirituelles (le salut de notre âme) en acceptant de faire confiance au premier inconnu qui nous disait comment les gérer, mais qu'on sait faire preuve de bien des précautions pour les choses matérielles, cela montre alors ce qui a vraiment de la valeur à nos yeux.

Et donc pour tout ce que moi-même j’écris et vous donne en partage : c’est à vous de savoir si c’est la vérité, c’est de votre responsabilité de ne pas tout "gober comme des pigeons" !
Et je ne dis pas ça pour vous mettre dans le doute mais pour que vous soyez conscients qu'il nous faut être vigilant et non pas négligent.
 

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NB :   ATTENTION, ATTENTION
ce témoignage n’est absolument pas pour enseigner les fausses doctrines qui circulent où les gens disent avoir maintenant le pouvoir de sortir de leur corps à leur guise pour aller œuvrer soi-disant pour Dieu…
Non, ce n’est pas parce que Jésus et Pierre ont marché sur l’eau que, maintenant, on pourrait prétendre à rechercher le « don de marcher sur l’eau »…
(Act 8 : 39) Ce n’est pas parce que Philippe a effectivement été transporté en esprit vers Azot , depuis le lieu où il a rencontré le ministre éthiopien, que cela veut dire que nous devons rechercher cette « capacité ».
NON, Dieu a donné des dons à ses enfants (les dons du Saint-Esprit) or, la capacité de "sortir de son corps à sa guise" n’en fait pas parti.
Donc Dieu qui peut tout, peut agir à sa guise, pour transporter en esprit s'il le désire mais ne recherchons pas des capacités que Dieu ne nous a pas données (comme Adam et Eve ont recherché la capacité de différencier le bien et le mal alors que Dieu ne la leur avait pas permise).
Attention aux doctrines de démons qui veulent nous faire pénétrer de nous-même dans ce que Dieu ne nous a pas donné!!!

PS : 

COMMENT EPROUVER LES ESPRITS

Par Aiden Wilson Tozer

Quelle que soit la place que donne à Christ la religion moderne, Dieu Lui donne la place la plus élevée sur terre et dans les cieux. « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé tout mon plaisir » (Luc 3:22), voilà ce qu'a dit la voix de Dieu venant du Ciel concernant le Seigneur Jésus-Christ. Pierre, rempli du Saint-Esprit a déclaré: « Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36). Jésus a dit de Lui-même, « Je suis le chemin, la vérité, et la vie: nul ne vient au Père que par moi »(Jean 14: 6). Pierre dit encore: « il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:12). Tout le livre d'Hébreux est dédié à l'idée que Christ est au-dessus de tous les autres. On le montre comme étant au-dessus d'Aaron, de Moïse, et on demande même aux anges de se courber et de L'adorer. Paul dit qu'Il est l'image du Dieu invisible, qu'en Lui habite corporellement la plénitude de Dieu et qu'Il doit avoir la prééminence en toutes choses. Le temps me manquerait pour vous décrire la gloire que les prophètes, les patriarches, les apôtres, les saints, les anciens, les psalmistes, les rois, et les séraphins Lui ont réservée. Il a été fait pour nous sagesse et justice et sanctification et rédemption. Il est notre espérance, notre vie, notre tout en tous, maintenant et pour l'éternité.

Tout cela étant vrai, il est clair qu'Il doit être au centre de toute vraie doctrine, de toute pratique acceptable, et de toute expérience chrétienne réelle. Tout ce qui tend à Lui donner une place inférieure à celle que Dieu lui a donnée est une séduction pure et simple et doit être rejeté, et peu importe si cela semble agréable ou même satisfaisant.

Un christianisme sans Christ peut sembler contradictoire mais c'est un phénomène bien réel de nos jours. Une grande partie ce qui est fait au nom de Christ ne vient pas de Christ car c'est conçu par la chair, cela utilise des méthodes charnelles, et les résultats recherchés sont charnels. Christ n'est mentionné que de temps en temps, de la même manière et pour les mêmes raisons que certains politiciens égocentriques mentionnent Lincoln et le drapeau étoilé, pour légitimer leurs activités charnelles et tromper les auditeurs naïfs. En réalité, Christ n'est pas central: Il n'est pas Tout et en Tous.

Je le répète, il y a des expériences psychiques qui font vibrer celui qui les recherche, qui le conduisent à croire qu'il a rencontré le Seigneur et qu'il a été ravi jusqu'au troisième ciel. Mais plus tard, lorsque la face du Christ commence à s'estomper de sa conscience, il découvre alors la vraie nature du phénomène, au moment où il dépend de plus en plus de ses envolées émotionnelles pour prouver sa spiritualité.

A l'inverse, si une nouvelle expérience tend à rendre Christ indispensable, si elle nous permet de nous détacher de nos sentiments et de nous attacher à Christ, nous sommes sur la bonne voie. Tout ce qui nous rend Christ plus précieux vient sans aucun doute de Dieu

Pasteur Fé - le système de l'église de Laodicée