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Comme un Béréen

En qui ai-je cru ?

14 Octobre 2022 , Rédigé par Comme un Béréen Publié dans #Confusion, #vie chrétienne, #Venir à Dieu, #religion-religiosité ?

Quand tout semble s’effondrer autour de nous, une question peut alors surgir en nous : Qui est réellement ce guide que j’ai suivi pour en arriver là ? - Lc 9.20  Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis ?  Pierre répondit : Le Christ de Dieu.

Quand tout semble s’effondrer autour de nous, une question peut alors surgir en nous : Qui est réellement ce guide que j’ai suivi pour en arriver là ? - Lc 9.20 Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis ? Pierre répondit : Le Christ de Dieu.

En qui ai-je cru ?

Quand tout semble s’effondrer autour de nous,
une question peut alors surgir en nous :
Qui est réellement ce guide que j’ai suivi pour en arriver là ?


Lc 9:18-20
Un jour que Jésus priait à l'écart, ayant avec lui ses disciples, il leur posa cette question: Qui dit-on que je suis ?
Ils répondirent : Jean Baptiste ; les autres, Elie ; les autres, qu'un des anciens prophètes est ressuscité.
Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis ?
Pierre répondit : Le Christ de Dieu.

 

Et vous, qui dîtes vous que je suis ?

 

I / Exemples bibliques de questionnement sur le guide suivi
  1. Questionnement sur le guide Jésus

« Et vous, qui dîtes-vous que je suis ?»

Il faut bien comprendre le sens précis de cette question : il ne s’agit pas de savoir si celui qu’on suit est celui qui s’appelle Jésus ou si le conducteur et guide qu’on a décidé de suivre est bien telle ou telle personne et qu’il est notre guide, notre pasteur puisque c’est celui qui nous dirige, celui qu’on a décidé de suivre, etc…

Mais il s’agit de savoir quelle est l’essence de cette personne qu’on suit.
Qui est-il vraiment ? , c’est-à-dire : qu’est-il vraiment ? Qu’est-ce qu’il est vraiment au niveau spirituel ?
car il faut savoir, au final :
Est-ce que cette personne est réellement ce qu’elle dit être ?
Est-ce que cette personne est le bon chemin (le bon guide) qui mène à la vraie vie ou pas ?
Est-ce que cette personne est la "vraie" vérité qui nous emmène au vrai Dieu ou pas ?

Je pense que malgré toute l’opposition qui va contre Jésus, de nos jours, il est quand-même plus facile de se laisser à penser, actuellement, que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant, plutôt qu’à l’époque où Jésus est venu sur terre.
Pourquoi ?
A cause de l’officialisation de la chrétienté en tant que grande religion, à cause du nombre de livres et de personnes qui témoignent de la véracité de ce que Jésus est, à cause du nombre de Bibles imprimées et diffusées sur la terre, etc …
Tout cela nous conforte qu’on n’est pas les seuls à penser cela, qu’on n’est pas les seuls "fous" à penser que Jésus est la vérité, le chemin, la vie, le Christ, le Fils de Dieu, etc … qu’on n’est pas seul à penser cela contre tous les autres, puisqu’il y en a eu beaucoup des hommes et femmes qui ont reconnu cela et qui ont témoigné et attesté de cela avec persévérance, jusqu’à la mort parfois.

Mais du temps de Jésus, lorsqu’il n’y avait que très très peu de monde qui croyait cela et qui osait l’affirmer à voix haute, on ne pouvait pas s’appuyer sur une attestation, sur un consentement par un grand nombre de personnes ou par des personnes reconnues publiquement comme fiables dans leur discernement, sur un consensus qui planerait dans l’histoire ou dans la religion de l’époque.
A cette époque, aucun courant officiel, aucune opinion publique un peu générale, aucune religion établie et plus ou moins respectée par l’opinion générale comme une pensée religieuse sérieuse, n’attestait que ce que Jésus disait était vrai !

Imaginons bien ce que ce serait, si Jésus était venu pour la 1ere fois sur la terre aujourd’hui :
un homme se présente et dit qu’il est Dieu fait chair et qu’il est venu ici-bas pour nous expliquer sa volonté, alors qu’il n’y a encore que la Torah (L’Ancien Testament) qui ait été écrite.
Croirions-nous en cet homme et ses paroles, surtout si tous les médias, tous les politiques, tous les courants religieux établis, nous disent que c’est un fou qui dit n’importe quoi, à grands renforts de reportages et d’émissions de télévision qui mettent en évidence que cet homme est un agitateur de l’ordre publique (qui risque de troubler le peuple) ou, à notre époque, un « complotiste » qui veut aller contre les courants de pensées officiels de l’état, de la religion étatique admise, contre les façons de penser admises par les fake-checkers de Facebook, Twitter, Youtube et autres, contre les idéologies à accepter sous peine d’être traîté de machin-phobe-ceci ou  truc-phobe-cela, etc …  ?
Oserions-nous penser que cet homme est la vérité, envers et contre tous, malgré tout ça, car soyons sûr que le monde et le prince de ce monde, Satan, s’opposeraient de la même manière qu’à l’époque de Jésus, mais avec tous les moyens modernes de communication de notre époque ?
Et surtout, sur quoi nous baserions-nous alors pour pouvoir croire en cet homme, alors que pour beaucoup d’entre nous, nous ne sommes pas forcément de grands reporters qui connaissent beaucoup de sujets et qui savent comment vérifier les informations par des sources et méthodes d’investigations journalistiques solides, alors que nous ne sommes pas non plus de grands penseurs, de grands philosophes, de grands savants, de grands théologiens, de grands érudits, etc… qui pourront réfléchir avec discernement et sagesse sur la profondeur et la plausible véracité des paroles métaphysiques que nous dit cet homme, en nous basant sur tout un tas de connaissances scientifiques, métaphysiques, théologiques, etc… que nous aurions en nous pour vérifier les dires de cet homme ?

De plus, pour ne rien arranger : si tout ce que ce Jésus faisait, était bien selon ce que la religion officielle et reconnue de notre époque (=selon l’Ancien Testament qui serait encore le seul écrit), cela aiderait peut-être un peu, mais comme ce Jésus irait surtout à l’opposé de la théologie de notre époque… comment réagirions-nous ?

Et pour compliquer encore, rajoutons une couche supplémentaire de doute : Et si ce Jésus était plongé dans des problèmes graves (procès contre l’état, condamnation par la justice étatique et excommunion par la religion officielle, statut social pas très valorisant, catalogué par tous les journaux officiels comme le "complotiste du siècle" …) et que ceux qui le suivent risquaient alors aussi d’être plongés dans de graves problèmes, qu’aurions-nous pensé de ce Jésus ? L’aurions-nous suivi et aurions-nous même juste osé croire en lui ?

Et si, cerise sur le gâteau, ce Jésus était plongé dans des situations et des résultats qui allaient aussi à l’encontre de l’idée que nous-mêmes nous nous faisions d’un grand homme de Dieu, ou d’un grand libérateur qui devrait être un second prophète comme Moïse, qui devrait être un autre grand roi comme David, qui devrait être celui qui devrait dominer sur les nations et qui emmènerait le peuple à la liberté… qu’aurions-nous finalement pensé de Jésus qui finit condamné comme un malfaiteur, quant à la question : « Mais qui est vraiment ce Jésus qui nous demande de le suivre et de le croire envers et contre tous » ?

A l’époque de Jésus, c’était d’ailleurs plutôt quand tout s’écroulait autour de ceux qui avaient suivi Jésus, que la réponse à la question suscitait quand-même quelques doutes qui avaient besoin d’être dissipés par l’action-même de Jésus, par l’action de Dieu.

 

  1. Le questionnement de Jean-Baptiste

On voit notamment ce questionnement quant à savoir si celui qu’on suit est le bon guide lorsque la situation semble s’écrouler autour de soi, chez ceux qui avaient pourtant une foi en Jésus qu’on aurait pu penser inébranlable.
Même un Jean-Baptiste qui s’opposait farouchement à la religiosité ambiante dans le peuple juif, va aussi avoir ce questionnement sur Jésus, lorsque sa situation dégradée ne collera plus trop avec une vision de victoire et de triomphe que devait apporter le règne messianique au sein du peuple juif.

Lc 7:11-23
Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn ; ses disciples et une grande foule faisaient route avec lui. Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve ; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit : Ne pleure pas ! Il s'approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! Et le mort s'assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant : Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la Judée et dans tout le pays d'alentour.
Jean fut informé de toutes ces choses par ses disciples. Il en appela deux, et les envoya vers Jésus, pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? Arrivés auprès de Jésus, ils dirent : Jean Baptiste nous a envoyés vers toi, pour dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? A l'heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d'infirmités, et d'esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles. Et il leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute !

Il est étonnant de voir Jean-Baptiste faire cette demande à Jésus, car Jean-Baptiste est quand-même celui qui a dit à Jésus que c’est lui, Jean-Baptiste, qui aurait eu besoin d’être baptisé par Jésus (Mt 3:14), que Jésus était l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jn 1:29-31), que Jésus était l’époux, le Fils du Père, venu d’en haut et qu’il devait croître et que c’est lui, Jean, qui devait diminuer, que Jésus est celui en qui il faut croire pour avoir la vie éternelle  (Jn 3:27-36)…
Et c’est alors qu’il entend parler de toutes les œuvres miraculeuses que Jésus accomplit, que Jean-Baptiste va maintenant se demander si Jésus est vraiment celui qu’il attendait.
Mais il faut alors regarder à un détail que l’évangile de Luc ne précise pas mais qui figure dans l’évangile de Matthieu : c’est la situation de Jean-Baptiste lorsqu’il pose cette question. Quel est l’endroit physique et surtout " l’endroit " spirituel d’où Jean-Baptiste pose cette question ? = dans sa prison. 
Mt 11:2-6
Jean, ayant entendu parler dans sa prison des oeuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
Jésus leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.  Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute !

Et cette prison n'est pas seulement la prison physique mais peut aussi être vue comme la prison du raisonnement, de l'interprétation des écritures que Jean-Baptiste avait en lui : Jean-Baptiste entend bien parler de ce que fait Jésus mais au travers de l'emprisonnement de son raisonnement qui interprète les écritures à sa façon, notamment en ce qui concerne la question du messie c'est-à-dire ce que doit être le messie (pas qui mais quoi), à quoi doit correspondre le messie attendu (un messie qui délivre Israël et le fait dominer, comme cela devra être à la seconde venue du messie et comme cela était attendu par les juifs de l'époque qui interprétait les écritures selon ce que le messie devra être à sa seconde venue et non pas selon ce que le messie a dû être en Jésus, à sa première venue = un messie de souffrance et rejeté, qui n'est pas venu pour régner mais pour être mis à mort à croix). Peut-être même que Jean-Baptiste pensait qu'il y avait 2 messies = un qui allait venir pour souffrir et un messie qui allait venir pour régner, comme cela était parfois compris à cette époque (et c'est pour ça que Jean-Baptiste demanda s'il y avait un autre à attendre pour voir se réaliser la prophétie du règne éternel du messie ?)
 

Alors ce ne sont pas les œuvres miraculeuses sur lesquelles un homme de Dieu tel que Jean-Baptiste va se baser exclusivement pour discerner si Jésus est vraiment celui qu’il attend, car cela ne va pas être suffisant pour éclairer Jean-Baptiste quant à l'interprétation des écritures concernant le messie.

Car ce n’est pas le surnaturel qui doit être la base de notre discernement et ça, Jean-Baptiste, ce vrai prophète qui lui n’a accompli aucun miracle (Jn 10:41), le sait fort bien. D’ailleurs les Ecritures le disaient déjà (Dt 13:1-5) et Jésus et les apôtres le confirmeront ensuite (Mt 7:22-23, II Thes 2:9-10, Apo 13:13-14, Apo 16:14) – voir fiche « L’esprit du miracle » = le surnaturel montre qu’il y a une puissance surnaturelle derrière, mais il nous faut savoir quelle est la nature, l’origine de cette puissance ?

Mais Jésus, qui sait très bien que Jean-Baptiste est déjà au courant des œuvres miraculeuses qu’il pratique, ne va pas vraiment lui énumérer à nouveau un palmarès d’oeuvres miraculeuses pour témoigner auprès de Jean-Baptiste de ce qu’il est véritablement, car sinon Jésus n’aurait pas rajouté, en toute fin, une œuvre pas tellement miraculeuse (la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres) ; mais Jésus va utiliser les Ecritures pour rassurer Jean-Baptiste.
Dans l’histoire du riche et de Lazare que Jésus racontera plus tard à ses disciples, Jésus confirmera bien que la foi vient de  la parole de Dieu et ne peut pas être issue que des miracles : Lc 16:31 S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes (= les écrits de la Torah et des prophètes qui existaient à l’époque), ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait.
Ro 10:16(b)-17
Aussi Esaïe dit-il: Seigneur, Qui a cru à notre prédication ?
Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ.


Jean-Baptiste, homme de Dieu, qui se présentait lui-même aux pharisiens comme « la voix de celui qui crie dans le désert » (Jn 1:19-23)  en citant le livre du prophète Esaïe (Es 40:3-5), va donc être rassuré dans sa foi en Jésus quant à ce que Jésus est vraiment, par les écritures données par Jésus, la Parole faite chair, qui se réfère aussi au livre du prophète Esaïe que Jean-Baptiste connait bien.
Tout comme Jésus s’est battu par la Parole selon l’Esprit, contre Satan qui employait les Ecritures hors de leur vrai sens, Jésus a utilisé aussi la Parole pour affermir la foi de Jean-Baptiste contre une mauvaise interprétation des Ecritures qui pouvait susciter le doute chez Jean-Baptiste quant à savoir ce qu'est le messie attendu. Jésus n’était donc pas en train de justifier qui il est vraiment, en mettant l’accent sur sa puissance miraculeuse (car un "simple" prophète pourrait aussi faire de telles œuvres par la puissance de Dieu), mais en mettant l’accent sur sa conformité aux Ecritures par rapport au messie attendu, ainsi que sur le cœur de Dieu qui était derrière ces œuvres (en effet, si on regarde ceux qui sont cités par Jésus comme recevant les miracles, on comprend que ce sont des œuvres pour les brebis abandonnées du peuple, pour ceux qui avaient été laissés le long du chemin par les religieux cupides et avides d’honneurs). Et en se référant alors à Es 35:4-6, Jean-Baptiste pouvait comprendre qui était celui qui était venu : « il (= Dieu) viendra lui-même, et vous sauvera. »
Es 35:4-6
Dites à ceux qui ont le coeur troublé : Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera. Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, S'ouvriront les oreilles des sourds ; Alors le boiteux sautera comme un cerf, Et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, Et des ruisseaux dans la solitude

Es 29:13-14 et 18-19 et 23
Le Seigneur dit : Quand ce peuple s'approche de moi, Il m'honore de la bouche et des lèvres; Mais son cœur est éloigné de moi, Et la crainte qu'il a de moi N'est qu'un précepte de tradition humaine. (Situation et atmosphère spirituelles que Jean-Baptiste avait vues dans la religion de son époque) …
C'est pourquoi je frapperai encore ce peuple Par des prodiges et des miracles (ce que Jésus faisait); Et la sagesse de ses sages périra, Et l'intelligence de ses hommes intelligents disparaîtra.
Car, lorsque ses enfants verront au milieu d'eux l'oeuvre de mes mains
(= les mains de Dieu), Ils sanctifieront mon nom; Ils sanctifieront le Saint de Jacob, Et ils craindront le Dieu d'Israël;

Mais on constate donc que c’est quand Jean-Baptiste s’est retrouvé en prison, quand sa situation d’emprisonnement ne correspondait plus trop à une situation d’entrer dans un royaume messianique de délivrance, de libération des prisonniers de leurs cachots (comme cela était annoncé aussi dans le livre d’Esaïe pour le règne du messie) que Jean-Baptiste s’est demandé si ce Jésus qu’il avait reconnu dans un premier temps comme l’oint, comme le messie attendu, était réellement celui qu’il attendait ou s'il y avait peut-être un 2e messie à attendre (comme cela aurait pu être interprété à cette époque), car les textes du livre d’Esaïe disaient :
Es 42:6-7
Moi, l'Eternel, je t'ai appelé pour le salut, Et je te prendrai par la main, Je te garderai, et je t'établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour être la lumière des nations, Pour ouvrir les yeux des aveugles, Pour faire sortir de prison le captif, Et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres.

Oui, c’est surtout quand la situation autour de nous ne colle plus à ce qu’on pensait, à la façon dont on avait interprété nous-mêmes la parole de Dieu (= la prison de nos fausses interprétations, de nos faux raisonnements humains sur les Ecritures qui, elles, sont pourtant vraies), encore plus que lorsqu’on rencontrait d’autres types d’oppositions (car Jean-Baptiste avait pourtant déjà rencontré bien des oppositions et des situations difficiles), qu’on peut en venir à s’interroger sur qui est vraiment celui qu’on suit et dont on avait pourtant peut-être rendu témoignage qu’il était le messie quand les situations collaient plus à notre façon de concevoir le messie attendu.

 

  1. Le questionnement et le reniement de Pierre

Et c’est précisément ce cas de figure (quand celui qu’on avait reconnu comme le messie quand cela collait à notre façon de le concevoir, devient un sujet de doute profond quand il ne colle plus à notre façon de concevoir le messie) que l’apôtre Pierre a été, lui aussi, plongé.
Voir Fiche « On a failli » où l’on voit que Pierre qui était prêt à se battre à 12 contre 600 dans le jardin de Gethsémané, n’a pas pu prendre position pour Jésus face à une simple femme, lorsque Jésus est sorti de la façon dont Pierre concevait ce que devait être le messie selon l’interprétation classique qu’on se faisait du messie à cette époque, dans la religion juive. Tant que Jésus correspondait au messie selon la conception traditionnelle de messie que s’étaient érigés les juifs et Pierre aussi (le messie se devait d’être un second prophète comme Moïse le grand libérateur du peuple face à Pharaon, un second roi David qui donnerait un rayonnement au royaume d’Israël et qui règnerait éternellement ), alors Pierre acceptait de croire à ce que l’Esprit lui avait révélé :
Mt 16:15-16  Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis? Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 

Donc tant que Jésus faisait des miracles, relevait les brebis fatiguées et méprisées, s’opposait aux religieux hypocrites et enseignait les caractéristiques du royaume messianique à venir, Pierre pouvait mourir pour Jésus ; mais quand Jésus disait qu’il devait souffrir par la main des religieux et qu’il serait mis à mort, Pierre s’opposait à cette idée qui ne collait pas avec le messie qu’il avait conçu en lui (Mt 16:21-23). Ainsi, quand Jésus fut arrêté sans qu’il ne se défende, sans qu’il n’utilise sa puissance pour soumettre ses opposants, quand Jésus fut battu et humilié par les religieux sans que rien ne se passe pour qu’il soit délivré, alors Pierre qui était allé voir se qu’il se passerait au sein du sanhédrin, n’a pas pu prendre position pour Jésus, selon ce qu’expriment les paroles qu’il proclama alors de sa bouche et qui venaient donc de son cœur : « Je ne connais pas cet homme. » (Mt 26:72)

Comprenons bien jusqu’où allait cette affirmation de Pierre : « Je ne connais pas cet homme. »
Cela était effectivement un reniement de Jésus, dans le but de sauver sa vie et de ne pas subir le même sort que Jésus, mais cela était aussi une proclamation quant à la question « Et vous, qui dîtes-vous que je suis ?», à laquelle Pierre avait répondu avec assurance « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » quand tout collait selon ce que Pierre concevait en lui. Maintenant que Jésus ne collait plus avec l’idée que Pierre se faisait du messie, Pierre, en disant « Je ne connais pas cet homme », proclamait aussi le fait qu’il ne savait plus ce que ce Jésus était réellement (le vrai messie ou pas ?). Pierre était en doute profond quant à ce que ce guide qu’il avait suivi et écouté, était réellement : Etait-il réellement le messie, le Fils du Dieu vivant, maintenant qu’il ne collait plus avec l’image que Pierre se faisait du messie ? Qu’était Jésus, maintenant, dans la tête de Pierre : juste un homme bon, un sage, un prophète ? Mais est-il encore, pour lui, le Messie attendu ?

Comprenons que c’est pour la foi en la parole que Pierre avait prononcée (« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant »), que Jésus a dit qu’il avait prié afin qu’elle ne défaille point : Lc 22:31-32  Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères.

On voit donc aussi dans l’exemple de Pierre qui pouvait braver une opposition de 600 personnes tant qu’il était dans sa façon de concevoir les choses mais qui renia Jésus face à une simple femme lorsqu’il n’était plus dans sa façon de concevoir les choses, que répondre à la question « Et vous, qui dîtes-vous que je suis ? » quant à savoir pour nous-mêmes qui est réellement celui qu’on a suivi, quant à savoir si celui qu’on a suivi est la vérité et le bon chemin, est fortement dépendant de notre interprétation de « Qu’est-ce que le bon chemin ?  Qu’est-ce que la vérité ?», etc …

Et dès lors, qu’avons-nous alors comme éléments solides sur lesquels se baser et s’appuyer pour discerner quel est le bon chemin, quelle est la "vraie vérité", au-delà de la majorité des gens du monde ou de nos interprétations personnelles des Ecritures qui peuvent être erronées parfois ?

(Exemple de faux raisonnements, de fausses interprétation de la Bible qui peuvent nous emmener le doute aujourd'hui : Le chrétien ne peut pas souffrir s'il a la foi, le chrétien ne peut pas être dans des situations difficiles ou très éprouvantes s'il a suffisamment de foi, etc .... voir fiche Témoignage et souffrance )

 

II / Exemple actuel de questionnement sur le guide suivi
  1. Le questionnement sur notre guidage interne : « Est-ce que je suis (verbe « suivre ») bien le Saint-Esprit ? »

Avant de répondre à la question de savoir sur quoi se baser pour discerner qu’on suit bien le bon chemin, il est bon déjà de comprendre que ce questionnement à la question « Et vous, qui dîtes-vous que je suis ?», est encore d’actualité pour nous chrétiens nés de nouveau, qui savons par l’Esprit, que Jésus est véritablement le Christ, le Fils du Dieu vivant, car cela est écrit dans la Bible que nous avons acceptée comme venant de Dieu.

Mais si pour Jésus, cela ne se pose plus aujourd’hui, à nous disciples de Jésus, comme question avec un doute, car c’est écrit noir sur blanc dans nos Bibles (alors qu'à l'époque des disciples, rien n'était écrit aussi clairement dans un livre reconnu comme base de la croyance de l'époque, rien n'était clairement écrit noir sur blanc, dans la Torah, quant à ce Jésus de Nazareth ) et que cela a été aussi reconnu par bon nombres de témoins dont l’exemplarité de vie rendait leur témoignage légitime et fondé; en revanche, il y a un autre guide pour lequel la question se pose souvent dans nos vies (« Est-ce que ce guide est le bon guide ? »), car les chemins qu’il nous fait prendre ne sont pas écrits noir sur blanc dans la Bible et parce qu’on n’aura pas une multitude de personnes ou de livres écrits ou d’institutions religieuses officielles qui viendront nous confirmer précisément que le chemin que nous indique chaque jour ce guide, est le bon chemin, est le chemin de la vraie vie. Et ce guide-là, c’est le Saint-Esprit.
Jn 16:13   Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. 
En effet, si la Bible est claire par rapport à certains chemins (exemple: l'adultère est clairement énoncé comme un mauvais chemin), il n'est pas précisément écrit si tel ou tel chemin professionnel dans notre vie est la volonté de Dieu ou pas, si telle ou telle personne est l'épouse ou l'époux que Dieu nous a réservé, si de déménager dans tel ou tel pays est la volonté de Dieu pour que nous fassions son oeuvre, etc ...

Ainsi, pour le Saint-Esprit, peut encore se déployer le même schéma qu’avec les envoyés de Dieu, même schéma qui s’était déjà produit avec les prophètes envoyés au peuple d’Israël : On reconnaît toujours l’authenticité des anciens prophètes déjà "canonisés" par la religion officielle actuelle qui atteste après coût qu’effectivement ces hommes avaient été de vrais prophètes puisque les événements historiques le prouvaient, comme les écrits les concernant sont maintenant anciens et comme les anciens prophètes ne contredisaient et ne s’opposaient qu’aux religieux d’avant et non pas au système actuel.
Mais à chaque venue d’un nouveau prophète envoyé pour la génération actuelle, le système établi qui est celui qui est mis en cause par ce nouveau prophète (car un prophète est justement envoyé quand le système éloigne le peuple de Dieu), ne voudra pas reconnaître ce prophète et fera comme les religieux ont fait avec Jésus lorsqu’il est venu : le rejet pour ne pas avoir à reconnaître et à se repentir de leurs égarements loin de Dieu !
Mt 23:29-33
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que vous dites: Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Comblez donc la mesure de vos pères. Serpents, race de vipères ! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ?

Et de nos jours, avec le Saint-Esprit qui conduit chaque disciple personnellement sur le chemin que Dieu a tracé pour chacun d’eux, on en revient aussi au point où étaient les disciples, quand très peu de gens, très peu de livres religieux et très peu d’institutions religieuses établies et reconnues comme fiables par la majorité, peuvent nous confirmer que le guide qu’on suit dans notre cœur est bien le bon guide.

Chaque chrétien doit apprendre à reconnaître et identifier le Saint-Esprit qui parle à lui seul, en son homme intérieur, concernant les décisions et choix à prendre et à suivre au cours de son existence. Donc très peu de personnes (en tout cas, pas la majorité des gens) peut venir nous confirmer que les choix que l’on fait, les décisions que l’on prend en pensant suivre le Saint-Esprit qui semble nous avoir parlé, sont réellement selon le Saint-Esprit (car le point central du problème est qu’il nous parle personnellement, directement, dans notre homme intérieur où seul nous avons accès : le sacrificateur allait dans le lieu saint et le lieu très saint tout seul = la rencontre dans l’intimité avec Dieu est personnelle ), car parfois il y a des choix, des décisions que l’Esprit nous demande de prendre contre l’avis de la majorité, contre les raisonnements logiques humains et parfois même contre l’avis de la majorité des autres chrétiens à qui l’Esprit ne révèle pas encore cela (voir l’apôtre Pierre qui est allé chez Corneille, un non-juif, parce que Dieu le lui avait dit et qui a dû justifier son acte auprès des autres disciples juifs car ceux-ci n’était pas encore formés à l’idée d’aller chez les non-juifs pour apporter l’Evangile : Act 10:1 à Act 11:18).

Alors en prenant ces chemins que personne (ou très peu, ou très peu momentanément) ne peut nous confirmer comme étant véritablement le chemin du Saint-Esprit pour nous, peut survenir en nous la question, lorsque ce chemin sort de ce qu’on concevait nous-même comme chemin divin (notamment quand le chemin devient de plus en plus difficile, sans les miracles, sans les prodiges, mais avec beaucoup d’épreuves et d’opposition où on ne voit pas la manifestation puissante de Dieu comme on s’imaginerait ce que devrait être "normalement" la manifestation puissante de Dieu dans une telle situation) :
« Est-ce que la voix que je suis et qui me guide est véritablement la voix de Dieu ? »
Et le guide en nous, qui nous emmène dans ce chemin, pourrait alors aussi nous demander, afin qu’on tranche sur la question et qu’on sorte du doute pour de bon : « Et toi, qui dis-tu que je suis ? : Le Saint-Esprit envoyé par Dieu ou non ? »

Alors face à ce questionnement auquel il nous faut connaître la réponse pour ne pas être dans l’erreur ou pour ne pas rester dans le doute, de nos jours, tout comme les disciples de Jésus devaient trancher sur cette question  concernant Jésus à leur époque où la majorité des gens ne pouvait pas les aider à confirmer ou infirmer leur réponse, il nous faut aussi connaître comment discerner, comment reconnaître le bon guide, le bon pasteur/berger qui nous conduit dans les verts pâturages, vers les sources de la vraie vie.
Et c’est donc souvent quand ça va mal pour nous, par rapport à la façon dont on s’imaginait ce à quoi aurait dû ressembler le bon chemin que Dieu aurait dû nous faire prendre (comme par exemple un chemin avec la manifestation évidente de Dieu qui agit en amont comme lors des 10 plaies d’Egypte et non pas un chemin qui nous conduit dans un cul-de-sac avec une mer qui n’est pas déjà ouverte devant nous pour nous laisser passer quand on arrive devant, avec une armée ennemie à nos trousses), qu’on se questionne sur la qualité du guide qui nous a mené là où l’on est maintenant, qu’on arrive à se demander si c’était bien le bon chemin et donc si le guide suivi est bien le bon guide.

 

  1. Sur quoi nous appuyer pour savoir qui est réellement le guide qu’on suit ?

(voir aussi fiche : Le Sabbat dans la vie Chrétienne)

Au risque de paraître hyper-conservateur dans ma réponse, il s’avère que les bases pour répondre à cette question de discerner si celui qui nous parle à l’intérieur et qu’on suit, car on s’était dit, quand notre situation allait bien par rapport à l’idée qu’on se faisait d’un chemin où Dieu nous conduit, que c’était le Saint-Esprit, sont ce que nombre de pasteurs qui aiment le Seigneur nous ont déjà enseigné, notamment en ce qui concerne le discernement des faux pasteurs, faux docteurs, faux prophètes : ce qui est vrai pour le discernement entre les vrais et faux serviteurs, est aussi vrai pour le discernement entre ce qui vient de l’Esprit ou non, que ce soit à l’extérieur de nous ou à l’intérieur de nous.

I Jn 4:1-3(a)  Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu

Dans le passage ci-dessus, il faut comprendre, aussi bien pour un discernement intérieur (une idée qui viendrait se manifester à nous) que pour un discernement extérieur à nous (=chez un prétendu prophète, par exemple), que cela ne signifie pas de juste entendre des mots tels que « Jésus-Christ est venu en chair, Jésus est le Fils de Dieu », mais il s’agit d’une confession qui se fait entendre par tout ce qui émane de cet esprit ou de cette personne comme étant sa nature propre et qui se manifestera dans les agissements, les idées, etc… au-delà de juste confesser oralement, de juste admettre oralement que  « Jésus-Christ est venu en chair » ou que « Jésus est le Fils de Dieu ». Il ne s’agit pas d’une formule magique pour détecter les esprits et les faux prophètes qui ne sont pas de Dieu.

A votre avis : Qui a confessé que Jésus est le Fils de Dieu, en Mc 5:7 (« Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ») ? = le démon qui se faisait appeler Légion !

Donc ne pensons pas que les démons ou les faux serviteurs ne peuvent pas confesser des vérités sur Jésus, mais c’est ce qui est "confessé" de façon plus continue et de manière spontanée par la manifestation de la nature qui est en eux, qui traduira la véritable confession de Jésus-Christ venu en chair = Jésus n’a pas dit que des mots, il est aussi venu en chair pour agir en conformité avec ses paroles, car ses paroles sont issues de ce qu’il est . Jésus n’a pas dit que des mots (un menteur n’a pas de mal à dire ce qui est faux le concernant), mais il faut constater tout ce que Jésus a aussi exprimé par toute sa vie ici-bas (actions, comportement, expression de son cœur… = Jésus-Christ venu en chair) et qui témoignait de sa nature divine, au point que même qu’un inconverti tel qu’un soldat romain certainement pas encore converti, ait pu aussi confesser que Jésus était réellement le Fils de Dieu (Mt 27:54). = c'est ça "confesser Jésus venu en chair". C'est confesser ce que Jésus est, par tout ce qui s'exprime en chair (à comprendre ici, dans le sens de s'exprimer par tout notre vécu ici-bas, dans notre enveloppe corporelle) dans la vie de celui qui se dit disciple de Jésus, ou dans notre propre vie quand il s'agit d'un idée venue à nous pour que nous l'acceptions dans notre coeur et qui va alors produire en nous, dans notre vie, des expressions en corrélation avec la nature de cette idée.

Il s’agit donc de regarder non pas à ce qui frappe les regards ou les oreilles mais à ce qui est fond du cœur, c’est-à-dire à ce qui correspond à la vraie nature profonde de l’homme ou de l’esprit qui nous parle, nature qui est invisible au premier abord mais se manifeste dans le fruit que produit (ou "pourrait produire", car il est bon de discerner avant d'avoir déjà accepté en nous l'idée) spontanément cette nature.

Mt 7:15-20  Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ?  Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.
Dans cette fiche, on ne parlera pas précisément du discernement pour les faux hommes de Dieu, les faux guides qui ne nous mèneront pas à la vraie destination, au vrai but (vrai but = Jésus, être en de plus en plus proche et en communion avec Jésus, en étant de plus en plus tel que lui) mais comprenons que c’est la même idée directrice que de reconnaître en nous "l’esprit" qui voudrait nous guider dans tel ou tel chemin :
Est-ce le Saint-Esprit ou ma chair ou même un esprit autre qui essaie de m’influencer en dehors de la direction de Dieu (sans pour autant être possédé mais en essayant d’insuffler une idée en nous ; comme Jésus avait été "accosté" par Satan qui a voulu le tenter dans le désert, avant son entrée dans son ministère publique, ou comme un faux pasteur essaierait de nous faire accepter en nous son faux enseignement) ?

Ainsi, comme tout ce que de vrais pasteurs ont déjà dit concernant le discernement des esprits, des idées qui essaient de se faire accepter en nous comme étant la vérité, comme provenant de la sagesse de Dieu, il s’agit de regarder au fruit que produira ou que produit (si on y est déjà engagé) le chemin ouvert par cette "idée" :
Est-ce que le fruit produit en moi me fait coller spontanément de plus en plus à ce que Jésus est (car le fruit provient de la nature de l’arbre, donc le fruit doit s’exprimer de façon spontanée et naturelle et non pas parce que je m’efforce de le produire par mes efforts charnels) ?
Jn 15:2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. 

Et lorsqu’on parle de la nature de Jésus, c’est de son essence qu’on parle, de son cœur, de son caractère (et non pas seulement de la puissance ou des miracles) …
Et ce fruit qui se manifeste parce que nous sommes sanctifiés de plus en plus (= nous devenons de plus en plus tel que Jésus est), par la vraie vérité (= la Parole selon la vraie compression selon l’Esprit) sur laquelle nous appliquons notre foi, c’est le fruit de l’Esprit qui est selon ce que le Christ est :
Gal 5:22-23  Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n'est pas contre ces choses.
En comprenant bien qu’il s’agit ici des vertues selon la définition de Dieu et non pas selon une définition erronée et charnelle (L’amour de Dieu n’est pas l’amour charnel, ni même le sentiment humain de l’amour = voir fiche Le Cantique des cantiques ; la paix en nous que Dieu donne n’est pas la paix à laquelle l’homme pense et qui correspondrait plus à de la tranquillité – voir fiche Le Sabbat dans la vie chrétienne, etc …)

Et comme le souligne Gal 5:22-23, ce fruit de l’Esprit est aussi selon la Loi divine, selon les commandements de Dieu, car la Loi, les commandements de Dieu étaient eux aussi issus de la nature de Christ, donc il est normal que tout tende vers le même point = être de plus en plus en nous, tel que Jésus-Christ venu en chair (la nature de Christ doit être revêtue de plus en plus sur ce que nous sommes, donc les fruits qui s’en expriment spontanément, doivent correspondre de plus en plus à cette nature – voir fiche : Ma chair est vraiment une nourriture).

Ainsi loin de nous mener loin de la Loi, loin des commandements de l’Ancien Testament, le guide que nous suivons en nous (les idées directrices que nous acceptons de suivre), doit au contraire nous emmener à coller spontanément davantage à la Parole de Dieu, donc aussi à la Loi, mais pas parce que nous faisons des efforts pour obéir à toute la Loi, mais parce que c’est ce que produit en nous le fait de suivre le bon chemin, le bon guide (Le Saint-Esprit), pas-à-pas derrière lui, par la foi, car notre marche en suivant ce guide nous transforme dans notre nature-même selon ce que Jésus est (= La sanctification par l’Esprit).
Ce guide en moi qui m’emmène de plus en plus à la Parole, de plus en plus selon ce que Jésus est = c’est le bon guide, c’est le Saint-Esprit !  (à nous d’être vrais et non pas hypocrites quant au jugement du fruit produit : I Co 11:31 Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.)

Voilà comment on peut reconnaître le bon guide même si on est seul contre une opposition de la majorité, voilà pourquoi Jésus rassura Jean-Baptiste en montrant combien c’est la Parole de Dieu qui se produisait dans son ministère (et non pas que des miracles).

 

III / Ne soyons pas surpris par le chemin de la croix

On a vu que la question quant à savoir « qui est réellement le guide qu’on a suivi ? », « si ce guide est réellement de Dieu ? » (donc si on suit réellement le Saint-Esprit car c’est intérieurement, au final, qu’on choisit les directions pour notre vie), se pose à nous surtout quant le chemin suivi est difficile, quand tout semble aller au désarroi, quand rien ne se passe comme l’idée qu’on s’était faite du chemin de victoire et glorieux de Dieu.

Quand ce qui semble être des exaucements s’enchaîne, quand la puissance de Dieu semble à l’œuvre pour ouvrir les portes fermées, pour laisser tomber la bénédiction selon ce que nous, les hommes, nous envisageons ce que devrait être la bénédiction de Dieu, alors on se met presque instantanément à se dire que Dieu est avec nous, qu’on est sur le chemin de la volonté de Dieu (ce qui n’est pas forcément la bonne attitude à avoir si on constate parfois que cela nous éloigne de Dieu : voir Dt 13:1-4, et Dt 8 ci-dessous).

Mais lorsque c’est l’opposition permanente, les portes qui se ferment et nous laissent dans un cul-de-sac apparemment sans issue, lorsque les déconvenues s’enchaînent de façon presque extraordinaire, etc… alors c’est à ce moment-là qu’on se mettra plus volontiers à se questionner sur celui qu’on a suivi jusqu’ici et qu’on pourra se demander : « Mais est-ce que c’est vraiment le Saint-Esprit que je suis ? ».
Et ce questionnement est salutaire mais ne doit pas nous mener vers une mauvaise conclusion qui se base seulement sur un point de vue étriqué de ce que devrait être le chemin de Dieu. En effet, il n’est pas rare de voir Dieu emmener ses serviteurs ou son peuple dans un désert aride et difficile pour les éprouver et les débarrasser de ce qui entrave leur communion avec Dieu, avant d’ouvrir les portes sur des temps meilleurs qui eux pourraient très bien être une occasion de chute et d’éloignement de Dieu pour ceux qui n’ont pas déjà appris à aimer la communion avec Dieu par-dessus tout.

Dt 8
Vous observerez et vous mettrez en pratique tous les commandements que je vous prescris aujourd'hui, afin que vous viviez, que vous multipliiez, et que vous entriez en possession du pays que l'Eternel a juré de donner à vos pères.

Souviens-toi de tout le chemin que l'Eternel, ton Dieu, t'a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t'humilier et de t'éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton coeur et si tu garderais ou non ses commandements. Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Eternel. Ton vêtement ne s'est point usé sur toi, et ton pied ne s'est point enflé, pendant ces quarante années. Reconnais en ton coeur que l'Eternel, ton Dieu, te châtie comme un homme châtie son enfant.

Tu observeras les commandements de l'Eternel, ton Dieu, pour marcher dans ses voies et pour le craindre. Car l'Eternel, ton Dieu, va te faire entrer dans un bon pays, pays de cours d'eaux, de sources et de lacs, qui jaillissent dans les vallées et dans les montagnes ; pays de froment, d'orge, de vignes, de figuiers et de grenadiers ; pays d'oliviers et de miel ; pays où tu mangeras du pain avec abondance, où tu ne manqueras de rien ; pays dont les pierres sont du fer, et des montagnes duquel tu tailleras l'airain. Lorsque tu mangeras et te rassasieras, tu béniras l'Eternel, ton Dieu, pour le bon pays qu'il t'a donné.

Garde-toi d'oublier l'Eternel, ton Dieu, au point de ne pas observer ses commandements, ses ordonnances et ses lois, que je te prescris aujourd'hui. Lorsque tu mangeras et te rassasieras, lorsque tu bâtiras et habiteras de belles maisons, lorsque tu verras multiplier ton gros et ton menu bétail, s'augmenter ton argent et ton or, et s'accroître tout ce qui est à toi, prends garde que ton coeur ne s'enfle, et que tu n'oublies l'Eternel, ton Dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude, qui t'a fait marcher dans ce grand et affreux désert, où il y a des serpents brûlants et des scorpions, dans des lieux arides et sans eau, et qui a fait jaillir pour toi de l'eau du rocher le plus dur, qui t'a fait manger dans le désert la manne inconnue à tes pères, afin de t'humilier et de t'éprouver, pour te faire ensuite du bien. Garde-toi de dire en ton cœur : Ma force et la puissance de ma main m'ont acquis ces richesses.
Souviens-toi de l'Eternel, ton Dieu, car c'est lui qui te donnera de la force pour les acquérir, afin de confirmer, comme il le fait aujourd'hui, son alliance qu'il a jurée à tes pères.
Si tu oublies l'Eternel, ton Dieu, et que tu ailles après d'autres dieux, si tu les sers et te prosternes devant eux, je vous déclare formellement aujourd'hui que vous périrez. Vous périrez comme les nations que l'Eternel fait périr devant vous, parce que vous n'aurez point écouté la voix de l'Eternel, votre Dieu.


Oui le désert aride et éprouvant peut très bien être une étape du chemin de Dieu (et cela le sera même très certainement), et même Jésus a traversé cette étape avant d’entrer dans son ministère public et c’est d’ailleurs le Saint-Esprit qui l’a conduit dans ce désert aride sans nourriture, pour y être tenté par Satan (Mt 4:1-11).
Mais comme nous l’avons vu dans la fiche Témoignage et souffrance, ce désert n’était pas la destination finale mais seulement un lieu inévitable où le but est d’en sortir selon le bon chemin selon Dieu, selon la bonne façon de voir les choses selon Dieu, selon ce que Christ est.

Et si on y réfléchit bien, même le ministère public de Jésus ici-bas, avec son final à la croix, pouvait aussi laisser place à cette interrogation pour les disciples (quant à qui était réellement ce Jésus qu’ils ont suivi ?) et pour Jésus lui-même, s’il n’avait pas eu la foi et le discernement parfait quant au chemin qu’il avait suivi pour se retrouver là, au final…

En effet, si on se place maintenant dans la situation de Jésus à la croix, serions-nous dans la certitude que nous avons suivi le bon chemin, que nous n’avons pas fait d’erreur de discernement quant à savoir si c’est bien le Saint-Esprit que nous avons suivi ?
Si on se retrouvait immobilisé avec l’impossibilité de bouger et de faire une quelconque œuvre active pour évangéliser la masse du peuple ; si on se retrouvait condamné injustement et humilié devant tous, subissant le même sort que 2 malfrats ; si on devait subir injustement un emprisonnement, des coups, de la torture ; si tous les médias, le peuple qu’on a aidé de toutes nos forces et les pasteurs de la religion officielle issue de la Bible étaient contre nous pour dire qu’on est dans l’erreur ; si même ceux qu’on a formés par nos enseignements et nos études bibliques ne pouvaient pas se positionner pour nous et reconnaître qu’on n’est pas dans l’erreur ; et si le ciel restait d’airain sans que Dieu nous fasse un signe dans tout ça et que nous n’avons eu que ce qu’il y avait en nous auparavant quand notre situation allait mieux, pour nous confirmer qu’on était bien sur le bon chemin et que la voix qu’on suivait était bien celle du Saint-Esprit : Est-ce qu’on en arriverait pas à se demander si, là, à la fin du parcours, on n’avait pas fait une erreur et qu’on ne s’était pas un peu tromper sur ce qu’on devait faire selon Dieu, et qu’on n’était donc pas dans la capacité de savoir si la voix qu’on avait suivi était bien celle du Saint-Esprit en nous ?   

Pourtant c’est dans cette situation, à ce moment-là précis où plus rien n’allait pour Jésus, d’un point de vue humain, que Jésus, lui, va confesser que « Tout est accompli » ! Et Jésus ne pouvait même pas dire ça par rapport au résultat numérique et visible de son œuvre ici-bas, car pratiquement tous ses disciples l’avaient alors abandonné, mais il a pu dire ça par rapport à combien il était en adéquation avec la Parole de Dieu, avec ce que les Ecritures disaient selon l’interprétation par l’Esprit et non pas selon une mauvaise interprétation religieuse humaine. C’est le fait de coller parfaitement à la Parole écrite, les Ecritures, qui permettait à Jésus de pouvoir confesser que là où il se trouvait à ce moment-là, dans cette situation extrême annoncée par les Ecritures et selon la vraie volonté de Dieu comprise selon l’Esprit, qui permettait à Jésus de confesser qu’il était bien sur le vrai chemin de Dieu et donc qu’il était au bon endroit, là où il devait être.

Et c’est pour ne pas tomber dans le doute qui nous pousserait alors, à ce moment-là, à remettre en cause notre parcours tout entier derrière le guide que nous avions suivi, que Dieu nous préparera certainement auparavant.
C’est ce qu’il faut ainsi comprendre dans le fait que Jésus ait annoncé d’avance à Pierre qu’il le renierait 3 fois, mais aussi que Pierre reviendrait de ce reniement : Lc 22:31-34  Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères. Seigneur, lui dit Pierre, je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort. Et Jésus dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd'hui que tu n'aies nié trois fois de me connaître.
Jésus n’a pas prophétisé à Pierre son reniement, avec une arrière-pensée du type : « Non mais toi, arrête de te vanter, je vois bien que tu n’es qu’un prétentieux mais qui se dégonflera … Je ne peux même pas compter sur toi, en fait ! ».
Non, le but de Jésus n’était pas juste d’emmener Pierre à arrêter de se vanter mais de préparer Pierre à cette situation qui arrivera, afin que Pierre puisse encore envisager de revenir après sa chute (car le reniement de Jésus par Pierre est bien un péché entrainant un jugement = voir Lc 12:9, et
Mc 8:27-38).
Jésus voulait que Pierre ne remette pas en doute de façon définitive la nature divine du guide qu’il avait suivi (Jésus), quand tout allait s’écrouler autour de lui (car alors Pierre allait sérieusement remettre en doute qui était réellement ce guide Jésus qu’il avait suivi). C’est pour ça que Jésus a semé cette prophétie en Pierre qui allait être comme une ancre pour ne pas sombrer entièrement dans la remise en cause de qui était réellement Jésus : Jésus avait prédit ce qui allait arriver, donc, quelque part en Pierre restait la confirmation que Jésus, lui, n’était pas surpris mais savait. Donc Jésus était encore au-delà de l’humain ; et c’est ce qui allait encore se manifester à Pierre au moment-même où Pierre allait comprendre que la prophétie se réalisait et qui correspondait donc au moment où Jésus n’allait plus représenter le modèle du messie auquel Pierre croyait … voir Fiche : On a failli !).

Et pour nous, il doit en être de même : ce qui est la base, le socle pour confirmer qu’on a bien suivi le bon chemin, qu’on était derrière le bon guide (=le Saint-Esprit), ce n’est pas le nombre de personnes qui ont été converties par notre concours et qui nous suivent, ce n’est pas la grandeur humainement visible de l’œuvre qu’on a posée (nombre d’églises implantées…), ce n’est pas les actes miraculeux qui ont été accomplis par notre biais, ce n’est pas la reconnaissance par les paires de l’église ou par les hommes, ce n’est pas le poste ou le titre qu’on a au sein de l’église, mais c’est : « Est-ce que je colle au plus près de ce que la Bible dit à propos de là où un vrai disciple de Jésus doit être = au plus près de Jésus ? », « Est-ce que je ressemble de plus en plus à ce que Jésus est dans son essence ? Donc est-ce que le fruit de l’Esprit est de plus en plus produit en moi, spontanément, comme un fruit est produit par son arbre, du fait de ce que je suis par l'Esprit qui agit en moi ? ».

Si le guide intérieur que je suis pour me guider, si la voix intérieure que je suis pour me diriger dans mes prises de décision me fait coller véritablement et spontanément de plus en plus à ce que Jésus est et que je vois dans la Bible (=être de plus en plus en communion d’être avec Jésus), alors ce guide est bien le Saint-Esprit qui seul peut me conduire vers Jésus (car rien d’autre ne peut nous conduire véritablement à Jésus).
Jn 16:13-14  Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera.

A nous de connaître alors, par nous-mêmes, ce que les Ecritures disent de ce qu’est véritablement Jésus (l’image du Dieu invisible) et de ne pas nous laisser abuser par ce que les autres voudraient nous inculquer concernant ce qu’est Dieu. Nous avons la Bible, nous pouvons alors la lire nous-même afin d’être éclairé nous-même, directement.
(A toi de connaître et de savoir où est la vérité : Ne te laisse pas diriger par ce que d’autres voudraient t’inculquer ! On peut tout écouter mais c’est ensuite à nous de choisir, de prendre les décisions quant à savoir ce qu’on garde ou pas dans notre cœur, ce qu’on admet volontairement comme étant la vérité digne d’être acceptée dans notre cœur pour servir de base à notre construction ! – voir la fiches La confusion 1 et La confusion 2)
Prov 4:20-23  Mon fils, sois attentif à mes paroles, Prête l'oreille à mes discours. Qu'ils ne s'éloignent pas de tes yeux ; Garde-les dans le fond de ton cœur ; Car c'est la vie pour ceux qui les trouvent, C'est la santé pour tout leur corps. Garde ton coeur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie. 
(C'est à nous de garder notre coeur. Il n'est pas écris qu'une autre personne viendra le garder pour nous).

 

 

IV / Mais Dieu mettra son sceau sur notre chemin ( = la résurrection)

L’œuvre de Dieu au travers de l’œuvre de Jésus n’est complète que si on considère aussi ce que le Père a posé sur cette œuvre = son assentiment, son approbation sur l’oeuvre de Jésus = la résurrection de Jésus !

Jésus a bien suivi entièrement le chemin que Dieu avait prévu pour lui (= selon le Saint-Esprit). Ainsi, à la fin du parcours de Jésus, le Père a acté que Jésus a accompli sa volonté et cette approbation du Père sur l’œuvre de Jésus selon l’onction qui avait été proclamée sur Jésus (Jésus = litt. Sauveur) selon Mt 1:21 ( elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. ), a été confirmée par le sceau du Père = la résurrection de Jésus selon ce que les Ecritures avaient annoncée (Es 53 :10(b) Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours).
Jésus a rempli sa mission (il a bien collé au chemin de la volonté du Père pour lui) ; alors le Père atteste par la résurrection, que Jésus est bien ce qui a été proclamé sur lui, que Jésus correspond bien à son onction de sauveur du monde, car il a parfaitement accompli la volonté du Père correspondant à son onction ; donc comme Jésus a rempli parfaitement sa part, le Père accomplit aussi sa part sur cette œuvre en le ressuscitant, en confirmant alors aussi la Parole finale (la résurrection) qui devait s'accomplir pour celui qui est le sauveur, le messie, le Christ.
Gal 1:1  Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père, qui l'a ressuscité des morts

Act 2:24 Dieu l'a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il soit retenu par elle. 
Es 55:11 Ainsi en est-il de ma parole (= Jésus, la Parole faite chair, cf Jn 1:14), qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins.

C’est donc la résurrection (ce qui avait été annoncé comme finalité pour le messie, dans les Ecritures), le sceau du Père sur l’œuvre de Jésus, qui met le point final (comme la note d’un examen) sur toute l’œuvre de Jésus. C’est la complétude finale sur toute l’œuvre de Jésus qui atteste que tout a effectivement été accompli selon la pleine volonté du Père, qui atteste que ce que Jésus est, est véritablement victorieux sur tout et peut donc être le modèle que les hommes peuvent désirer pour eux-mêmes dans le but de revêtir sur eux le modèle parfait qui ne faillira pas (voir la fiche – La vie éternelle est en Jésus seul).

Pour qu’un test, une épreuve soit complète, il ne suffit pas d’avoir passé l’épreuve en pensant avoir réussi, il faut que la note du maître, du contrôleur, pose son verdict sur la qualité de notre prestation. C’est alors seulement que nous pourrons attester que l’éprouvé a bien réussi et n’a pas seulement brassé de l’air.
I Co 15:17-19 Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus. Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.

C’est Dieu qui atteste et pose son sceau pour approuver son serviteur, et c’est ce qui ce passera aussi pour tous ceux qui ont voulu suivre le chemin de Jésus (=suivre le Saint-Esprit, par la force de vie que communique le Saint-Esprit pour accomplir la volonté du Père) = la résurrection sera le même verdict que pour Jésus, puisque nous avons suivi le chemin déjà victorieux que Jésus a montré et qui a déjà été approuvé par le Père !

Et cette attestation, ce sceau de Dieu qui vient du ciel par une action purement divine, par une approbation manifeste de Dieu, c’est aussi ce qu’on voit quand le feu est descendu du ciel pour confirmer qu’Elie avait bien agi selon la volonté du vrai Dieu (I R 18:30-39) , ou quand la nuée est venue remplir le tabernacle que Moïse avait bien exécuté selon la volonté de Dieu (Ex 40:1-34), ou quand la nuée et le feu vinrent à la dédicace du temple de Jérusalem (II Chr 7:1-3) que Dieu approuvait, ou quand Jésus a été nourri miraculeusement par des anges après avoir vaincu la tentation dans le désert après 40 jours de jeûne (Mt 4:1-11).
 

Ainsi Dieu atteste et confirme son approbation sur ces serviteurs qui accomplissent sa volonté : par son sceau divin sur ses serviteurs.
Ce sceau divin n’est pas toujours visible par tous mais il est visible et manifeste pour ceux qui veulent suivre Dieu : Jésus ne s’est montré ressuscité qu’à ses disciples et non pas à tout le monde (alors qu’on pourrait penser que cela aurait été une belle preuve pour le monde). La pentecôte n’a été vécue que par les 120 qui étaient dans la chambre haute (même si cela a quand-même interloqué des inconvertis qui étaient là) et le baptême du Saint-Esprit n’est manifeste que pour les disciples qui veulent suivre Jésus. Dieu atteste donc par son sceau qui est, actuellement, le baptême du Saint-Esprit (c’est des langues de feu qui sont descendues sur les disciples, comme le feu descendu du ciel pour consumé le sacrifice sur l'autel érigé selon la volonté de Dieu et pour mettre son sceau d'approbation sur son serviteur Elie) que c’est le bon chemin, le bon guide que nous suivons.

Et Dieu peut aussi attester à ses disciples, par son sceau divin, le chemin éprouvant pris par ses disciples, afin de les fortifier quant à leur foi et l’assurance qu’ils sont bien sur la bonne voie, malgré une évidence qui n’est que très peu décelable humainement.
Apo 3:7-11
Ecris à l'ange de l'Eglise de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira:
Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.  Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé
(= c’est le sceau de Dieu). Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne (persévérer quand-même sur le chemin, malgré le peu de puissance manifeste). 

 

RMQ :
Mais parfois l’approbation ne sera donnée qu’au ciel, comme cela a été le cas pour certains héros de la foi de Héb 11 qui n’ont pas reçu la récompense, la note approbatrice ici-bas (contrairement à d’autres qui ont reçu le sceau de Dieu manifesté dès ici-bas) mais la recevront au ciel. C’est donc le fruit de l’Esprit seul, le fait de coller de plus en plus à la nature de Jésus par la puissance de l’Esprit (et donc coller à la Parole) qui est la seule base de l’approbation divine ici-bas, car c’est effectivement cela le véritable fil à plomb qui indique que le mur construit est bien d’aplomb selon la verticalité (car c'est d'être de plus en plus tel que Jésus-Christ qui est la grande promesse et bénédiction de la Nouvelle Alliance). Mais la résurrection sera quand-même leur lot d’approbation sur leur vie qui a été selon le chemin de Dieu.
Héb 11:32-40
Et que dirai-je encore? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes, qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, teignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l'épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection;
d'autres furent livrés aux tourments, et n'acceptèrent point de délivrance, afin d'obtenir une meilleure résurrection; d'autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n'était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection.

Voir aussi une autre église parmi les 7 églises de l’Apocalypse : l’Eglise de Smyrne
Apo 2:8-11
Ecris à l'ange de l'Eglise de Smyrne: Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie:
Je connais ta tribulation et ta pauvreté bien que tu sois riche, et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan. Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises : Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort.

  

Le sceau de Dieu qu’on suit bien le bon chemin, est donc à comprendre selon ce que signifie spirituellement la résurrection = la résurrection est le fait d’être ressuscité en Christ, d’être vivant dans l’Esprit, d’être passé de l’existence charnelle (qui est déjà dans la mort) à la vie véritable dans l’Esprit, c’est-à-dire en Dieu (ce qui est le chemin qui est dans la vraie vie) = être tel que Jésus-Christ est.
 

RAPPEL :
Mt 25:1-13
Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux.  Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d'huile avec elles ; mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases. Comme l'époux tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent. Au milieu de la nuit, on cria : Voici l'époux, allez à sa rencontre ! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. Les sages répondirent : Non ; il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva ; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit : Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure.
N’oublions pas que ce qui distingue les vierges folles des vierges sages dans la parabole des 10 vierges (Mt 25:1-13), ce n’est pas le fait d’être vierges, ni le fait d’avoir voulu aller à la rencontre de l’époux, ni le fait d’avoir une lampe, ni le fait d’avoir ou pas de l’huile déjà dans leur lampe au départ pour les faire marcher, ni le fait de s’être assoupies à cause de l’attente car l’époux tardait, mais c’est le fait que les vierges sages avaient prévu de l’huile en plus au cas où l’époux aurait pu tarder. Et le verdict annoncé par l’époux sur cette négligence de la part des vierges folles, était que les vierges folles, en fait, ne le connaissaient pas !

L’huile étant le symbole du Saint-Esprit, on comprendra donc qu’il nous faut aller dans la connaissance de Dieu bien plus que de simplement goûté aux bénédictions de Dieu, ou que de simplement exercer les dons de puissance de Dieu mais en refusant d’aller jusqu’à connaître la nature profonde de Dieu, l’essence de Jésus qui est le serviteur qui connaît son Dieu parce qu’il est au plus près de son maître, parce qu’il le sert au plus près et s’applique à faire la volonté de son maître et comprend donc la volonté de son Seigneur et les façons d’agir de son maitre et qui acceptera donc de sacrifier sa volonté (sa vie) pour que ce soit la volonté du maître qui soit accomplie (c’est ça le chemin de notre croix). (Et qui fera tout ça pour son maître, non pas par obligation mais parce qu'il le veut car il aime son maître, comme un fils aime son père qui l'aime).
Les 5 vierges sages, savaient que l'époux pouvait tarder et qu'il valait mieux être prévoyant. Elles semblaient connaître la nature de personnalité de l'époux (tout comme il est écrit que le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse de son retour mais il use de patience car il voudrait que tous soient sauvés = donc est-ce qu'un tel Seigneur, si on le connait, ne va pas venir un peu plus tard dans la nuit que d'ordinaire ?)
II Pi 3:9 Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.

C’est cette connaissance de leur maître qu’on voit dans les serviteurs qui ont veillé de Lc 12:35-40
Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées. Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces, afin de lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera. Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s'approchera pour les servir. Qu'il arrive à la deuxième ou à la troisième veille, heureux ces serviteurs, s'il les trouve veillant !
Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas.

Ces serviteurs-là étaient appliqués à ce que ce soit leur maître qui compte avant tout et ils ne voulaient pas être de ceux qui manquent l’arrivée de leur maître, car ils le connaissent et savent que le maître aime qu’on lui ouvre dès qu’il arrive et frappe et ne veulent donc pas le décevoir (ils connaissent sa volonté, sa façon d’aimer les choses et veulent y répondre), d'autant que ses serviteurs savent que le maître peut tarder jusqu'à la 2e ou la 3e heure de la nuit.
Donc attention à ce que ce soit nous qui soyons les serviteurs attentionnés à la volonté du maître et ne pas concevoir les choses dans l’autre sens (en pensant que Dieu est là pour nous) même si le maître est un bon maître qui est toujours prêt  même à servir ses propres serviteurs… voir fiche – Faire la volonté du maître : il ne faut pas juste viser de ne pas être inactif pour ne pas être traité de serviteur paresseux, il faut viser de bien accomplir la volonté du maître !
Or pour bien accomplir exactement la volonté du maître, il ne faut pas avoir seulement des directives générales (certes exactes, comme ce qui est écrit en général dans les instructions des Ecritures), mais il faut connaître la volonté du Seigneur d'aujourd'hui, ce qu'il désire maintenant. Or cela se fait par la direction par le Saint-Esprit (qui est souvent symbolisé par l'huile, dans les Ecritures, ce qui nous ramène donc à l'huile en réserve des 5 vierges sages).
 
Connaître Jésus n’est pas seulement une connaissance intellectuelle mais c’est vivre en nous ce que Jésus est, donc la connaissance profonde de Jésus doit être un vécu de ce que Jésus est, et un vécu volontaire parce qu’on veut être tel que lui (parce qu’on aime ce qu’il est), or Jésus est le serviteur de la volonté du Père par excellence et pour cela il accepte de sacrifier sa propre volonté pour que la volonté du Père soit accomplie, par amour pour son Père et non pas par obligation.
Or pour cela, seul le fait de suivre le Saint-Esprit (=l’huile) au plus près va nous mener à ça et c’est là que la réserve d’huile sera bien faite au-delà que d’avoir juste le nécessaire ordinaire. Mais ce chemin-là passe nécessairement par la croix, par l’abandon du charnel pour revêtir le spirituel (c’est-à-dire être tel que Christ est, lui qui accomplissait toute la volonté du Père et rien que la volonté du Père) et ne pas craindre alors de suivre l’Esprit sur ce chemin de la croix qui passera nécessairement par la souffrance de la croix qui n’est pas le but mais ce qui sera rencontré pour atteindre le but = la résurrection en Christ, dans le spirituel – voir fiche Témoignage et souffrance. (C’est ce qui est illustré dans l’Eglise de Smyrne de l’Apocalypse).

PS :
Est-ce que celui que je suis (verbe = suivre) et que j'appelle "Dieu", est véritablement le vrai Dieu ?

Un jour, en écoutant un témoignage d'une personne qui avait de la religion (religion juive) et qui semblait vouloir trouver la vérité et non pas seulement une religion, il m'est venu la compréhension de l'expression « Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ».

En effet, cette personne parlait de sa manière de comprendre quel est le chemin qu'elle devait suivre, dans sa vie, selon sa façon de concevoir ce que Dieu attendait d'elle, dans sa vie. Mais n'étant pas née de nouveau, cette personne disait donc qu'elle suivait comme une "flamme" qui éclairait son chemin, comme une intuition qui lui disait où aller, et qui se révélait en elle. Ainsi, cette personne pensait alors que c'était ainsi que Dieu la guidait pour prendre ses choix, ses décisions. C'était cela qui la guidait. C'était ça son guide dans sa vie et qu'elle suivait comme nous, chrétiens, nous devrions suivre le Saint-Esprit qui nous guide à l'intérieur.
Mais bien que cette personne n'était pas née de nouveau, elle pouvait effectivement être ainsi guidée par des interventions divines ou pas (car le Saint-Esprit venant de Dieu, n'est qu'en ceux qui sont nés de nouveau et appartiennent ainsi au peuple de la Nouvelle Alliance, pour être guidés par lui, dans leur intérieur)...
Mais Dieu n'est pas contre le fait de parler aussi aux inconvertis qui sont en recherche de la vérité, de la vie véritable et du chemin selon lequel conduire alors leur existence pour arriver à ce but. En effet, rappelons-nous qu'avant notre conversion, il est arrivé que Dieu agisse dans notre vie et nous guide par une petite voix à l'intérieur pour nous diriger vers une église où nous avons entendu son Evangile (car il est certain que la voix de Dieu nous conduira toujours à la seule révélation qui est le but du chemin que Dieu a prévu pour nous = Christ en nous). C'est Dieu qui nous attire à lui, donc même quand nous sommes encore inconvertis, c'est Dieu qui voulait nous mener à lui.
Jn 6:44(a) Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire

 

Pourtant, c'est ainsi, en écoutant cet inconverti exprimer ce qui le guidait dans sa vie et que lui appelait "Dieu", que j'ai réalisé que ce signifiait véritablement l'expression « Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ».

En effet, les patriarches tels Abraham, Isaac et Jacob, n'ont jamais eu de Bible, ni même la Torah qui a été écrite plus tard, à l'époque de Moïse, pour reconnaître que celui qu'ils suivaient, était le vrai Dieu, le Tout-Puissant. Donc comment ces patriarches pouvaient-ils savoir que celui qui les dirigeait, dans leur intérieur ou par des interventions surnaturelles, était bien le vrai Dieu, le grand Dieu et non pas un esprit de mensonge tel que celui qui influença 400 soi-disant "prophètes", du temps d'Achab et du vrai prophète Michée (I R 22)  ?
En effet, pourquoi Abraham s'est-il mis à suivre celui qui s'est présenté à lui comme étant Dieu, alors qu'il devait y en avoir des idoles (avec des démons cachés derrière) qui se prétendait tout autant être le "Dieu" qu'il fallait suivre pour être bien guidé dans la vie ? Pourquoi Abraham a décidé d'élire ce guide en lui, comme étant le vrai Dieu qu'il fallait suivre, le Dieu dans lequel il pouvait avoir confiance pour diriger toute sa vie, même si ce Dieu lui demandait de sacrifier son propre fils ? (Je tenterai de répondre à cela ensuite. = ***)

Et surtout, une fois que ces patriarches se sont mis à suivre celui qu'ils avaient désigné comme étant leur Dieu dans leur vie, on pouvait alors parlé du Dieu de tel patriarche, ou de tel autre patriarche, car il n'y avait que cela comme référence à l'époque, pour parler de tel ou tel Dieu : il fallait parler du Dieu que suivait tel ou tel patriarche (il n'y avait pas encore tout un grand peuple, comme Israël, qui était dirigé par Dieu lui-même ou dont il était parlé dans la Torah, car rien n'avait encore été écrit le concernant). C'est pour ça qu'on parlait du Dieu d'Abraham : c'était le "dieu" (la divinité) qui guidait le patriarche Abraham pour lui montrer son chemin, et alors il fallait se rendre compte si ce "dieu" était le grand Dieu ou pas ... 
C'est tout ce qu'il y avait comme référence pour savoir s'il s'agissait du vrai Dieu ou pas : est-ce que ce guide qu'Abraham suivait, pouvait être qualifié d'être le vrai grand Dieu (ou pas) ?

Et si on y réfléchit bien, cela a été la même question pour Jésus quand il est apparu : Pouvait-on le qualifier d'être Dieu (comme I Jn 5:20 le dit maintenant, dans nos Bibles) ? Car à l'époque où Jésus est venu, il n'y avait pas encore de ligne écrite noir sur blanc, et mise dans un livre reconnu officiellement comme la Parole de Dieu, disant que Jésus est bien Dieu, est bien le Fils de Dieu (en étant un avec le Père), comme il le disait, lui. Il n'y avait que la Loi et les prophètes qui parlait d'un messie mais pas forcément de Dieu venu sur terre (comme les juifs ne comprenaient pas le messie comme cela) et ces Ecrits ne disaient pas expressément, non plus, que c'était ce Jésus de Nazareth qui était le messie ni le Fils de Dieu.

Et si on y réfléchit bien, cela est la même question pour le guide qui est en nous et qu'on doit suivre si on veut être dans la pleine volonté de Dieu : le Saint-Esprit. Est-ce bien le Saint-Esprit que je suis actuellement ? On pourrait alors presque dire : le Saint-Esprit de tel personne ou le Saint-Esprit de tel autre personne, tellement chaque chrétien peut prétendre suivre le Saint-Esprit qui est en lui.
Mais la Bible nous dit alors que le Saint-Esprit est un; et qu'il ne peut donc pas nous conduire dans des directions opposées : c'est à ça qu'on reconnaitra alors que nous sommes guidés par 1 seul et même Dieu en nous, et qui fera qu'on reconnaitra que Dieu dirige bien son Eglise et qu'il ne s'agit pas de "dieux" individuels forgés en chacun des chrétien mais d'un seul Dieu unique en tous, en le corps de Christ bien coordonné par un même Esprit unique car il existe réellement en tant que tel et n'est pas une invention de chacun, un "dieu" selon ce que chacun voudrait y trouver. I Co 12:12-13 / Eph 4:1-6
L'unité par le Saint-Esprit, dans le corps de Christ (et c'est la base de na Nouvelle Alliance). Jn 17:20-26

 

 

*** Et comment les patriarches qui n'avaient pas de Bible ni de Torah écrites, pouvaient savoir que celui qu'ils avaient choisi comme guide dans leur vie, était bien le vrai Dieu et les guidait donc selon le bon chemin à suivre ?

Comment Noé a-t-il pu comprendre que celui qui lui avait dit de construire une arche des dizaines d'années avant que le déluge n'arrive, était celui qu'il fallait écouter pour suivre ce qu'il disait, afin de demeurer en vie ?
Noé n'avait pas de Bible, n'avait pas de Torah, n'avait aucun écrit qui parlait de Dieu pour aiguiller sur celui qu'il fallait écouter car il était le vrai Dieu, le grand Dieu. Pourtant Noé a suivi ce guide, sans l'abandonner, alors que le déluge était bien loin encore et que la construction de cette arche semblait certainement une folie à l'époque où il a commencé à la construire (mais certainement moins lorsque les eaux du déluge commencèrent à tomber et à faire grimper le niveau de l'eau de façon anormale...). Alors comment Noé en est-il venu à se dire : 
« Celui qui me parle, là, dans mon cœur et qui a mis en moi cette idée de construire une arche alors qu'il n'y a pas d'eau ici : je vais l'écouter et le suivre jusqu'au bout. » ? Cela semble hallucinant et incompréhensible quand on réalise que Noé n'avait pas de Bible, ni de religieux officiels qui l'auraient encouragé à suivre ce chemin car eux-mêmes auraient su que c'était le bon chemin venant de Dieu (en effet, à part dans sa famille, aucun autre n'a survécu, car tous se corrompaient et ne suivaient donc pas Dieu). Alors qu'est-ce qui a fait penser et croire à Noé, que celui qui lui parlait au fond de lui, était le bon guide divin, était Dieu qu'il fallait écouter car lui était celui qui avait raison envers et contre tout ?
Ce n'est pas parce que ce Dieu avait fait de grands miracles auparavant, devant Noé, comme Dieu le fera devant le peuple d'Israël, plus tard, au temps de Moïse. Non, il faut trouver la réponse à cette question dans ce que la Bible nous raconte, à nous, maintenant que Dieu a laissé sa Parole sous forme d'Ecrits, afin que cela nous serve d'exemple. I Co 10:11 Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. 

Ge 6:5-9
L'Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L'Eternel se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. Et l'Eternel dit : J'exterminerai de la face de la terre l'homme que j'ai créé, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits. 
Mais Noé trouva grâce aux yeux de l'Eternel. 
Voici la postérité de Noé. Noé était un homme juste et intègre dans son temps; Noé marchait avec Dieu.   etc...

Voilà où trouver le fait que Noé ait suivi la voix de Dieu qui lui parlait : Noé comprit que cette voix avait raison, que cette voix qui lui parlait était le bon chemin, la vérité et la justice inéluctable qui ne pouvait qu'être le résultat de tout ce qu'il constatait autour de lui. Noé, lui qui était juste et intègre, qui avait suivi la voie de la justice et de l'intégrité pour sa vie, ne pouvait qu'être en accord avec cette voix qui parlait et résonnait en son intérieur. Noé a reconnu le chemin de la justice lorsque cette voix lui a parlé. Il n'y avait pas besoin pour cet homme juste et intègre d'une démonstration de puissance, par exemple, pour comprendre que cette voix-là était celle de la vraie justice, de la vérité. Non pas que ce soit la justice de Noé qui l'ait sauvé, mais c'est son amour pour la justice (la vérité) qui lui a fait reconnaître la vérité à suivre lorsqu'elle s'est manifestée à lui par pure grâce. Les autres ont bien vu, eux aussi, le chemin du salut à suivre, lorsqu'ils ont vu Noé construire son arche, mais ils n'ont pas voulu reconnaître que c'était effectivement l'issue de la justice qui allait s'abattre sur terre, car ils leur aurait alors fallu condamner leur propre chemin de péché qu'ils affectionnaient tant et ne voulaient pas abandonner. D'ailleurs, c'est exactement ce qui adviendra à la fin des temps, lorsque le monde sera de nouveau condamné par Dieu. Mais cette fois-ci, ce sera même l'inverse qui se produira : il y aura carrément des miracles mensongers qui viendront plutôt renforcer l'adhérence des gens à la voie du mensonge et de la condamnation par Dieu (la voie de l'antichrist), car là, Dieu aura déjà pourtant tout fait pour emmener les gens à se tourner vers le chemin de la vérité.

II Thes 2:5-12
Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore chez vous ?
Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu'il ne paraisse qu'en son temps. Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son avènement. L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés.

Voilà ce qui a permis aux patriarches tels que Hénoch, Abraham, Isaac, Jacob, Job, etc. de reconnaître que celui qui leur parlait et leur demandait de les suivre en dehors du chemin large et spacieux habituellement suivi par les hommes pécheurs, était le bon guide à suivre (et devait véritablement être Dieu, le grand Dieu) : reconnaître qu'effectivement, le chemin proposé par celui qui se présentait à eux comme étant le guide à suivre dans leur vie, était le chemin de la vie véritable, et par là-même, reconnaître que les autres chemins que l'homme pécheur suivait, n'étaient pas le chemin de la vie. Et ils ont reconnu tout cela, non pas grâce à une Bible ou à un mouvement religieux officiel qui aurait existé à leur époque, mais parce qu'ils ont voulu la vérité vraie, la vie véritable, la juste justice, et qu'ils l'ont alors reconnue lorsqu'elle s'est présentée à eux, comme ceux qui cherchaient véritablement le vrai Dieu (et non pas seulement une religion ou l'appartenance à un groupe religieux) ont reconnu que celui qui venait à eux sous la forme de Jésus-Christ, était bien le guide à suivre pour être en Dieu, en la vérité vraie, en la vie véritable.
(voir Siméon et Anne, un homme et une femme justes et pieux qui aimaient véritablement Dieu : ils ont alors reconnu qui était Jésus (= le Salut de Dieu, le Messie), alors même que celui-ci n'était qu'un petit enfant - Lc 2:25-38)

Ce n'est donc pas que l'amour de la vraie vérité, de la vraie justice, de la vraie vie, soient ce qui nous sauve, mais si cela est véritablement en quelqu'un, si un pécheur se met à la recherche de cela car il veut cela pour étancher la soif qui est en lui, en comprenant que le monde ne propose pas tout cela, alors cette direction va le conduire vers Celui qui est tout cela (= Jésus, Dieu), car Dieu veut être découvert ainsi = selon ce qu'Il est (car Il est « JE SUIS », donc c'est ce qu'Il est réellement qui doit être découvert).
Quand on cherche sincèrement tout ce qu'est Dieu, alors on trouvera Dieu. Mais le problème est que l'homme pécheur ne recherche pas souvent tout cela sincèrement, mais il recherche plutôt à justifier son propre chemin d'égarement, en voulant démontrer que le chemin de péché et de rébellion contre Dieu, sur lequel il se trouve et qu'il ne veut pas quitter, est le bon chemin, le chemin de la vie. Et voyant alors que le chemin sur lequel ils sont, ne ressemble pas à ce que Dieu a laissé par écrits afin de pouvoir s'aiguiller et reconnaître si on est sur un mauvais chemin, ces hommes égarés et voulant rester dans l'égarement, préfèreront alors dire qu'en fait, il n'y a pas de Dieu (cela est alors plus rassurant pour eux, par rapport à la justice de Dieu révélée dans les Ecritures, dans la Bible).
Ps 14:1-5 (qui est répété presque à l'identique en Ps 53:1-7, tellement cela est important)

Au chef des chantres. De David.
L'insensé dit en son cœur : Il n'y a point de Dieu !
Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables ; Il n'en est aucun qui fasse le bien.

L'Eternel, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.
Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul.
Tous ceux qui commettent l'iniquité ont-ils perdu le sens ? Ils dévorent mon peuple, ils le prennent pour nourriture ; Ils n'invoquent point l'Eternel.
C'est alors qu'ils trembleront d'épouvante, Quand Dieu paraîtra au milieu de la race juste.

En effet, en lisant le long Ps 119, on voit que c'est la recherche de pouvoir être tel que ce que Dieu demande pour nous (= être selon sa Loi, être selon ce que Dieu est), de pouvoir être selon Dieu en notre essence (tellement cela est beau), qui emmène le psalmiste à se tourner vers Dieu pour que Dieu lui accorde de pouvoir être ainsi. C'est donc l'amour de ce que Dieu est, qui emmène le psalmiste à Dieu, car il reconnaît la beauté cela, tout en reconnaissant qu'il ne pourra jamais être ainsi par lui-même. Or c'est exactement ce que Dieu veut offrir à l'homme pécheur par pure grâce :  pouvoir revenir à sa ressemble d'être, d'essence de cœur, de "personnalité" (qui est, pour l'homme, ce que Jésus est).

Or on voit où peut commencer cette recherche de Dieu, dans le cœur de l'homme, dans le livre qui Proverbes qui commence en nous disant de rechercher la sagesse, sagesse qui est la capacité de faire les bons choix, de prendre les bonnes décisions, donc les bonnes décisions pour le guidage de notre vie, et c'est ce que les patriarches ont fait : ils ont voulu la sagesse, ils ont voulu prendre les bonnes décisions pour guider leur existence et pour guider leur clan. Tout comme le roi Salomon a aussi voulu la sagesse, en tout premier, pour bien se guider et bien guider le peuple dont il recevait la charge. (I R 3:5-12).
Et c'est là qu'on rejoint pourquoi la sagesse de suivre la voix de Dieu, de suivre le guide divin qui conduit véritablement sur le chemin, rejoint la recherche de justice et d'intégrité des patriarches qui préféraient ce chemin plutôt que le chemin du péché, de l'idolâtrie, de la méchanceté, de l'injustice du monde pécheur :

1) Prov. 1:1-34

Proverbes de Salomon, fils de David, roi d'Israël,
Pour connaître la sagesse et l'instruction, Pour comprendre les paroles de l'intelligence ; Pour recevoir des leçons de bon sens, De justice, d'équité et de droiturePour donner aux simples du discernement, Au jeune homme de la connaissance et de la réflexion.

(on constate déjà, ici, que la sagesse est étroitement liée à la justice, l'équité et la droiture).
Or comment commencer à acquérir cette sagesse, cette science du bon discernement, se reposant sur l'intelligence (la capacité à comprendre comment marchent, commencent fonctionnent les "choses") qui met elle-même en action la réflexion (déf. = Retour de la pensée sur elle-même en vue d'examiner plus à fond une idée, une situation.) et puise ses ressources dans la connaissance éprouvée ?

 2) Prov 1:7
La crainte de l'Eternel est le commencement de la science ;
Les insensés méprisent la sagesse et l'instruction.

3) Or qu'est-ce que cette crainte de l'Eternel, exactement ?
Prov 8:13
La crainte de l'Eternel, c'est la haine du mal ;
L'arrogance et l'orgueil, la voie du mal,
Et la bouche perverse, voilà ce que je hais.

 

La crainte de l'Eternel, c'est la haine du mal. Voilà pourquoi les patriarches qui ont voulu le chemin de la justice, de l'intégrité, de la droiture, au milieu d'une génération pécheresse, ont reconnu la voix de Dieu et le chemin indiqué par cette voix, comme étant le bon chemin à suivre. Ils ont vu que la voie du mal ne pouvait pas être le chemin à suivre et ont voulu le chemin qui s'écartait de cette voie. Alors quand Dieu leur a parlé du chemin de la justice, de la droiture, etc., ils ont compris qu'il s'agissait du chemin de la vraie vie (ils avaient en eux que le chemin du mal ne pouvait pas mener à la vraie vie pour eux, pour un clan, pour une tribu, pour le monde) et ils ont suivi ce chemin indiqué par celui qu'ils ont alors accepté comme leur guide sur leur vie, comme celui qui passerait au-dessus de leurs propres raisonnements, car ils ont eu foi que ce guide-là pouvait être leur Dieu, le Dieu sur leur vie.
Prov 14:27  La crainte de l'Eternel est une source de vie, Pour détourner des pièges de la mort.
Prov 19:23(a)  La crainte de l'Eternel mène à la vie

Oui, voilà ce qui a conduit les patriarches à suivre la voix de Dieu, à vouloir du chemin de Dieu : c'est de reconnaître, déjà, que dans les chemins du monde, il n'y avait pas l'espérance de la vraie vie.
Avant Jésus, est apparu celui qui devait préparer le chemin du messie, qui devait ouvrir l'accès à Jésus : Jean-Baptiste. Or le message de Jean-Baptiste était « 
Repentez-vous », le message de la repentance. Et que signifie ce message, en termes de "guidage", si ce n'est : « Reconnaissez que vous êtes sur un mauvais chemin, afin de chercher et vouloir le bon chemin ! ». Et alors le bon chemin vient juste derrière cette repentance : Jésus, le chemin de la vraie vie. C'est cette reconnaissance du mauvais chemin qui ne mène pas à la vraie vie (mauvais chemins du monde qui ne peuvent pas mener à la vraie vie), avec la foi que Dieu va venir nous révéler, nous dévoiler le bon chemin (chose que Jean-Baptiste disait aussi : « Il vient après moi, celui qui est le bon chemin, car Dieu m'a envoyé pour vous guider jusqu'à lui afin que vous le suiviez lui »), qui est le début, le commencement de la sagesse pour prendre la bonne décision face au choix qui se présente: « Il y a 2 chemins devant toi : le chemin de la vie et le chemin de la mort, le chemin de Dieu et tous les autres chemins du monde qui ne sont pas le chemin de Dieu et se terminent en mort et déchéance au bout d'un moment, choisis la vie... »
 

 

Jn 6:64-69
Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta : C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. 
Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui.
Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ?
Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.

 

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