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Comme un Béréen

Et si j'étais né en -17 à Jérusalem

25 Novembre 2022 , Rédigé par Comme un Béréen Publié dans #COVID, #Sainte Cène, #religion-religiosité ?

Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice. Tu ne favoriseras point le pauvre dans son procès. Exo 23.2-3  

Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice. Tu ne favoriseras point le pauvre dans son procès. Exo 23.2-3  

Et si j'étais né en -17 à Jérusalem

Et si la crise COVID était un révélateur de ce qu’on aurait été
et donc de ce qu’on est devenu ?


Ca des Ca 5:7
Les gardes qui font la ronde dans la ville m'ont rencontrée; Ils m'ont frappée, ils m'ont blessée; Ils m'ont enlevé mon voile, les gardes des murs.

Os 6:4-7
Que te ferai-je, Ephraïm ? Que te ferai-je, Juda ? Votre piété est comme la nuée du matin, Comme la rosée qui bientôt se dissipe.
C'est pourquoi je les frapperai par les prophètes, Je les tuerai par les paroles de ma bouche, Et mes jugements éclateront comme la lumière.
Car j'aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.
Ils ont, comme le vulgaire, transgressé l'alliance ; C'est alors qu'ils m'ont été infidèles.

 

I / Tranquillité ou Vérité 

Jean-Jacques Goldman, un chanteur populaire français, a composé une chanson nommée « Né en 17 à Leidenstadt », qui parle d’une remise en question de ce qu’on croit être par rapport à ce qu’on aurait été réellement, si on avait été plongé dans les situations qu’ont vécues des personnes. Mais ce texte ne nous emmène pas à considérer les gens ordinaires qui ont été des héros dans des situations difficiles, mais au contraire, il nous confronte plutôt à des situations où la masse des gens a plutôt suivi un chemin indigne et nous fait nous poser la question : « Et moi, à cette époque-là, si j’avais été dans la situation de ces gens-là, avec tout leur arrière-plan culturel et sociétal : qu’aurais-je été ? ».

Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand ?

Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance
Nourri de rêves, de revanche
Aurais-je été de ces improbables consciences ?
Larmes au milieu d'un torrent

Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast
Soldat d'une foi, d'une caste
Aurais-je eu la force envers et contre les miens
De trahir, tendre une main ?

Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg
Entre le pouvoir et la peur
Aurais-je entendu ces cris portés par le vent ?
Rien ne sera comme avant

On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ?
Ou le pire ou le plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?

Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand ?

Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp

Source : LyricFind
Paroliers : Jean-Jacques Goldman / Michael Bernard Jones
Paroles de Né en 17 à Leidenstadt © Jrg Musicales

 

Il serait intéressant, pour l’Eglise, aujourd’hui, de se poser le même type de question :
Si j’étais né en -17 avant JC, à Jérusalem et si j’avais ainsi vécu à l’époque où Jésus a paru,
Aurais-je reconnu la vérité ?
Aurais-je soutenu ou rallié le camps de la vérité ?
Ou aurais-je fait comme les autres et aurais-je méprisé la vérité pour ne pas m’attirer d’ennui ?

 

Un philosophe américain, Ralph Waldo Emerson, a écrit quelque chose d’intéressant concernant ce sujet :
«  À chacun de nous, Dieu offre le choix entre la vérité et la tranquillité. Ce choix, faites-le ; jamais vous n'obtiendrez à la fois l'une et l'autre. »

Et bien qu’il ne s’agisse pas d’une citation biblique, on constatera que c’est ce dilemme (vérité ou tranquillité) qui revient à plusieurs reprises dans les Evangiles, en ce qui concerne le sujet de Jésus, LA Vérité :
Jn 11:47-50
Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation. L'un d'eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit : Vous n'y entendez rien ; vous ne réfléchissez pas qu'il est dans votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas.

Jn 9:18-23 
Les Juifs ne crurent point qu'il eût été aveugle et qu'il eût recouvré la vue jusqu'à ce qu'ils eussent fait venir ses parents. Et ils les interrogèrent, disant : Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ? Ses parents répondirent : Nous savons que c'est notre fils, et qu'il est né aveugle ; mais comment il voit maintenant, ou qui lui a ouvert les yeux, c'est ce que nous ne savons. Interrogez-le lui-même, il a de l'âge, il parlera de ce qui le concerne. Ses parents dirent cela parce qu'ils craignaient les Juifs ; car les Juifs étaient déjà convenus que, si quelqu'un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue. C'est pourquoi ses parents dirent : Il a de l'âge, interrogez-le lui-même.

Jn 12:42-43
Cependant, même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui; mais, à cause des pharisiens, ils n'en faisaient pas l'aveu, dans la crainte d'être exclus de la synagogue. Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu.

Mais on pourrait aussi rajouter à cette liste :
- Pilate qui fit crucifier Jésus pour éviter que le peuple ne se révolte et ne cause du trouble dans sa juridiction, alors qu’il savait très bien que Jésus était innocent ;
- Hérode qui fit emprisonner Jean-Baptiste (un vrai prophète de Dieu) car celui-ci lui renvoyait la vérité divine sur son mariage illégitime devant Dieu ;
- ou encore Pierre qui, lorsque Satan l’éprouva, préféra renier Jésus par 3 fois, plutôt que de risquer pour lui-même…

 

Et nous, chrétiens occidentaux, de nos jours :
Où en sommes-nous ?
Préférons-nous notre tranquillité ou la vérité ?

Car Jésus a dit :
Mt 10:32-39
C'est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux.
Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison.
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera.


Il est facile, parfois, de se cacher derrière un commandement biblique mal interprété et qu’il nous conviendra alors de brandir pour justifier notre prise de décision optant pour la tranquillité plutôt que pour la vérité (commandements du genre : « Il ne faut pas faire de scandale », « Il faut obéir aux autorités, même si elles sont injustes », etc…) ; mais de négliger aussi d’autres textes de la Parole qui disent « Mieux vaut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » ou qui mettent en avant des hommes de Dieu qui ont bravé les autorités religieuses et politiques despotiques pour suivre Dieu plutôt que les directives allant contre le chemin de Dieu, contre la vérité (Elie, Daniel et ses 3 amis, Jérémie, David, Jean-Baptiste, les apôtres, Etienne, etc …)

Dieu ne donne pas ses commandements sans avoir un but recherché pour celui qui les suivrait. Il ne s’agit donc pas d’appliquer le commandement de façon aveugle et bornée mais de vouloir suivre ce que Dieu dit afin d’atteindre le but que Dieu recherchait en ayant donné un tel commandement, sinon on finira par faire de tout commandement de Dieu, ce que les pharisiens avaient fait des commandements de Dieu, dont, notamment, le commandement du Sabbat : une chose purement formelle, froide et systématique, vidée de la pensée que Dieu avait lorsqu’il donna ce commandement - voir fiche « Le sabbat a été fait pour l’homme ».

Il est de notre responsabilité (et surtout pour les enseignants et docteurs dont c’est le ministère) de comprendre l’esprit de Dieu, la mentalité de Dieu, la volonté sous-jacente de Dieu lorsqu’il donne un commandement, une directive à suivre ; comme Moïse l’a démontré, lui le serviteur fidèle et obéissant, lorsqu’il ne voulut pas suivre ce que Dieu avait dit quand Dieu déclara vouloir détruire le peuple et tirer de Moïse un autre peuple. Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est dans la désobéissance à ce que Dieu avait dit, que Moïse fit la volonté profonde, la volonté du cœur de Dieu ! (car Moïse avait alors le cœur de Dieu en son propre cœur)
Tout comme c’est dans un acte profane (manger les pains de proposition que seuls les sacrificateurs pouvaient manger) que David donna même ce sur quoi Jésus va se baser pour expliquer la profondeur des commandements de Dieu, comme le commandement du sabbat.
Tout comme c’est dans un acte impur selon la Loi de Dieu (manger des aliments impurs ou manger chez des païens) que Pierre va faire la volonté de Dieu pour l’avancement de l’Evangile chez les païens.

Alors ne nous cachons pas derrière un commandement appliqué de façon froide et systématique, sans discerner la volonté profonde de Dieu pour aujourd’hui ou sans avoir compris la mentalité de Dieu lorsqu’il donna un commandement (en visant un but précis et non pas seulement en ne visant qu’une obéissance aveugle et sans discernement spirituel).
Dieu n’a pas été dupe lorsqu’Adam et Eve ont mis en avant le fait qu’ils étaient demeurés des êtres obéissants et n’ayant fait qu’obéir à un autre (Satan) lorsqu’ils ont chuté ( = ce n’est pas l’obéissance seule qui est selon Dieu mais c’est l’obéissance à Dieu seul qui est sainte) ; alors ne croyons pas que Dieu sera dupe lorsque son peuple qui a accès au Saint-Esprit et à la Bible qui est complète pour les guider dans le discernement selon Dieu, mettra en avant le fait qu’il est resté obéissant aux commandements mais sans chercher à discerner la volonté de Dieu et le but que Dieu visait lorsqu’il donna ses commandements (et ce but général est d’être tel que Christ est, être selon l’essence de Christ), et cela même pour un commandement du style « il faut obéir aux autorités ».

Aussi difficile à comprendre que cela puisse être pour quelqu’un qui ne connaît pas Dieu, il faut quand-même qu’on arrive à comprendre qu’on ne sert pas les commandements de Dieu mais qu’on doit servir le Dieu qui a donné ses commandements. C’est ce que Pierre a dû apprendre avec la nappe qui descendit dans son songe et les animaux impurs que Dieu lui demandait de manger. Et c’est là que les pasteurs et docteurs qui ont la Bible, la révélation écrite entière que Dieu a voulue laisser pour qu’on apprenne à le connaître lui, devraient mener le peuple de Dieu et c’est à ça qu’ils doivent arriver pour savoir discerner entre ce qui est profane et ce qui est saint.
Mal 2:1-9
Maintenant, à vous cet ordre, sacrificateurs! Si vous n'écoutez pas, si vous ne prenez pas à coeur De donner gloire à mon nom, dit l'Eternel des armées, J'enverrai parmi vous la malédiction, et je maudirai vos bénédictions; Oui, je les maudirai, parce que vous ne l'avez pas à coeur. Voici, je détruirai vos semences, Et je vous jetterai des excréments au visage, Les excréments des victimes que vous sacrifiez, Et on vous emportera avec eux. Vous saurez alors que je vous ai adressé cet ordre, Afin que mon alliance avec Lévi subsiste, Dit l'Eternel des armées. Mon alliance avec lui était une alliance de vie et de paix, Ce que je lui accordai pour qu'il me craignît; Et il a eu pour moi de la crainte, Il a tremblé devant mon nom
(donc il n’osait certainement pas faire comme bon lui semblait). La loi de la vérité était dans sa bouche, Et l'iniquité ne s'est point trouvée sur ses lèvres; Il a marché avec moi dans la paix et dans la droiture, Et il a détourné du mal beaucoup d'hommes. Car les lèvres du sacrificateur doivent garder la science, Et c'est à sa bouche qu'on demande la loi, Parce qu'il est un envoyé de l'Eternel des armées. Mais vous, vous vous êtes écartés de la voie, Vous avez fait de la loi une occasion de chute pour plusieurs, Vous avez violé l'alliance de Lévi, Dit l'Eternel des armées. Et moi, je vous rendrai méprisables et vils Aux yeux de tout le peuple, Parce que vous n'avez pas gardé mes voies, Et que vous avez égard à l'apparence des personnes Quand vous interprétez la loi.

Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi maintenant, bien au contraire car il s’agit de faire de plus en plus la volonté profonde de Dieu, en comprenant Dieu lui-même, au-delà de l’application froide et aveugle des écritures, sans discernement de la volonté de Dieu, en recherchant Dieu pour qu’il nous fasse comprendre les écritures au-delà de la simple intelligence humaine. Et c’est le Saint-Esprit qui seul peut nous conduire dans toute cette vérité selon Christ, cette vérité éclairée par l’Esprit de Dieu et non pas l’écriture comprise par la mécanique religieuse de l’homme. Sans soumission à l’Esprit Saint, les écritures restent lettre morte (même pour un chrétien évangélique né de nouveau). C’est l’Esprit qui vivifie les écritures, qui nous les fait comprendre selon la mentalité de Christ, selon la mentalité de Dieu. Mais si nous avons voulu écouter nos penchants (tels que le désir de tranquillité) sans vouloir la vérité, alors ne nous séduisons pas nous-mêmes en croyant être selon l’Esprit si nous ne cherchons pas à être selon la vérité (« …en esprit et en vérité … » !!!).
Jn 16:12-15
J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de ( litt.: grec Apo = depuis lui-même) lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera.
(même le Saint-Esprit ne parle pas de par lui-même pour conduire dans la vérité !!!)

 

II / Le parallèle entre hier et aujourd’hui 
  1. Retour à la crise COVID

Malheureusement cela ne plaira pas à une grande majorité mais je dois en arriver à reparler de la crise COVID par rapport à l’Eglise de Christ.

Mal 2:1-9 nous fait comprendre que les sacrificateurs de l’époque du prophète Malachie, interprétaient mal la Loi et n’avaient pas la crainte que Lévi a eu pour bien guider le peuple selon Dieu. Les sacrificateurs interprétaient la Loi de Dieu selon ce qui leur convenait, sans crainte de mal comprendre Dieu, puisque ce n’était pas la gloire du nom de Dieu, la volonté de Dieu qui les préoccupaient mais les intérêts des gens, les préoccupations du monde (et bien-entendu leurs propres intérêts aussi …). C’est ainsi qu’ils ont méprisé l’alliance que Lévi avait avec Dieu (rappel : Alliance = Union contractée par un accord mutuel entre 2 partis – voir fiche La définition importante dans le "contrat" de la Nouvelle Alliance ). Et cela s’est donc soldé par l’avertissement que Dieu avait donné : Si vous n'écoutez pas, si vous ne prenez pas à coeur De donner gloire à mon nom, dit l'Eternel des armées, J'enverrai parmi vous la malédiction, et je maudirai vos bénédictions

Or force est de constater, en France, qu’une "coïncidence" a marqué le début de la crise COVID :
le point de départ de la contagion par le virus SARS-COV2 a été identifié comme étant une église évangélique pentecôtiste d’Alsace !
Alors que nous prêchons que Dieu guérit, que Dieu peut guérir de toute maladie, que c’est par les meurtrissures de Jésus, à la croix, que nous sommes guéris, c’est au sein d’une de nos églises qu’a été identifié le point d’entrée de l’épidémie qui a bloqué toute la France !
Certains y verront une épreuve, une attaque du diable mais sachons que rien ne peut arriver sans que Dieu ne le permette.
Am 3:6(b) … Arrive-t-il un malheur dans une ville, Sans que l'Eternel en soit l'auteur ?

Doit-on alors voir un jugement contre l’Eglise ?
Nous savons, d’après ce qui est écrit dans l’Apocalypse (Apo 2 et 3), que Jésus veille sur son Eglise, sur chacune des églises locales qui lui appartiennent ; mais Jésus n’est pas un Père Noël qui ne fait qu’offrir des cadeaux selon la volonté des enfants, mais il est le roi qui dirige son royaume et il n’hésitera pas à reprendre quand cela est nécessaire, voire à corriger les églises qui s’égarent et risquent alors de finir dans l’apostasie, bien loin de lui (car Jésus aime son Eglise et il veut qu’elle ne s’égare pas, quitte à devoir reprendre sévèrement et durement). Mais sommes-nous encore attentifs aux messages que Dieu nous donne ?
Osée 2:10-12
Elle n'a pas reconnu que c'était moi qui lui donnais le blé, le moût et l'huile; et l'on a consacré au service de Baal l'argent et l'or que je lui prodiguais.
C'est pourquoi je reprendrai mon blé en son temps et mon moût dans sa saison, et j'enlèverai ma laine et mon lin qui devaient couvrir sa nudité.
Et maintenant je découvrirai sa honte aux yeux de ses amants, et nul ne la délivrera de ma main.

(Voir la signification et l’utilité de la honte dans l’éducation : fiche Scandale et Honte )

Albert Einstein a dit : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».

Voir Fiche « On a failli ! »

Jér 13:8-10
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots: Ainsi parle l'Eternel: C'est ainsi que je détruirai l'orgueil de Juda Et l'orgueil immense de Jérusalem. Ce méchant peuple, qui refuse d'écouter mes paroles, Qui suit les penchants de son coeur, Et qui va après d'autres dieux, Pour les servir et se prosterner devant eux, Qu'il devienne comme cette ceinture, Qui n'est plus bonne à rien !

 

  1. Retour à la crise de la Sainte-Cène et des coupelles individuelles

Nous avons voulu croire en un autre dieu et lui avons obéi sans sourciller, mais nous n’avons pas voulu croire en notre Dieu pour suivre sa parole.

(Voir fiches Psychologie des masses, Crise COVID et enjeu spirituel )

Pour couronner le tout, je vais maintenant relier les fiches sur le thème de « la crise COVID » avec les fiches sur le thème de « la Sainte-Cène et des coupelles individuelles », afin de mettre le comble à l’énervement à ceux qui ne veulent pas voir et ne pas entendre. Non pas pour accuser et pointer du doigt telle ou telle église ou tel dirigeant mais pour emmener à comprendre où nous avons fini par atterrir quant à notre marche, notre cheminement, afin de peut-être faire comprendre et emmener à rectifier la direction prise, comme Néhémie a fait voir aux grands de son peuple, l’état malheureux dans lequel se trouvait la muraille de la ville et donc l’état d’opprobre dans lequel vivait le peuple de Dieu, non pas pour casser les grands du peuple mais pour les emmener à réagir et à agir dans la bonne direction, dans une direction de reconstruction en Dieu.

Rappelons ce que j’avais écrit dans la fiche « Quelques mots sur la Sainte-Cène (les questions) » :
Nous avons décidé de ne pas faire comme cela a été dit dans la Bible, de ne pas partager et distribuer une coupe entre nous les disciples mais nous avons opté pour des coupelles individuelles, en allant jusqu’à justifier notre décision par une affirmation du type : « l’important c’est le vin, le contenu ; le contenant n’a pas d’importance et peut très bien être des gobelets individuels. Donc le partage, la manière d’opérer, n’a pas non plus beaucoup d’importance et on n’est pas obligé de se partager entre nous une coupe, puisque tout ce qui compte c’est que chacun ait sa part de vin pour lui-même ».

Et un verset nous met bien en garde contre le mépris de la coupe qui représente le corps de Christ (car c’est ainsi que cela est écrit dans la Bible) et la survenue de maladies et même de morts, au lieu d’avoir des guérisons miraculeuses. Mais voudrons-nous y prêter attention ? Avons-nous méprisé la coupe qui fait partie du symbolisme du corps de Christ ?
I Co 11:28-32  Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts. Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.

Mais l’argument massue évoqué par les défenseurs des gobelets individuels, était qu’il fallait penser aux immuno-déprimés, aux plus faibles qui ne pourraient pas forcément boire dans la même coupe que tous, à cause des microbes et autres virus.
Par conséquent, pour ne pas avoir à boire dans une coupe où on pouvait avaler des microbes et autres choses inconnues qui seraient dans le vin de cette coupe, nous avons décidé de procéder par gobelets individuels (je dis bien « gobelets » car on avançait que le contenant était sans importance, donc le mot « coupe » n’était même pas très obligatoire non-plus, alors).
Nous avons donc fait fi, en toute conscience, de l’instruction « Distribuez la coupe entre vous » que Jésus avait donnée pour instituer ce nouveau repas des disciples qui doit être pratiqué en mémoire de Jésus, jusqu’à ce qu’il en boive de nouveau avec nous, au paradis. Au nom des plus faibles, des plus "pauvres" au niveau de la santé, au niveau de leur immunité, nous avons tranché contre ce qui était pourtant écrit dans la Bible de façon claire. Avons-nous eu raison d’agir ainsi car il est aussi écrit : Exo 23:2-3  Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice. Tu ne favoriseras point le pauvre dans son procès.

Et surtout, avons-nous été vrais quant à la justification de nos actes et aux arguments que nous avons proférés ?
Parce qu’en revanche, lorsque la science (ou plutôt la "pseudo-science", car rien n’a été clairement démontré scientifiquement, c’est-à-dire avec des études scientifiques menées jusqu’au bout, comme les vaccins sont encore au stade d’expérimentation et que même certains laboratoires fabricants reconnaissent n’avoir pas mené toutes les études habituelles pour les vaccins), nous dit qu’il nous faut nous injecter dans le sang, dans le corps, dans nos cellules, des substances dont personne ou très peu de gens savent ce qu’elles contiennent exactement, alors on y va tête baissée en faisant pleinement confiance à ceux qui nous disent de le faire, "puisqu’on peut toujours faire pleinement confiance aux laboratoires pharmaceutiques, aux scientifiques qui ont des titres de scientifiques, au gouvernement qui ne veut que notre bien", etc … (évidemment je dis cela de façon ironique !)

voir Pr Christian Perrone qui confirme qu'on ne sait pas exactement ce qu'il y a dans cette injection : lien ici

Mais si Jésus, dans la Bible, nous dit de faire "comme ça" pour la Sainte-Cène (et donc d’accepter éventuellement que quelques substances invisibles puissent être bues) alors nous disons « non », car ce n’est que ce qui est écrit dans un livre, après tout…
Et est-ce que ce Jésus était vraiment apte à savoir tout ce que cela impliquait lorsqu’il nous disait de procéder de la sorte ? Est-ce que Jésus pensait alors aux risques que cela pourrait nous faire prendre que de faire selon ce qu’il dit ?

(RMQ : A noter que l’utilisation de vrai vin, dans lequel il y a de l’alcool qui est un antiseptique (tel que celui mis dans le gel hydroalcoolique pour se laver et se désinfecter les mains ) et qui est issu de la dégradation du sucre en alcool, ce qui entraîne alors aussi la diminution du sucre dans ce breuvage, pourrait aussi avoir une importance qu’on a voulu aussi ignorer quand on se met à donner du jus de raisin bien sucré permettant alors d’être une bonne base pour le développement plus rapide de bactéries…
Mais là encore, c’est un autre discours parce qu’on s’est mis aussi à vouloir faire à notre guise pour une autre minorité qui ne pouvait pas boire de vin : on a encore voulu faire comme bon nous semble, en disant alors que l’important ce n’est pas le vin mais c’est le jus du raisin…
Est-ce que Dieu saura un jour donner des instructions et directives claires au point que quand il dit « du vin », cela veuille dire « du vin », ou quand il dit « partagez la coupe », cela veuille dire « partagez la coupe », quand il dit « le mariage c’est entre un homme et une femme », cela veuille dire que « le mariage c’est entre un homme et une femme » ; etc, etc … ?
Aux vues de tout ce que son Eglise se permet aujourd’hui, on peut en douter, semble-t-il …Un peu comme son instruction "imprécise" du temps d’Adam et Eve, quant au fait de manger du fruit défendu qui pouvait "éventuellement" donner la mort, selon la compréhension d’Eve : Est-ce que Dieu donne parfois des instructions précises qui, lorsqu’elles disent « vous mourrez certainement » cela veuille dire qu’on mourra à coup sûr si on mange de ce fruit ?

Ps 12:6 Les paroles de l'Eternel sont des paroles pures, Un argent éprouvé sur terre au creuset, Et sept fois épuré.
C’était peut-être ça qu’Adam a oublié d’enseigner à Eve : Dieu est très clair dans ses paroles et il ne parle pas en l’air pour ne rien dire, il n’a pas une parole approximative et évasive, il n’a pas une parole sans conséquence et sans poids véritable, il n’a pas une parole légère et qu’on peut négliger ou transformer à notre guise, car sa parole, c’est Jésus-Christ !!!
Et on ne doit pas mépriser Jésus-Christ comme les hommes l’ont fait quand il est venu sur terre, car il était venu humble, doux, ne voulant forcer personne ; mais ses paroles sont la vérité et ne passeront pas et elles sont sûres et fidèles, c’est-à-dire que ce qu’il dit c’est ce qui est, c’est ce qui sera, sans l’ombre d’un doute 

Alors attention aux Adams qui sont dans l’Eglise, je parle des enseignants et docteurs qui ont la responsabilité de faire comprendre et d’enseigner ce que Dieu a dit par sa Parole : il nous faut comprendre pour nous-mêmes déjà et pour les autres ensuite, le poids d’une parole de Dieu et ne pas s’amuser à ajouter ou retrancher à notre guise, ou à essayer de modifier ce qui est dit, selon ce qu’on voudrait que ça dise ! Nous devons craindre d’avoir mal interprété et venir de plus en plus vers Dieu pour nous laisser guider par le Saint-Esprit pour enseigner ce que Dieu a voulu dire… Or, c’est exactement là que les sacrificateurs ont failli dans l’alliance de Lévi : ils n’ont pas eu la crainte de toucher à la compréhension de la Parole de Dieu, selon leur bon vouloir, selon comment cela les arrangeait à un moment donné…
Je remets donc ici encore le passage de Mal 2:1-9

Mal 2:1-9
Maintenant, à vous cet ordre, sacrificateurs! Si vous n'écoutez pas, si vous ne prenez pas à coeur De donner gloire à mon nom, dit l'Eternel des armées, J'enverrai parmi vous la malédiction, et je maudirai vos bénédictions; Oui, je les maudirai, parce que vous ne l'avez pas à coeur. Voici, je détruirai vos semences, Et je vous jetterai des excréments au visage, Les excréments des victimes que vous sacrifiez, Et on vous emportera avec eux. Vous saurez alors que je vous ai adressé cet ordre, Afin que mon alliance avec Lévi subsiste, Dit l'Eternel des armées. Mon alliance avec lui était une alliance de vie et de paix, Ce que je lui accordai pour qu'il me craignît; Et il a eu pour moi de la crainte, Il a tremblé devant mon nom. La loi de la vérité était dans sa bouche, Et l'iniquité ne s'est point trouvée sur ses lèvres; Il a marché avec moi dans la paix et dans la droiture, Et il a détourné du mal beaucoup d'hommes. Car les lèvres du sacrificateur doivent garder la science, Et c'est à sa bouche qu'on demande la loi, Parce qu'il est un envoyé de l'Eternel des armées. Mais vous, vous vous êtes écartés de la voie, Vous avez fait de la loi une occasion de chute pour plusieurs, Vous avez violé l'alliance de Lévi, Dit l'Eternel des armées. Et moi, je vous rendrai méprisables et vils Aux yeux de tout le peuple, Parce que vous n'avez pas gardé mes voies, Et que vous avez égard à l'apparence des personnes Quand vous interprétez la loi.  


 

Mais lorsque les "scientifiques", les laboratoires, les gouvernements humains nous disent de nous injecter dans le corps un produit dont personne ne sait ce qu’il contient vraiment, nous chrétiens, nous disons « oui et amen » car nous avons pleinement confiance en leurs certitudes, car nous avons pleinement confiance qu’ils ne pensent qu’à notre bien (et jamais ils ne se permettraient de nous faire prendre un risque pour notre santé, comme avec l’histoire du sang contaminé par le VIH, par exemple, ou comme avec toutes ses histoires où les laboratoires ont été condamnés pour avoir plus regardé aux profits qu’aux risques et conséquences engendrées par leurs produits …)

Il n’est alors pas illogique de penser comme certains autres scientifiques encore accrochés aux études à l’ancienne, selon les protocoles scientifiques standards reconnus, qui disent qu’à ce niveau d’obéissance, sans certitude démontrée avec de vraies méthodes scientifiques, il s’agit bien plus d’une croyance religieuse que de science.

Et cette religion qu’on pourrait nommer le "scientifisme", est aussi dure et intraitable que la religion pharisianique à l’époque de Jésus : interdire et faire taire toute voix dissidente, interdire même de rechercher la vérité en dehors de la doctrine officielle, mettre au pilori et au rejet social ceux qui emmèneraient une autre façon de penser, poursuivre en justice les dissidents, cacher et dissimuler les faits qui viennent pourtant remettre en cause le dogme officiel, manipulation des masses par dissuasion et despotisme, rechercher la tranquillité et la perduration du système avant tout et non pas la vérité, conseil du "Sanhédrin" qui dicte le chemin de façon totalitaire, refus catégorique de même reconnaître ses erreurs évidentes mises en lumières par certains faits, etc … 

Cette vidéo-là me fait presque du bien à regarder tellement elle est caricaturale de l’aveuglement religieux volontaire dans cette religion du "scientifisme", comme les pharisiens ne voulaient pas voir la vérité pour ne pas avoir à reconnaître leur erreur.

 

  1. Analogie entre crise COVID et crise de l’Evangile
     

Nous avions déjà abordé, dans la fiche « Crise COVID et enjeu spirituel », une comparaison entre les parents de l’aveugle de naissance qui ne sont même pas près à défendre leur propre fils et préfèrent le laisser se débrouiller seul devant le conseil du Sanhédrin, pour ne pas avoir de représailles de leur part, avec l’Eglise qui devrait prendre en considération ceux qui, victimes des effets secondaires du vaccin ou des conséquences infligées à ceux qui ne veulent pas une injection inconnue dans leur corps, sont seuls face au système puissant et écrasant politico-sanitaire de l’état.

Des parents qui laissent leur propre enfant se débrouiller seul face à l’autorité de leur communauté, autorité qui cherche à discréditer le témoignage de cet homme parce que cela ne va pas dans le discours officiel contre Jésus (la vérité) et qui finit par insulter cet aveugle miraculé dont on ne peut pourtant pas contredire son témoignage vécu : Jn 9:34 Ils lui répondirent: Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes! Et ils le chassèrent. ( ou de nos jours : « Sale petit complotiste, tu nous emmènes ton témoignage d’effets secondaires survenus juste après ta vaccination et tu en conclus que le vaccin n’est pas si anodin que ça, mais tu n’es même pas un éminent scientifique comme nous et c’est toi qui va nous enseigner la science médicale !»)


Mais on peut encore trouver d’autres analogismes entre cette crise COVID (avec la lutte entre la vérité et le mensonge) et l’époque où Jésus est venu pour apporter la vérité de l’Evangile face au système religieux qui avait autorité en Israël, à cette époque.
Exemple :
Jésus qui guérissait les malades et faisait du bien au peuple, a été accueilli à Jérusalem par des gens qui disaient « Hosanna au Fils de Dieu ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » et ils déposaient leurs vêtements et des branchages de palmier sur le chemin devant Jésus pour l’accueillir triomphalement. Mais ce même peuple va ensuite crier « Crucifie-le ! » et préférer qu’un brigand soit libéré à la place de Jésus l’innocent qui n’a fait que dire la vérité (mais en opposition avec la version officielle des autorités juives), lorsque ces autorités du peuple juif ont influencé le peuple et l’ont incité, manipulé pour que Jésus (la vérité) soit tué et réduit au silence afin que le peuple ne le suive pas.
Et si on met ça en parallèle avec les soignants et médecins (et pompiers) qui se sont battus contre la maladie et le virus du COVID à la 1ere vague, avec des moyens insuffisants (peu de masque, obligés de se faire des combinaisons en sacs poubelles parfois), risquant leur santé et parfois même leur vie : alors le peuple de France rendait hommage à cela, à 20h tous les soirs, en applaudissant symboliquement à leurs fenêtre, ces hommes et femmes qui risquaient et donnaient beaucoup pour guérir les malades. Mais lorsqu’ensuite, les autorités du peuple de France ont donné leurs directives du tout vaccinal et seulement vaccinal et ont menacé tout opposant à ce dogme officiel, aidées par les médias qui répandaient cette version officielle et mettaient au banc de quasi-assassin toute personne qui osait s’opposer à la version officielle, alors le peuple a arrêté d’applaudir ceux qu’il acclamait juste auparavant mais qui osaient maintenant émettre un autre avis médical (car ils étaient justement aptes à émettre cet avis contradictoire, selon leur expertise), et ces soignants et pompiers suspendus sont alors devenus les parias de la société, suspendus de leur travail, sans revenu et sans aide sociale, parce qu’ils osaient émettre un point de vue différent (et qui se révèle de plus en plus être, en fait, bien plus proche de la vérité, à chaque nouvelle révélation : ce qu’on disait être des fake news de complotistes, s’avérant être maintenant reconnu comme la vérité : le vaccin n’est pas issu d’un pangolin mais vient de manipulation de laboratoire, le vaccin n’est pas efficace contre la contagion ni contre la transmission, etc …). Et le peuple qui les acclamait auparavant, loin de les défendre, est maintenant d'accord avec les sanctions indirectes prises à leur encontre par l'état et les accuse même d'être des inconscients égoïstes qui ne pensent qu'à eux-mêmes; et les discours envers ces soignants acclamés pour avoir risqué leur vie à la première vague deviennent des discours méprisants et allant même jusqu'à une certaine haine envers eux ! 

 

Non pas que je me batte spécialement pour le sujet de la crise COVID au niveau médical et épidémiologique mais cela nous emmène, nous chrétiens, à nous questionner quant à notre attachement à la vérité, à Jésus, car ce questionnement sur notre attitude et notre chemin dans cette situation de crise COVID, nous emmènera à reconsidérer ce questionnement concernant notre foi véritable en Christ, la vérité : « Est-ce que j’aurai suivi Jésus à l’époque ? » et donc surtout « Est-ce que c’est vraiment Jésus que je suis aujourd’hui ou est-ce que je recherche ma tranquillité avant la vérité ? ». Et si un jour, je devais choisir entre ma tranquillité là où je vis et la vérité de Jésus, et que ce choix était crucial : suis-je assez en Christ pour me dire que je choisirai Jésus ou dois-je revenir à Jésus car je vois bien que Jésus ne passe pas en premier dans ce genre de choix ?
(voir fiche : En qui ai-je cru ?)

 

Et qu’a fait l’Eglise dans sa grande majorité, face à cette situation ?
- A-t-elle réellement recherché la vérité sans se laisser diriger par la pression officielle, sans se laisser guider par la recherche exclusive de la tranquillité face aux autorités, comme les pharisiens recherchaient la tranquillité du peuple face à l’autorité romaine (et préféraient donc évincer la vérité qui risquait de rompre cette tranquillité, d’après eux) ?

- A-t-elle, au moins, soutenu les laissés-pour-comptes, a-t-elle aidé le plus faible face au pouvoir écrasant et s’est-elle indignée officiellement de la façon dont l’état a traité ceux qui, d’après leur conscience, n’ont pas voulu choisir une solution où ils se sentaient en danger ou une solution qu’ils sentaient être une mauvaise façon de traiter le problème ? L'état a-t-il un droit sur notre sang, a-t-il le droit de nous imposer des injections inconnues dans notre sang sans notre consentement éclairé alors que rien n'a même encore été démontré scientifiquement  ? (En tous les cas, le traité de Nuremberg, depuis l'époque de tout se qui s'était passé dans les camps de concentration, a clairement statué que cela n'était pas admissible !)

- A-t-elle donné la réponse que Dieu a donnée face à ce problème ou a-t-elle donné sa propre réponse en évitant toute demande insistante auprès de Dieu (par le jeûne et la prière insistante, jusqu’à obtenir une réponse de Dieu) ou a-t-elle plutôt opté très vite pour une fausse neutralité du genre « Nous ne donnons aucun avis sur ce sujet, c’est à chacun de savoir où est la vérité de Dieu pour lui-même », afin de dissimuler, en fait, sa peur d’être ostracisée et de passer dans le camp de ceux qui s’interrogent et sont traités alors de "complotistes" (comme ont fait les parents de l’aveugle-né) ?

- A-t-elle réellement été prête à aller jusqu’à la mise aux bancs des "opposants" pour défendre la vérité ou a-t-elle juste voulu être parmi ceux qui seront laissés tranquilles par l’état, en se cachant alors derrière le commandement qui se trouve dans la Bible d’obéir aux autorités, en oubliant alors que Jésus lui-même s’est opposé aux autorités juives de l’époque, pour rendre témoignage à la vraie vérité, face à ceux qui dirigeaient le peuple selon leur façon de concevoir la "vérité religieuse" ?

 

 

III / Conclusion 

Voici comment je vois la situation de la crise COVID, au niveau spirituel, pour l’Eglise de Dieu :
Ce n’est que le révélateur de l’état où les églises occidentales évangéliques en sont dans leur relation avec Dieu !

La crise COVID va mettre en évidence combien l’Eglise de Dieu n’a pas pour but la vérité mais la recherche du bonheur ici-bas, la tranquillité dans ce monde… et est prête à sacrifier la vérité au profit de la tranquillité au sein de ce monde, comme les religieux juifs, à l’époque de Jésus, le faisaient.

Quand la vérité se révèlera au grand jour, de façon claire et pour tous, alors « ils verront celui qu’ils ont percé »; alors l’Eglise verra qu’elle ne suit pas la vérité et alors l’Eglise devra reconnaître son état et revenir, par la repentance !
Il en ira de sa survie spirituelle, pour ne pas sombrer dans l’apostasie loin de la vraie vérité, loin de Jésus.

Tout ceci est voulu par Dieu pour déchirer le voile qui empêche l’Eglise (celle qui prêche quand-même encore l’Evangile) de voir la vérité, de voir son état qui s’éloigne de l’amour de la vérité pour ne viser que le bonheur, le confort, la tranquillité dans ce monde.

Dans la fiche « Le Cantique des Cantiques », nous avions vu que la Sulamithe qui se contentait de la seule recherche des bénédictions et des dons que lui donnait le bien-aimé, va négliger de venir ouvrir au bien-aimé qui, lui, n’hésitait pas à se mouiller, dehors, pour garder son troupeau. Elle ne va pas venir ouvrir dès que le bien-aimé vient frapper à sa porte, car elle préfère son confort au chaud, dans son lit, et parce qu’elle s’est lavé soigneusement ses pieds et ne voudrait pas risquer de les salir en venant lui ouvrir. Alors le bien-aimé va la laisser dans son confort mais seule… Et c’est là, qu’elle va comprendre que c’est le bien-aimé qui lui est nécessaire et non pas son confort ou son apparence bien proprette. Et quand elle va se mettre à la recherche de son bien-aimé, au lieu de ce que son bien-aimé lui apportait, elle va rencontrer les gardiens de la murailles (= symbole des prophètes) qui vont lui déchirer son voile qui l’empêchait de bien voir, de bien comprendre la situation et surtout de bien comprendre où elle en était, de bien voir son état qui tendait vers l’apostasie spirituelle (car la Sulamithe symbolise l’Eglise qui glisse vers l’apostasie donc vers l'état de l'église de Laodicée dans l'Apocalypse, si elle ne veut pas recentrer sa vie sur le bien-aimé Jésus, et le suivre dans la vérité par le Saint-Esprit)

Si l’amour de la vérité disparaît dans l’Eglise et qu’on se contente de faire semblant, qu’on se contente d’une apparence de piété et de la recherche du bonheur dans ce monde, alors nous ne passerons pas à l’état spirituel, dirigé par le Saint-Esprit, car le Saint-Esprit ne peut que nous diriger dans la vérité, car Jésus est la vérité (et il ne peut pas supporter le mensonge).

Et j’ose proclamer que l’Eglise s’est séduite elle-même, pour sa grande majorité, dans la crise COVID, tout comme dans l’histoire des gobelets individuels dans la Sainte-Cène, parce qu’elle a recherché, dans ces 2 situations, non pas la vérité de Dieu mais sa tranquillité, son bien-être, selon ce qu’elle a jugé elle-même comme étant le bon chemin, indépendamment de la direction du Saint-Esprit.

Du temps de Jésus, les juifs et les religieux juifs pensaient que parce qu’ils avaient la parole de Dieu (la Torah et les prophètes) comme base, cela les garantissait d’être un peuple qui soit loin de Dieu, mais ils ont glissé vers l’apostasie loin de Dieu, car tout en ayant la Parole de Dieu de l’époque, ils ne cherchaient pas à suivre la direction de Dieu mais recherchaient les idoles (Baal, Astarté), recherchaient ce qui leur convenait plutôt que la volonté de Dieu à suivre (c’est ça le veau d’or…).
L’Eglise actuelle a, elle aussi, la Parole de Dieu pour notre époque, mais si elle fait comme les juifs l’ont fait, ne pensons pas qu’elle finira autrement !
Alors de même que nous avons eu le mauvais exemple du peuple juif dans le désert pour nous servir d’exemple à ne pas suivre, nous avons aussi le mauvais exemple du peuple juif du temps de Jésus, pour ne pas le suivre non-plus.

I Co 10:1-6
Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart d'entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert.
Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu.

I Co 10:11 Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles.

 

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent » - Albert Einstein.

 

Et si un jour on avait à choisir entre une marque à nous poser sur le front ou la main et le fait de pouvoir continuer à acheter, vendre et de ne pas être rejeté du système sociétal (de pouvoir donc continuer à voyager, à aller en vacances, à aller dans la salle de sport, à aller au restaurant ou au cinéma) : que choisirions-nous ?  Nous trouverions-nous encore une excuse du type : "Dieu nous a demandé d'obéir aux autorités" ?

En Ez 9, comme à l'époque de la sortie d'Egypte où le peuple d'Israël devait marquer leurs maisons avec le sang de l'agneau de la Pâque pour être épargné du jugement de Dieu, Dieu dit à un ange de marquer ceux de son peuple qui lui étaient restés fidèles. Mais cette fois-ci, il s'agissait d'une marque sur le front des individus et non pas d'une marque sur la maison entière, car c'est contre son propre peuple que Dieu entrait en jugement, donc il s'agissait d'épargner ses fidèles au sein de son propre peuple (il s'agissait donc d'un cas par cas, au sein du peuple et non plus d'un salut pour tout le peuple, par maisons entières).
Ez 9:4-6 L'Eternel lui dit: Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent. Et, à mes oreilles, il dit aux autres: Passez après lui dans la ville, et frappez; que votre oeil soit sans pitié, et n'ayez point de miséricorde! Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque; et commencez par mon sanctuaire! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison.
Mais Satan imitera aussi cette pratique de Dieu, à la fin des temps et il proposera sa marque (la marque de la bête) sur le front ou sur la main, pour marquer ceux qui préfèrent rester dans son royaume plutôt que de venir dans le royaume de Dieu pour lui être fidèles à lui.
De même que le peuple d'Israël a accepté d'obéir à Dieu et de marquer leur appartenance au royaume de Dieu (qu'ils étaient à Dieu, qu'ils étaient le peuple de Dieu), les hommes auront à se décider très clairement et concrètement quant au royaume auquel ils veulent appartenir. Choisir entre le système de ce monde (et continuer dans ce système où on pourra continuer à vendre et à acheter, où on pourra continuer à fonctionner dans ce système) ou le royaume de Dieu où le fonctionnement passe par l'obéissance à Dieu au-delà du fonctionnement du système mondial.
Et si c'est le sang de l'agneau de la Pâque qui était le signe à l'époque de Moïse (= symbole du sang de l'agneau de Dieu, Jésus, qui ôte le péché et le jugement de Dieu de celui qui accepte d'entrer dans le royaume de Dieu), il ne serait pas extravagant de penser que la marque de la bête aura aussi à voir avec le sang mais pas avec le sang d'un sauveur, mais avec notre propre sang dans lequel nous accepterions la marque du système. "Le sang, c'est la vie" ; alors Jésus a donné sa vie pour nous sauver mais notre vie, notre sang à nous, à qui le donnerons-nous en y acceptant un marquage volontaire ?
RMQ: Savons-nous que les végétaux et animaux qui sont génétiquement modifiés peuvent être brevetés et appartenir ainsi aux laboratoires et groupes pharmaceutiques les ayant créés ?
Alors quand nous accepterons une transformation génétique via notre sang, à quand l'appartenance de notre corps à un grand groupe pharmaceutique, de façon juste symbolique ou peut-être plus (: comme l'obligation de se soigner exclusivement par tel ou tel médicament de ce groupe ou de se faire des rappels de vaccins uniquement de ce groupe) ?


 

Dieu ne nous reprend pas juste pour nous écraser; mais avec l’humiliation qui résulte de la révélation de notre état, il veut nous emmener à la reconstruction selon lui, selon son modèle qui est glorieux (car selon Christ).
La repentance que Dieu recherche pour son peuple, c’est de voir qu’on était sur un mauvais chemin et de se mettre à vouloir le vrai chemin de la vraie vie, le seul chemin de Dieu, celui de faire sa seule volonté (comme Christ l’a montré).
Néh 2:17 Je leur dis alors: Vous voyez le malheureux état où nous sommes! Jérusalem est détruite, et ses portes sont consumées par le feu! Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, et nous ne serons plus dans l'opprobre.

 

 

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L'amour de la vérité
Par Arthur Katz  = cliquez ici

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