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Comme un Béréen

Trahison de Judas / Reniement de Pierre

12 Septembre 2020 , Rédigé par Comme un Béréen Publié dans #vie chrétienne, #religion-religiosité ?

Judas a trahi Jésus, Pierre a renié Jésus... Ce que nous acceptons dans notre coeur comme la vérité pour nous, servira de base à la construction de ce que nous sommes et ce que nous sommes s'exprimera alors dans notre vie extérieure.

Judas a trahi Jésus, Pierre a renié Jésus... Ce que nous acceptons dans notre coeur comme la vérité pour nous, servira de base à la construction de ce que nous sommes et ce que nous sommes s'exprimera alors dans notre vie extérieure.

Trahison de Judas / Reniement de Pierre

Ne pas accepter la Vérité / Ne pas accepter le chemin de la Vérité

 

I / Rappel : l’Enjeu de l’épreuve

Dans la fiche « Raisonnements et Approche de Dieu », on a vu que beaucoup de gens qui n’étaient pas sincères dans leur recherche de LA vérité mais qui ne voulaient que contrer la doctrine de Jésus, allaient vers Jésus pour essayer de prouver que leur façon de concevoir les choses était la bonne, était la vérité. Mais lorsque Jésus mettait en échec leur façon de concevoir les choses (leur religiosité, leur façon de considérer la vie, de considérer Dieu ou les choses du domaine spirituel ….), ces gens repartaient sans pour autant lâcher leur conception, malgré le fait que cette dernière venait d’être mise en défaut et venait d’être révélée comme inexacte, donc fausse. L’épreuve de leurs conceptions face à celui qui se présente comme LA Vérité, faisait s’écrouler l’édifice de construction de leurs raisonnements mais ces gens préféraient quand-même garder leur pseudo-vérité bien que Jésus leur avait démontré que cette pseudo-vérité sur laquelle ils construisaient leur façon de concevoir les choses n'était pas solide pour construire dessus l'édification de leur être (= leur "ce que je suis").
Pourtant, Jésus, en démontrant où était la faille dans le raisonnement de ces gens, ne le faisait pas pour le plaisir de prouver qu’il avait raison mais Jésus le faisait réellement pour que ces gens, constatant que leurs façons de raisonner n’étaient pas bonnes, puissent en arriver à lâcher leurs mauvaises conceptions et la base sur laquelle ils construisaient leur raisonnement (= la pseudo-vérité qu'ils avaient acceptée comme LA Vérité), et puisse alors accepter ce que Jésus proposait = La Vérité de Dieu, LA "Vraie Vérité" qui est stable envers et contre tout, qui est inébranlable.

Voilà où se trouve tout l’enjeu de l’épreuve, de la mise à l’épreuve : l’épreuve est un test, une confrontation qui permet de constater et ainsi savoir si ce qu’on construit, ce qu’on avance comme façon de construire, tient la route, restera stable, et savoir si ce qu’on a comme prétendues "vérités" en nous et sur lesquelles on se construit au cours de notre vie, ne sont pas tout bonnement fausses.
Veut-on savoir si la construction de ce que nous sommes, la construction de la maison de notre « ce que je suis » est une "maison" construite d’une manière solide, qui résistera aux aléas de la vie, aux aléas "climatiques" de l’existence ?
= la mise à l’épreuve de la construction révélera si nous avons bien construits, si nous avons construit sur le roc, sur une base solide et véritablement résistante (= LA VÉRITÉ).

Mt 7:24-27
C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande.
Dans cette parabole, la mise à l’épreuve de la manière de construire notre "maison", de la manière de construire notre âme (nos conceptions, nos volontés, nos buts pour la vie, etc …) révèle que construire cette maison sur du sable (une chose qui n’est pas solide, qui n’est pas stable) n’est pas une bonne manière de construire. Si on veut que la maison résiste aux aléas "climatiques" de la vie, il faut construire sur le roc.

Mais alors cette épreuve nous révèle aussi, dans l’autre sens, si le support sur lequel on a construit notre maison est un support stable et digne d'être le support pour notre construction (si, par exemple, on ne s’est pas rendu compte de la réelle qualité du support sur lequel on a construit notre maison).
Est-ce que le support que j’ai pris pour base est digne de confiance, stable et résistant aux aléas ?
Comme je sais qu’une maison construite sur le roc devrait résister face aux torrents d’eau, si l’épreuve des" torrents d’eau" réussit à détruire la maison, alors il faut que j’en déduise que le support sur lequel j’ai construit ma maison ne vaut pas mieux que le sable et qu’il faut que je change de support… Enfin, ça c’est le raisonnement logique des gens qui cherchent réellement la vérité et qui ne veulent pas juste revendiquer que leur support est le bon support.
(Est-ce qu'on a remarqué aussi que ce passage nous dit que, par défaut, au début, l'humain construit sur le sable ? En effet si on écoute les paroles de Jésus et qu'on les met, elles, en application alors on construira sur le roc mais si on ne les met pas en application, alors c'est une construction sur le sable. Or comme on ne peut suivre Jésus que par le Saint-Esprit (=mettre en véritable application les paroles de Jésus), donc après que notre esprit soit venu à la vie en Dieu lors de notre nouvelle naissance, il faut donc en déduire qu'avant notre nouvelle naissance, on construisait sur du sable. Ne pensons pas qu'on ait pu construire sur le roc sans Jésus... NON, tout ce qui provient de l'homme (même ses plus beaux sentiments, ses plus belles pensées philosophiques, etc...) ne sont que constructions sur du sable si ce que Jésus est, n'est pas la source, la base, le support de construction, le roc).

Cependant ne pensons pas que le genre d’attitude qui consiste à ne pas lâcher sa conception qui se révélerait fausse, à ne pas lâcher sa manière erronée de comprendre les choses, soit réservée aux seuls pharisiens ou religieux obtus de l’époque de Jésus. Au contraire, cela peut très bien concerné les disciples de Jésus (d’hier et d’aujourd‘hui).
Même pendant la vie de Jésus ici-bas, les propres disciples de Jésus avaient, eux aussi, ce problème qui les empêchait de s’approprier la vérité que Jésus leur apportait.

Et c’est ce qu’on va voir en Judas Iscariot qui a trahi Jésus, mais aussi en Pierre qui a renié Jésus.

 

 

 II / Judas et Pierre face à LA Vérité (= Jésus)

1 ) Judas Iscariot - ( Savoir où est LA Vérité quant à la vraie source de la vie véritable )

Mt 26 14-16
Alors l'un des douze, appelé Judas Iscariot, alla vers les principaux sacrificateurs, et dit: Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai? Et ils lui payèrent trente pièces d'argent. Depuis ce moment, il cherchait une occasion favorable pour livrer Jésus.

Si on considère Judas Iscariot dans ce passage, on remarquera ce petit mot de liaison, pas si anodin que ça : Alors.
Or ce petit de liaison fait la relation entre ce passage et ce qui est écrit juste avant en Mt 26:6-13.
Pour résumer Mt 26:6-13 : Une femme est venue répandre un parfum d’un grand prix sur Jésus et cela va offusquer certains des disciples qui voient dans ce geste un gâchis : "Tout cet argent qui aurait pu être retiré de la vente de ce parfum et qui aurait tellement pu servir à faire du bien aux pauvres, au lieu de ne servir qu’à ça … !"

Mais il faut alors bien saisir la précision qui est aussi apportée, sur cet évènement, dans l’Evangile de Jean en Jn 12:1-8 et plus précisément en Jn 12:4-6 :
Un de ses disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit: Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres? Il disait cela, non qu'il se mît en peine des pauvres, mais parce qu'il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu'on y mettait. 

Judas Iscariot est rapporté, dans l’Evangile de Jean, comme celui qui est le lanceur de cette idée d’offuscation, de cette plainte.
Mais on comprend aussi, dans ce passage, que Judas ne disait pas cela parce qu’il se souciait réellement des pauvres mais parce qu’il pensait à ses propres poches, parce que Judas était voleur et n’hésitait pas à voler dans la bourse justement destinée aux pauvres, entre autres.

Il n’est pas écrit que, comme Judas avait volé de l’argent, alors il avait été traité de voleur mais il est écrit que Judas était voleur, donc il volait…
C’est la construction de Judas, ce que Judas était, qui le faisait agir en fonction de ce qu’il était, en fonction de sa construction intérieure. Et là, ce n’est pas du déterminisme car cette construction intérieure est liée à nos propres choix volontaires (Judas aurait très bien pu choisir un autre chemin que celui de voleur pour avoir de l'argent, mais il a aussi choisi son chemin pour parvenir à cette source de pouvoir).
Pour arriver à cette construction de ce qu’il était, Judas s’appuyait sur un support, Judas appuyait sa construction sur les bases qu’il a acceptée (volontairement) en lui comme support digne d’être choisi pour se construire. 
Et la base de cette construction qui a emmené Judas à être voleur et à agir en tant que tel, sans frein pour voler l’argent que les disciples et Jésus avaient , se révèle assez facilement lorsqu’on y associe aussi sa trahison envers Jésus pour de l’argent :  Judas croyait en l’argent !
Judas croyait dans le pouvoir de l’argent pour lui acquérir une vie qui valait la peine d’être vécue, bien plus qu’il n’avait foi en Jésus pour lui acquérir la véritable vie ici-bas.
Pour ainsi oser voler de l’argent à Jésus lui-même, on comprendra que c’est parce que Judas voyait en l’argent ce qui pouvait lui procurer réellement une vie qui vaille le coût d’être vécue. Judas voyait en l’argent ce qui pouvait être la source de la vraie vie, ici-bas (vraie vie qui vaut la peine et non pas seulement une existence sans intérêt).
C’est l’argent qui était, pour Judas, la vraie source pour acquérir la "vraie vie", la "vie véritable" telle que Judas la concevait. Et comme Judas avait fait sienne cette pseudo-vérité, cette conception de la vraie source de la vie véritable, Judas s’était construit en fonction de cette pseudo-vérité et avait donc opté, selon sa propre volonté, pour la construction en tant que voleur, plutôt que pour la construction en tant que vrai disciple fidèle à Jésus.

Mt 12:35 L'homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l'homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. 
Les conceptions qu’on accepte dans notre cœur comme dignes de servir de base (qu’on accepte en nous comme une "vérité") pour nous construire mentalement, vont avoir un impact déterminant sur notre construction elle-même ; puis notre construction va alors nous emmener à agir selon cette construction, si on se laisser juste aller à suivre ce que nous sommes.
Par conséquent, il est capital de discerner ce qu’on accepte comme "vérité" dans notre cœur (= ce qu’on accepte volontairement, de notre plein cœur, par conviction de cœur)  bien plus que ce qu’on accepte par contrainte mais qu’on préfèrerait ne pas accepter. C’est le cœur qui est primordial = « je veux, je ne veux pas », car les « il faut, il ne faut pas » sont les choses qui restent, finalement, extérieures à nous et ne participeront qu’à la couche superficielle que nous afficherons en société mais pas directement sur notre intérieur intime. Le trésor, c’est ce que nous chérissons, pas ce qu’on nous impose.
Mt 6:21 
Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. (notre coeur est au niveau de ce que nous chérissons, de ce qui est précieux à nos yeux, pas au niveau des lois qu'on suit mais sans en percevoir de valeur pour nous et qui restent donc extérieures à notre coeur...)
Prov 4:23   Garde ton coeur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie.

En effet, si on considère ce que Pierre, lui, considérait comme la seule vraie source de la seule vie véritable, on comprendra alors pourquoi Pierre n’a pas eu la même fin que Judas ; on comprendra pourquoi Pierre a finalement pu traverser l’épreuve du torrent d’eau qui balaie ce qui n’est pas bien construit, ce qui ne repose pas sur le roc (sur la Parole de Dieu) car Pierre avait une vérité de Dieu ancrée dans son cœur (bien qu’il avait aussi des conceptions erronées à abandonner, comme sa fausse conception de ce que le Messie, le Christ, devait être, devait suivre comme chemin).
Jn6:68-71
Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu. Jésus leur répondit: N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l'un de vous est un démon! Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon; car c'était lui qui devait le livrer, lui, l'un des douze.

Si Judas avait véritablement cru, comme Pierre, dans cette "vraie vérité" : « Mais à quel autre irions-nous qu’à toi, Jésus, car tu as les paroles de la vie éternelle, de la vie véritable qui reste stable éternellement ? », Judas aurait alors fait comme Pierre après que ce dernier ait renié Jésus = il serait revenu vers Jésus, la seule source de la seule vie véritable.
C’est d’ailleurs pour souligner la différence de base de construction entre Pierre qui venait de proclamer cette vérité qu’il avait dans son cœur et Judas, que Jésus va, juste après la proclamation de Pierre, affirmer qu’un des 12 (= Judas), est un démon, car la différence entre Pierre et Judas se fait justement par rapport à cette base, à cette vérité.

Le problème profond de Judas n’est pas de voler dans la bourse car ces actes de vol ne sont, en fait, que la manifestation de ce sur quoi Judas pose sa foi et qui l’emmène alors dans une construction mauvaise et, finalement, dans des actes mauvais comme Judas choisit de suivre le chemin de ce qu’il est. Judas est voleur car Judas a choisi de croire, a décidé d’accepter de mettre sa foi dans le pouvoir de l’argent pour lui acquérir ce qu’il considère comme la vraie vie. Donc Judas va agir en fonction de cette foi qu’il a mise en son faux dieu = l’argent , capable, selon lui, de le mener vers son autre fausse conception de ce qu’est la vraie vie qui vaudrait la peine d’être vécue.

 

Ro 6:16 Ne savez-vous pas qu'en vous livrant à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice? 
On voit donc, dans ce passage, qu'il y a  2 vérités de base qui régiront notre vie, notre trajectoire dans l'existence :
- les 2 aboutissements de notre trajectoire d'existence ici-bas= la mort ou la justice qui est la vraie vie selon Dieu , la vie juste ,
- et les 2 chemins qu'on peut emprunter = le chemin du péché, de la désobéissance à Dieu ou le chemin de l'obéissance à Dieu (par la foi en la Parole de Dieu, en Jésus);

et chacun de ces 2 chemins mènent irrémédiablement, inexorablement vers le but qui lui correspond et ne peut pas être interverti = le péché mène à la mort et l'obéissance '(par la foi en Dieu, la foi en Jésus qui a tout accompli) mène à la vraie vie, celle qui est la vraie vie de tout éternité et qui restera la vraie vie pour l'éternité.

En fait on peut dire qu’il y a 2 vérités de base :
- qu’est-ce qu’on reconnaît comme étant la véritable vie qui vaut la peine d’être vécue (notre but, là où on veut aboutir) ?
- et le chemin qui nous permettra d'atteindre ce but que nous avons, cet aboutissement que nous voulons atteindre.

Mais pour pouvoir suivre ce chemin, il nous faut le pouvoir de cheminer sur ce chemin et c'est là qu'intervient alors la notion de dieu = celui qui nous donnera le pouvoir de suivre le chemin pour atteindre notre but. Et la notion de chemin à suivre et de dieu nous guidant et nous donnant le pouvoir de cheminer jusqu'à notre but, sont très liées car on comprend facilement que ce dieu nous fera forcément passer par son chemin à lui pour nous permettre d'acquérir , d'atteindre notre but.
Quel est le dieu qui nous permettra d’acquérir cette vie, cet idéal de vie que nous avons acceptée comme "vérité" au fond de notre coeur et qui nous guidera alors sur le bon chemin et nous donnera le pouvoir d’acquérir cette vie véritable, qui nous donnera le moyen qui peut nous mener, nous faire cheminer vers notre but ?

Un dieu (un faux dieu), dans la vie d’une personne, est ce qu’on a décidé de suivre car nous croyons en son pouvoir, nous croyons en sa capacité à nous guider vers notre "vérité" de ce qu'est la "vraie vie" qui a de la valeur, qui vaut la peine d'être vécue ici-bas. Nous mettons donc notre foi en ce dieu car nous considérons que ce dieu est celui qui pourra nous donner la vraie vie, la vie pour notre âme telle qu’on conçoit la vraie vie selon nos propres conceptions.

Ce dieu à qui nous nous livrons pour le suivre, est donc vu par nous comme celui qui pourra nous donner ce qui correspond à ce que nous avons, nous, comme conception de la vraie vie. Ce dieu correspond donc à ce que nous avons, nous, au fond de notre cœur comme modèle de vraie vie : on ne se donnera donc comme dieu, qu’un dieu qui correspond à notre conception de la vie (la vie qui vaut la peine d’être vécue sur terre, pas simplement l’existence).

II Tim 4:3 Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs  = les docteurs que les hommes se donnent pour leur montrer leur dieu, doivent montrer un dieu qui correspond à leurs aspirations de vie.
Et il est à noté que, comme il s’agit d’un dieu qui les mènera à leur conception de ce qu’est la véritable vie qui vaut la peine d’être vécue, cela n’est nullement incompatible avec l’existence du Grand Dieu qui a donné la vie physique (l’existence) aux hommes. Croire au Dieu créateur et qui donne le souffle de vie physique, qui est la source de la vie physique (l’existence) sur terre, n’est pas forcément incomptable avec suivre, pourtant, un autre dieu, qui ,lui, serait la source de la vie pour notre âme, c’est-à-dire qui serait le pourvoyeur de ce qui nous permet d’avoir une existence qui vaille la peine d’être vécue, selon nos propres conceptions. 

2 Rois 17:33 Ainsi ils craignaient l'Eternel, et ils servaient en même temps leurs dieux.
 

Mais suivre 2 dieux en même temps n’est pas possible à long terme car s’il y a 2 dieux, il y aura forcément, à un moment donné, une séparation entre ces 2 dieux, une séparation des chemins à suivre car sinon, ces 2 dieux ne seraient qu’un seul dieu…

Et on voit bien l'ordre des 2 fausses vérités que Satan a utilisées lors de la chute d'Adam et Eve, au Jardin d'Eden. 
Avant même d'accepter de désobéir à Dieu, Adam et Eve ont déjà accepté en tant que vérité, dans leur cœur, que ce qui valait la peine dans leur existence serait d'être comme des dieux, comme Satan a voulu les en convaincre. 
Ils n'avaient pas cette idée dans leur cœur avant, mais Satan est venu leur faire accepter déjà cette fausse vérité comme ce qui donnait la vraie valeur à leur existence. Voilà où était le 1er acte pour que Satan parvienne à faire chuter Adam et Eve : leur faire accepter
, dans leur coeur, la fausse vérité sur le but de leur existence (Il fallait qu'Adam et Eve aient voulu ça par eux-mêmes, dans leur coeur, qu'ils aient accepté ça de leur propre volonté et non pas qu'ils aient été obligés à faire ça pour que cela soit réellement leur propre choix, à eux).
Dieu a pourtant sa définition de ce qui est la vraie vie, de ce qui donne la vraie valeur pleine et entière à l'existence de l'Homme = "
Or la vie éternelle c'est qu'ils te connaissent toi, le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ " (Jn 17:3) = Vivre ce que Dieu est au niveau de la personnalité de Dieu, du cœur de Dieu = être tel que Dieu, mais au niveau de ce que Jésus est (le coeur de Dieu).
Mais Satan a mis un autre but comme valeur pour l'existence, dans le coeur d'Adam et Eve = être tel un dieu au niveau du discernement de la justice, du bien et du mal par soi-même. Et pour cela, Satan a donné son explication, son enseignement quant à la raison pour laquelle Dieu avait posé l'interdiction de manger de cet arbre, d'avoir ce discernement. Et cette explication que Satan a donnée, n'a pas été inventée sur le coup par Satan mais a été prise directement du coeur-même de Satan qui voit Dieu ainsi, qui voit Dieu comme un être ayant dans son coeur le même fond que lui. Satan a prêté à Dieu les mêmes intentions que lui-même a au fond de son propre coeur et il a alors réussi à faire accepter cette façon de voir Dieu, à Adam et Eve. Satan a ainsi réussi à faire accepter à Adam et Eve, dans leur coeur, comme vérité, que Dieu voulait les empêchait d'avoir ce qui donnerait la vraie valeur à leur vie.
C'est pour ça que tout commence par :

Qu’est-ce qu’on reconnaît comme étant la véritable vie qui vaut la peine d’être vécue (le fondement de notre but dans notre existence, ici-bas) ?
Ensuite, ayant accepté cette fausse vérité dans leur coeur, Adam et Eve ont alors choisi et suivi leur enseignant,
leur docteur selon leurs propres désirs (désirs qu'ils avaient maintenant dans leur coeur), qui leur a montré le chemin, qui leur a donné le moyen d'acquérir cette vie véritable (selon leur toute nouvelle fausse conception de ce qu'est la "vraie vie") = Satan, qui est alors devenu leur dieu, le faux dieu de l'humanité (celui qui s'annonce comme pouvant donner le pouvoir d'acquérir ce qu'on pense faussement être la véritable vie qui vaut la peine d'être vécue). Ainsi, Satan devenant le guide qui nous permettra d'acquérir cette fausse notion que nous aurons acceptée comme étant la vie qui a de la valeur, devient alors celui à qui nous accepterons d'obéir = notre dieu dans notre vie, car nous croyons en ce qu'il nous a avancé comme but et nous choisirons notre docteur qui nous enseignera selon ce désir de nos coeurs et ce docteur nous enseignera alors un dieu qui a le pourvoir de nous conduire à ce but (Satan étant à la foi le docteur derrière les faux docteurs et le dieu, bien-entendu...).

Pour en revenir à Judas, comme c’est l’argent qui, selon Judas, est la façon d’acquérir la vie qui soit valable durant son existence, Judas va donc préférer trahir Jésus (pour de l'argent) qu’il ne voit pas comme celui qui serait la seule vraie source de la vraie vie telle que Judas la conçoit.
C’est donc pour cela qu’on lit le " Alors " en Mt 26 14-16, juste après l’épisode où Jésus va aller contre le faux dieu de l’argent que Judas considère comme la source qui lui permettrait d’acquérir sa vraie vie, selon la conception de Judas. Judas comprend, après cet épisode, qu’il ne pourra pas suivre le dieu de l’argent en suivant Jésus qui a accepté qu’une telle rentrée d’argent ne se fasse pas dans la bourse qui pourvoyait, en fait, aux besoins d’argent de Judas. Alors Judas va se mettre à suivre ce qui, selon lui, est le moyen d’atteindre ce qu’il conçoit comme réelle vie valable (certainement une vie matérielle ou autre, de ce type … ?) : Judas va vouloir suivre l’argent, en vendant Jésus ; ce qui lui rapportera de sa source de vie (selon ses conceptions).
C’est réellement un problème de foi en un faux dieu qui pourrait le mener à sa fausse conception de la vie qui vaille la peine , qui est le problème profond de Judas, qui ne croit pas ce que Pierre, lui croyait de Jésus lorsqu’il a dit : Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle.
C’est la foi en une fausse vérité que Judas  a voulu gardée et ne pas appliquer sur celui (Jésus) qui est la "vraie vérité", la "vraie vie" et qu’il a côtoyé et entendu pendant tout ce temps, qui est le point de chute, la pierre d’achoppement de Judas, car Judas n’a pas voulu croire en Jésus, n’a pas voulu appliqué sa foi sur Jésus, sur la Parole de la vérité que Jésus est et proclame.

Alors contrairement à certaines  nouvelles doctrines qui feraient de Judas un disciple qui aurait livré Jésus dans le but que Jésus meure sur la croix pour nos péchés (comme si Judas avait été le seul à voir qu’il fallait que Jésus passe par la croix), il faut émettre un gros : « NON !!! ». Cette doctrine sur Judas est un mensonge car la Bible dit clairement pourquoi Judas a livré Jésus : « Judas était voleur ». Voilà la construction que Judas avait décidé de suivre, car Judas avait foi en l’argent et c’est pour l’argent que Judas a livré Jésus. Ne soyons pas naïfs au point de croire que les gens qui ont un fond mauvais et qui veulent rester dans leur péché, même s’ils connaissent très bien la vérité, ça n’existerait pas…. Sinon, pourquoi la Bible parlerait du Blasphème contre le Saint-Esprit, qui est exactement ce cas de figure = décider de suivre, de sa propre volonté, le chemin de la désobéissance envers Dieu, alors qu’on connaît très bien la vérité au fond de son cœur. Judas a décidé de lui-même de ne pas croire en la vérité vivante qu’il a côtoyée pendant tout le ministère de Jésus, voilà la pierre d’achoppement de Judas.
I Pi 2:7-8 L'honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle,
Et une pierre d'achoppement Et un rocher de scandale; ils s'y heurtent pour n'avoir pas cru à la parole, et c'est à cela qu'ils sont destinés.

Judas décida de construire son « ce que je suis » en s’appuyant sur ce qui pouvait lui acquérir ce qu’il visait comme vie valable, selon sa croyance : l’argent comme source du pouvoir, pour accéder à sa "vraie vie" (vraie vie selon ses croyances à lui…). Judas n’a absolument pas livré Jésus pour des motifs religieux, contrairement aux pharisiens, qui, eux, avaient comme dieu : leur religion.
Ne nous leurrons pas : on finira toujours pas suivre le chemin qui émane de la source qu’on a dans le cœur, les pseudo-vérités qu’on garde et qu’on ne lâche pas, au fond de notre cœur, car on pense que là est la vraie base sur laquelle construire ce qu’on prend pour la véritable vie. Or toutes ces pseudo-vérités sur lesquelles on applique notre foi pour nous amener à la vraie vie (tout comme, aussi, la pseudo-vérité qu’on garde, concernant l’essence de la vraie vie qui vaut la peine d’exister), tout cela forme notre dieu que l’on sert, que l’on suit et qui nous empêche de venir au vrai Dieu qui ,lui, est le vrai chemin, la vraie vie, la vraie vérité.
Jn 14:6(a)  Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie.

Si nous avons accepté comme vérité, au fond de notre coeur, une autre vérité que celle de Dieu, concernant l'enseignement fondamental = "C'est quoi la  vraie vie ?", alors ne soyons pas surpris de nous diriger vers des docteurs, vers des enseignants qui nous mèneront vers ces fausses vérités que nous avons acceptées comme fondement pour "vivre la vraie vie" (selon nos conceptions). 
Mais Dieu, lui, veut nous enseigner sa vérité, LA Vérité concernant "C'est quoi la  vraie vie ?" et Dieu nous montrera le chemin (=être tel que Jésus est, être tel que le coeur de Dieu) et nous donnera le pouvoir (par le Saint-Esprit) pour nous acquérir cette vraie vie-là. Alors l'Eternel sera véritablement aussi notre Dieu dans notre vie.

 

2 ) Pierre - ( Savoir quel est le vrai chemin de La Vérité )

La différence entre Pierre et Judas Iscariot reposait sur cette vérité que Pierre a déclarée car elle était au fond de lui, au fond de son cœur car Pierre l’avait acceptée comme la vérité :
Jn6:68-69
Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.

Contrairement à Judas qui croyait que le pouvoir de l’argent pouvait lui acquérir la vie qui vaut la peine d’être vécue ) ici-bas (selon ses propres conceptions), Pierre, lui, croyait que Jésus était celui qui avait le pouvoir de mener les hommes vers la vie véritable, celle qui est la vraie vie qui vaut la peine d’exister et celle qui a la résistance, la stabilité pour rester éternellement la vie.
Et Pierre ne croyait pas de façon mystique mais croyait en Jésus par rapport à toutes les paroles de Jésus. Pierre ne croyait pas en Jésus comme on croit en un gri-gri, de façon superstitieuse, mais  Pierre croyait en Jésus car ce que Jésus disait, la façon de concevoir les choses que Jésus exposait, résonnaient en Pierre comme ce qui est la vraie vérité. Or quoi de plus vrai que celui qui est la Parole de Dieu faite chair, révèle dans ses paroles la vérité de Dieu, vérité qui révèle ce qu’est la vie véritable selon ce que Dieu a toujours prévu, vie qui dure éternellement sans ne jamais faillir de ce qu’elle est  = la vraie vie.

Mais si Pierre croyait avec une foi sincère dans la vérité qu’il a proclamée (= Jésus est le Christ, l’envoyé de Dieu qui révèle toutes choses et celui qui mène à la vraie vie éternelle), Pierre avait pourtant, d’un autre côté, posé sa foi sur une conception qu’il prenait pour la vérité mais qui ne l’était pas. Pierre avait aussi appliqué sa foi sur une pseudo-vérité qui ne venait pas de Dieu et qui allait à l’encontre d’une des paroles de Jésus.
Autant Pierre croyait en ce que Jésus est, autant Pierre n’a pas voulu croire dans le chemin que Jésus était venu révélé = le chemin de la croix.

Mt 16:21-23
Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour.  Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit: A Dieu ne plaise, Seigneur! Cela ne t'arrivera pas. Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, Satan! tu m'es en scandale; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes.
Et c’est cette construction-là, cette croyance qui s’appuyait non pas sur la parole de Jésus (puisqu’elle s’opposait à ce qui Jésus révélait), que la mise à l’épreuve de Pierre est venue révélée comme n’étant pas résistante, comme n’étant pas stable.
Jésus n’a jamais cessé de dire qu’il fallait qu’il soit mis à mort et qu’il ressuscite ensuite; mais Pierre n’a jamais voulu accepter ce chemin de la croix pour Jésus, et Pierre voulait même convaincre Jésus que ce n’était pas ce chemin-là qui était le bon chemin à suivre, la bonne croyance à avoir.
Pierre croyait dans sa façon à lui de concevoir ce qui devait être le bon chemin pour Jésus, pour atteindre ce qui valait la peine de l’existence de Jésus sur la terre. Or cette façon de concevoir, de penser était la façon humaine et charnelle, celle qui s’oppose au chemin de la croix, au chemin de Dieu qui est justement d’accepter de mourir à la chair mais pour ressusciter selon Dieu.

C’est donc au jardin de Gethsémané, le soir de l’arrestation de Jésus, que l’épreuve va confronter la parole de Jésus, le chemin de Jésus (la conception de Jésus) et le chemin de Pierre (la conception de Pierre) selon les paroles que Pierre a prononcées.
Et on sait bien que, au final, c’est la seule parole de Jésus qui va s’accomplir. Seul Jésus va pouvoir suivre le chemin de sa propre parole, le chemin de la croix, le chemin de Dieu. Seul Jésus a eu le pouvoir d’accomplir sa parole.
Pierre, lui, ne va pas être capable de suivre le chemin de sa propre parole à lui : Pierre ne va pas avoir le pouvoir d’accomplir sa propre parole avec la puissance qu’il avait en lui. Pierre pensait pouvoir suivre le bon chemin ("bon" selon sa propre conception humaine du bien) car il croyait en ce que Jésus est, car il aimait Jésus; mais Pierre va s’effondrer car il ne va pas poser sa foi sur cette parole de Jésus qui révélait le chemin que Dieu avait prévu de tout temps = le chemin de la croix. Alors Pierre n’aura que ses propres forces et non pas la force que communique le Saint-Esprit  (car Dieu ne va pas donner sa force pour suivre le mauvais chemin) et Pierre va s’écrouler et renier ses propres paroles et renier Jésus lui-même, celui qu’il pensait pouvoir suivre jusqu’au bout avec sa propre force de volonté humaine.

Est-ce que Pierre était de ceux qui pensent qu’on peut accomplir sa destinée parce qu’on croit en Jésus et qu’on a assez de potentiel en soi (et en pensant aussi « avec l’aide de Dieu »)  pour tracer le chemin qu’on est déterminé à suivre, pour accomplir ce qu’on croit être le bien, d’après nos propres conceptions ?
Faisons très attention à ce nouveau concept qui est en train d’entrer de façon très subtile dans les prédications de certains pasteurs qui peuvent même avoir les intentions les plus sincères pourtant …
On joue sur la frontière du charnel et du spirituel pour prétendre que Dieu serait là pour nous aider à nous réaliser nous-mêmes, à atteindre notre destinée, etc…
Ce concept est à prendre avec beaucoup de précautions car certains peuvent, certes, y voir une prédication qui nous dit que, bien-entendu, c’est pour accomplir ce que Dieu veut pour nous et non pas ce que nous, nous voulons pour nous; mais parfois, cela n’est pas affirmé avec autant de clarté et les prédications laissent  alors la place à une interprétation qui peut laisser ouverte le chemin du : « Dieu est là pour toi, pour accomplir ce que toi tu veux, ce que toi tu conçois comme étant le bon chemin à suivre pour plaire à Dieu ».
Or le bon chemin, ce n’est pas d’accomplir ce que nous, nous prenons pour le bon chemin de Dieu, mais c’est de mourir à nos conceptions humaines du bien, pour accepter la façon de voir de Dieu.
Sinon, quand l’adversité en surnombre viendra (les torrents d’eau), alors la construction qui ne sera pas posée sur le roc de la parole de Dieu, sur la conception issue de Dieu, ne tiendra pas.
C’est vrai que tant que les torrents d’eau n’étaient pas arrivés, Pierre pensait que sa construction était stable, car tant qu’il n’a pas trop plu, la maison sur le sable semble aussi stable que la maison sur le roc…
Le chemin que Pierre envisageait semblait tellement le chemin du bien : « après avoir connu de façon si proche ce Jésus si bon, si doux, si humble, si plein d’amour, qui les avait tant bénis et aimés, comment concevoir qu’il faille remercier Dieu de le laisser mourir à la croix, de façon si humiliante, si cruelle et si "injuste" ???? ». Pourtant le chemin de la croix pour Jésus était le chemin prévu par Dieu depuis la création.
Ne pensons pas que notre façon de voir ce qui devrait être le bon chemin, soit forcément la bonne façon de concevoir les choses (ce qui nous ramène au péché d'Adam et Eve qui ont voulu acquérir le discernement par eux-mêmes de ce qui est bien et de ce qui est mal).
Alors ne nous mettons pas à dire à Dieu ce que devrait être notre chemin et à penser que Dieu est là pour accomplir ce que nous, nous visons comme but. Mais acceptons plutôt de nous remettre entre les mains de Dieu qui, lui, sait ce qui est le bon chemin pour nous (au-delà de nos conceptions) car, lui, vise ce bien auquel nous ne pensons pas trop, en fait : la vie éternelle, le connaître lui.
Oui, Abraham, le père de la foi, a décidé de suivre Dieu sans savoir où il allait, mais juste en faisant confiance à Dieu, en ayant confiance que Dieu ne le menait pas vers une mauvaise destination = c’est ça faire pleinement confiance à quelqu’un ; ce n’est pas seulement dire ce qu’on veut et croire que la personne aura le pouvoir de nous l’acquérir mais c’est de croire que cette personne saura ce qui, en fait, sera vraiment le meilleur pour nous, au-delà même de nos propres conceptions humaines. La foi totale en Dieu va plus loin que la foi en son pouvoir (pour nous acquérir nos conceptions à nous) mais va jusqu’à la foi en ses façons de concevoir les choses, la foi dans le chemin qu’il trace pour nous, mais aussi la foi dans le but qu’il a pour nous, la foi dans ce qu’il a comme conception de la vraie vie pour nous ….

 

Exemple :
Regardons lors de cette fameuse nuit, dans le jardin de Gethsémané, le chemin que Pierre a voulu suivre pour coller à ses propres paroles et le chemin que Jésus, lui, va prendre pour coller à ses propres paroles
Mt 26:47-56
Comme il parlait encore, voici, Judas, l'un des douze, arriva, et avec lui une foule nombreuse armée d'épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs et par les anciens du peuple. Celui qui le livrait leur avait donné ce signe: Celui que je baiserai, c'est lui; saisissez-le. Aussitôt, s'approchant de Jésus, il dit: Salut, Rabbi! Et il le baisa.  Jésus lui dit: Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le. Alors ces gens s'avancèrent, mirent la main sur Jésus, et le saisirent.
Et voici, un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, et tira son épée; il frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille. Alors Jésus lui dit: Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée. Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l'instant plus de douze légions d'anges? Comment donc s'accompliraient les Ecritures, d'après lesquelles il doit en être ainsi?
En ce moment, Jésus dit à la foule: Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi. J'étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m'avez pas saisi. Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l'abandonnèrent, et prirent la fuite.

Pierre qui n’accepte pas que Jésus, le messie de Dieu, soit fait prisonnier et mis à mort, va suivre le chemin qui est le chemin humain, le chemin charnel des hommes non-éclairés par Dieu, le chemin que même des disciples de Jésus qui n’ont pas encore accepté la vérité du chemin de la croix, peuvent emprunter pour défendre une vraie vérité face à l’injustice. (et dans le passage, la vraie vérité = « Jésus est le messie », et l’injustice = « vouloir mettre à mort le messie, vouloir faire mourir le pure, le saint de Dieu, la vérité de Dieu »)
= Pierre va sortir son épée et blesser à l’oreille un de ceux qui sont venus pour arrêter Jésus, afin que la vérité (Jésus, le Messie) soit défendue et ne soit pas injustement écrasée, humiliée, condamnée. Pierre va alors suivre le chemin de la domination des puissants de ce monde, Pierre va vouloir que la vérité soit imposée, par le chemin de la force sur les autres, par le chemin de « tuer ou blesser les autres pour imposer la vérité, quoique cela puisse coûter aux autres ».
Oui voici le chemin charnel que Pierre va suivre pour défendre la vérité (selon sa conception à lui du chemin pour la vérité) : face à l’injustice qui veut emprisonner et mettre à mort la vraie vérité (vérité qui vient de Dieu, car cette vérité est Jésus), Pierre va vouloir imposer par la force, pour dominer, et va alors couper l’oreille du serviteur du souverain sacrificateur.
A noter que pour pouvoir entendre la vraie parole de la vraie vérité, il faut pourtant avoir ses oreilles en bon fonctionnement, donc ici, il y a toute une symbolique dans cette oreille coupée par Pierre mais guérie par Jésus qui, lui, rejette le chemin de Pierre et c’est déjà ce qui avait été expliqué en Mt 20:25-28
Mt 20:25-28
Jésus les appela, et dit: Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent.
  Il n'en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur;  et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.
Oui, l’homme charnel (et même le chrétien charnel qui connaît Jésus mais qui n’a pas encore compris et accepté le chemin de Jésus) va blesser les autres et essayer d’imposer par la force (physique ou psychologique ou verbale) la vérité de Dieu. Mais cela n’est pas le chemin que Jésus est venu montré comme la vérité, car ce chemin va couper les "oreilles des cœurs" ; or Jésus est venu pour conquérir les cœurs, pas pour une conquête géopolitique, pas pour une victoire de débat politique où il faut écraser verbalement son ennemi pour lui clouer le bec, comme cela se fait dans le monde (ou parfois même dans l'Eglise).

Tandis que Jésus, lui-même qui est la vérité et lui-même qui va subir l’injustice, va suivre un autre chemin que le chemin humain. Jésus va suivre le chemin de Dieu = le chemin de la croix volontaire, de la croix acceptée volontairement pour lui-même et non pas pour les autres !
Jésus va accepter d’être injustement accusé, condamné et mis à mort alors qu’il est véritablement la vérité révélée. Et Jésus va l’accepter volontairement et non pas parce qu’il est obligé de le faire par qui que ce soit, car ce chemin de la croix volontaire pour soi-même, c’est le chemin que Dieu a toujours voulu révéler comme étant le chemin de Dieu pour défendre sa vérité, LA Vérité.

 

Ps 45:3-5
Tu es le plus beau des fils de l'homme, La grâce est répandue sur tes lèvres: C'est pourquoi Dieu t'a béni pour toujours.
Vaillant guerrier, ceins ton épée, -Ta parure et ta gloire, Oui, ta gloire! - Sois vainqueur, monte sur ton char, Défends la vérité, la douceur et la justice, Et que ta droite se signale par de merveilleux exploits !
Ce passage de l’Ancien Testament annonce prophétiquement Jésus, le plus beau des fils de l'homme et l’annonce comme un vaillant guerrier, vainqueur et qui manifestera sa gloire. Jusque-là, tout collerait avec la façon charnelle de voir de l’Homme, la façon de considérer un héros venant révéler la vérité et la défendre.
Mais il y a un mot qui remet en cause toute notre façon de concevoir un tel héros, et ce mot est « la douceur » : « Défends …la douceur… ». Personne ne conçoit un vaillant guerrier, glorieux, manifestant ses exploits, comme un guerrier qui va défendre la douceur !!! (Car forcément, pour défendre la douceur, on comprendra qu’il faut manifester la douceur et non la brutalité !)
Pourtant, c’est exactement ce chemin que Jésus va révéler pour défendre la vérité et la justice : la douceur de l’agneau !
Pas même la douceur du mouton mais la douceur de l’agneau, car un agneau ne va pas sortir une épée et couper les oreilles pour se défendre, pour imposer son point de vue : non, un agneau va rester doux et se laissera faire (comme Isaac s’est laissé faire par son père Abraham, lorsqu’Abraham voulait répondre à l’ordre de Dieu…).
Voilà exactement le chemin que Jésus va accepter de suivre plutôt que de devoir s’imposer avec force : accepter que ce soit lui-même qui subisse l’injustice et la condamnation plutôt que de devoir s’imposer aux autres avec force. Car c’est ce chemin-là qui devait être révélé pour faire comprendre, à ceux qui voudront bien voir et comprendre ce qui est véritablement en train de se passer, que c’est le chemin que Dieu lui-même prend pour apporter la vérité vraie (=Sa vérité qui est LA Vérité) aux hommes qui l’accusent et le condamne injustement. Oui, voilà ce que Dieu préfère subir plutôt que d’avoir à imposer, par la force, sa vérité qui est pourtant la vraie vérité ; car Dieu veut conquérir le cœur des hommes, Dieu ne veut pas imposer sa façon de voir, qui est pourtant la seule façon qui mène à la vie véritable. Or on ne conquière pas le cœur des hommes en imposant par la force son point de vue. Non, conquérir le cœur des hommes est la conquête qui ne peut pas se gagner par la force, par la soumission forcée mais par le seul chemin que Dieu prend lui-même et que Jésus est venu révélé : le chemin de la croix, le chemin de l’agneau doux qui accepte, volontairement, de mourir lui-même plutôt que de s’imposer par la force (alors qu’il a cette force !!!), tout en sachant que c’est une injustice totale puisque que ce que Jésus est venu révélé est la vraie vérité, la vraie vie pour les hommes perdus et condamnés par le péché.

Voilà la différence entre Dieu, le Tout-Puissant, celui qui est La Vérité, et les puissants de ce monde (ou même n’importe quel homme qui, un jour, aura le pouvoir) qui veulent asservir les autres à leur façon de voir, à leur vérité (selon leurs conceptions).
Dieu veut des fils et des filles qui le suivent parce qu’ils sont convaincus dans leur cœur que sa façon de voir les choses et sa façon d’agir sont La Vérité vraie, la seule et sont la seule vie véritable qui reste éternellement dans l’état de vraie vie.
Et pour arriver à cette conquête du cœur : effectivement, il faut reconnaître que Dieu (que Jésus) a raison = c’est  bien ce chemin qui seul peut mener à l’acceptation de plein cœur de la vérité révélée. Mais seul un cœur parfait peut suivre parfaitement ce chemin : seul Dieu peut ainsi être tel que ça, d’où la conclusion du centenier à propos de Jésus (Mt 27:54) : « Assurément, cet homme était Fils de Dieu. ». Voir cet homme, Jésus, qui avait le pouvoir et l’approbation de Dieu mais qui a accepté tout ça, sans quitter le chemin de la douceur de l’agneau, avec l’attitude de cœur qu’il avait en subissant tout ça = cette personne-là, en fait, ne pouvait pas être un homme, ni même un saint homme mais était Dieu lui-même, car il avait la personnalité, le cœur de Dieu !

 

Mais si Jésus a suivi le chemin de la croix, ensuite, Jésus est aussi ressuscité et c’est aussi ce qu’il ne faut pas oublier sur le chemin de la croix = Dieu a ensuite glorifié son Fils, sa Parole, qui a accepté de suivre ce chemin de la croix pour pouvoir conquérir (le cœur des hommes). Ainsi, si c’est le chemin que Dieu veut pour la défense de la vérité, c’est alors aussi le chemin que Dieu sanctifie et glorifie par sa puissance de vie, de résurrection pour marquer son approbation divine, pour marquer son accord avec ce qui lui correspond et révèle ce qu’il est ( = l'autel du sacrifice a été édifié selon Dieu et révèle alors ce que Dieu est = le sacrifice est donc sanctifié car il glorifie ce que Dieu est. Voir la fiche "Les autels bâtis").

Et quand Jésus, après avoir été ressuscité, va revenir vers Pierre qui l’avait renié, Jésus ne va pas seulement emmener Pierre à reconsidérer, par lui-même, que cette foi qu’il avait en ses propres conceptions n’a pas tenue debout (car elle n’était soutenue que par la force de Pierre et non pas par Dieu), mais Jésus va aussi révéler à Pierre que ce dernier suivra ce chemin de Dieu (le chemin de la croix), pour la gloire de Dieu, pour défendre Jésus, La Vérité.
Jn 21:18-19
En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas. Il dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et ayant ainsi parlé, il lui dit: Suis-moi. (Et sachant cela, Pierre va accepter de suivre, maintenant, le chemin de Jésus, sachant que ça finira, pour lui, comme il ne voulait pas  que ça finisse pour Jésus avant…)

III / Et nous, quel chemin allons-nous prendre pour la vérité ?

Si nous avons cru en Jésus, en ce que Jésus est (le Christ, le Fils de Dieu venu pour nous sauvé de notre péché), alors nous nous sommes déjà éloignés du chemin de Judas.
Mais avons-nous, pour autant, refusé le chemin de Pierre, pour nous tourner vers le chemin de Jésus ?

Si nous avons reçu, par révélation par le Saint-Esprit, la vraie vérité de Dieu sur un sujet qui a touché notre cœur, allons-nous alors suivre le chemin que Pierre envisageait, au début, face à l’adversité, face à l’injustice, face aux fausses accusations, c’est-à-dire sortir les crocs et fracasser ceux qui n’acceptent pas la vraie vérité de Dieu ?

Ou allons-nous plutôt croire que le bon chemin à suivre, le chemin de Dieu, est le chemin que Jésus, lui la vérité-même de Dieu, a accepté de suivre pour vaincre, pour conquérir les cœurs (ou lieu de s’imposer par la force) = le chemin de la croix volontaire pour nous-mêmes ? 
Allons-nous plutôt accepter de vivre l’injustice telle que Jésus l’a accepté afin de pouvoir réellement toucher ce qui doit être atteint = le cœur des pécheurs ?

Pour accepter de suivre le chemin de la croix et l’accepter volontairement (pas parce que la situation ou les autres nous l’imposent), il n’y a qu’une solution = croire que Dieu s’y connaît en amour pour toucher les cœurs, que Dieu sait quel est le chemin qui mène à ce qu’un cœur accepte la vérité par conviction (= en reconnaissant réellement que c’est la vérité) et accepter alors de suivre ce chemin en croyant que c’est aussi là que Dieu agira pour nous ressusciter, si nous acceptons de mourir à nos conceptions humaines et charnelles de servir la vérité. (Non, les croisades du Moyen-Age qui voulaient imposer par la force l’Evangile aux inconvertis n’ont jamais été le chemin de Dieu !)

Mais ce chemin de la croix volontaire (pour soi-même) est un chemin divin et n’est pas accessible à l’homme car il n’est même pas acceptable comme un chemin victorieux, par la raison humaine.
Par exemple : Est-ce qu'après avoir été "ressuscités et gloriifés" par Dieu, comme Jésus l'a été, nous, avec nos façons de concevoir la victoire, ne serions-nous pas venus nous montrer à tout le monde pour clouer le bec à tous ceux qui nous avaient méprisé avant ? Oui, c'est sûr qu'avec nos façons de concevoir la victoire, nous n'aurions pas fait comme Jésus qui n'a révélé sa victoire qu'à ceux qui avaient déjà cru en lui... Non, nous serions revenus pour écraser les sceptiques par l'approbation glorieuse que Dieu aurait mise sur nous.
Mais cela imposerait alors notre conception aux autres et ne serait pas forcément le moyen de convaincre les coeurs mais serait l'obligation de choisir sur le coup, alors que les coeurs ne seraient pas prêts à accepter cela : ce serait alors le point de rupture où on doit choisir, mais où Dieu veut nous emmener en étant le plus préparé possible au niveau de notre coeur : "Est-ce qu'on va reconnaître que c'est LA Vérité de Dieu ou est-ce qu'on va préférer dire que c'est un mensonge du diable, afin de pouvoir garder notre fausse conception comme vérité en nous ?", car alors vient soit la conversion à la vérité de Dieu, soit la fermeture de notre coeur à Dieu, préférant garder nos propres conceptions comme vérité (fausse vérité) au fond de notre coeur, et posant donc le rejet définitif sur la vérité de Dieu.

Nous avons besoin de venir à Dieu pour qu’il change nos raisonnements et détruise nos forteresses de faux raisonnements humains sur la victoire de la vérité, afin d’avoir son cœur à lui, afin de pouvoir concevoir les choses telles que Dieu les conçoit et de pouvoir alors emprunter son chemin (en ayant foi que Dieu nous fera vaincre sur ce chemin, selon son but à lui, par le Saint-Esprit). Il nous faut ainsi être convaincu que le chemin de Dieu est victorieux et est le seul chemin victorieux, si on veut atteindre le vrai but de Dieu et non pas notre but à nous (= conquérir le coeurs des autres et non pas chercher à faire triompher notre point de vue, qui peut très bien être erroné ou totalement vrai, d'ailleurs ...)

I Pi 3:15-18
Mais sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu'en faisant le mal. Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit, 

En résumé, il ne s’agit absolument pas de tout accepter, sans rien dire, avec résignation (parce qu’on subirait nous-même le chemin sans l'avoir accepté volontairement) mais il s’agit de croire que c’est sur le chemin de la douceur qu’est la victoire et que si les autres ne sont pas touchés par la vérité apportée avec douceur (sans essayer d’imposer notre point de vue coûte que coûte , sans trancher les oreilles des autres), alors mieux vaut suivre encore le chemin de Jésus qui a préféré accepter l’injustice exercée sur lui-même, alors qu’il était justice et était la vérité, que de vouloir imposer sa conception par la force verbale, par la force psychologique ou même physique (afin que les oreilles des gens soient encore là, aptes à pouvoir encore être capables d'entendre et accepter la vérité lorsqu'elle se représentera à nouveau pour essayer de convaincre les coeurs)….
Mais pour cela, il faut avoir la foi en Dieu, avoir la foi que Dieu sait ce qu’il fait et que le chemin qu’il trace est toujours le bon chemin pour arriver non pas à la victoire telle que l’humain la conçoit, mais à sa victoire à lui, pour arriver non pas aux buts que l’humain veut atteindre mais aux buts que Dieu veut atteindre. C’est pour cela qu’il nous faut le secours du Saint-Esprit en nous qui , outre la puissance des miracles, saura aussi nous communiquer la puissance de vie, la puissance intérieure de Jésus. Car si on y réfléchit bien, il faut une véritable puissance intérieure, une véritable stabilité et foi posée sur le roc de la vérité qu’on prend pour appui, pour pouvoir rester doux, pour pouvoir garder la douceur face à l’adversité et l’injustice. Et c’est précisément la promesse de Dieu pour la Nouvelle Alliance : nous emmener à être tel que Dieu, tel que Jésus, par la vie que l’Esprit nous communique, si on accepte de le suivre par la foi , en reconnaissant que c’est le seul bon chemin pour la vraie vie, la vraie vérité ….

Ezé 11:19-20
Je leur donnerai un même coeur, Et je mettrai en vous un esprit nouveau; J'ôterai de leur corps le coeur de pierre, Et je leur donnerai un coeur de chair, Afin qu'ils suivent mes ordonnances, Et qu'ils observent et pratiquent mes lois; Et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu.

 

 

 

PS :
voir aussi le début de la fiche On a failli ! pour un complément concernant la cause du triple reniement de Pierre.

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