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Comme un Béréen

L'Evangile et les Etres Célestes

30 Mai 2020 , Rédigé par Comme un Béréen Publié dans #Dieu - Jésus, #Alliance, #religion-religiosité ?, #vie chrétienne

L'Evangile de Jésus Christ a aussi eu un impact capital sur la famille des êtres célestes et c'est dans un symbole biblique que l'Eglise peut afficher, jusque dans la sphère céleste, sa foi en cet Evangile qui est une démonstration de la sagesse infinie de Dieu.

L'Evangile de Jésus Christ a aussi eu un impact capital sur la famille des êtres célestes et c'est dans un symbole biblique que l'Eglise peut afficher, jusque dans la sphère céleste, sa foi en cet Evangile qui est une démonstration de la sagesse infinie de Dieu.

L’Evangile et les Etres Célestes

( L’Evangile n’a pas eu qu’un impact capital sur les Créatures Humaines de Dieu
mais aussi sur les Créatures Célestes de Dieu )

 

I / Des passages de la Bible qui mettent en relation l’Evangile et les êtres célestes :

I Co 11:1-12
Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ.
Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données. Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef. Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef: c'est comme si elle était rasée. Car si une femme n'est pas voilée, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Or, s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée, qu'elle se voile. L'homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme. En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme; et l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l'homme. C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend. Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu.

Je ne vais pas aborder directement, ici, le débat sur le voile pour les femmes dans le sens « Est-ce que les chrétiennes doivent ou ne doivent pas porter le voile lorsqu’elles prient ou prophétisent ? » car cela relève de la conviction que Dieu met dans notre cœur, à savoir : est-ce que ce signe, ce symbole, veut vraiment dire quelque chose pour ceux qui veulent le montrer, afin de ne pas faire les choses par religiosité ou de manière forcée ou parce que cela est imposé par les autres.
En effet, Dieu veut que nous le suivions et lui obéissions de tout cœur, parce que nous le voulons dans notre cœur, par conviction en ce que nous avons reconnu que ce que la Parole dit, est la vérité qui mérite d’être suivie, comme nous la comprenons et reconnaissons que c’est le vrai chemin de la vérité et de la vraie vie. Mais pour cela, il faut déjà avoir compris ce que Dieu veut nous montrer et nous emmener à comprendre, afin de reconnaître que cela est vraiment le chemin…
L’enseignement ne peut, donc, ici, pour ce symbole du voile, qu’être ce qui peut "déverrouiller" les blocages et emmener à comprendre ce symbole et appliquer ce symbole de façon concrète, parce qu’on en a compris le sens et le but visé…

Or nous n’aborderons, pas ici, directement, le symbole du voile mais nous allons nous intéresser plutôt au verset 10 :
I Co 11:10 C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend.
 
Et nous allons nous interroger à ce tout petit morceau, du verset : « à cause des anges »

Et nous allons nous demander : Qu’est-ce que la cause des anges peut bien venir faire dans ce passage ?

Et ne croyons pas que le rapport aux êtres célestes soit quelque chose d’anecdotique car cela revient aussi dans un autre passage concernant l’Eglise, avec un grand E, en tant que l’ensemble des disciples de Christ :
Eph 3:6-12
Ce mystère (Le mystère de l’Eglise) , c'est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l'Evangile, dont j'ai été fait ministre selon le don de la grâce de Dieu, qui m'a été accordée par l'efficacité de sa puissance.  A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d'annoncer aux païens les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses, afin que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd'hui par l'Eglise la sagesse infiniment variée de Dieu, selon le dessein éternel qu'il a mis à exécution par Jésus-Christ notre Seigneur, en qui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance.

Là encore, il est question des dominations, des autorités dans les lieux célestes, pas de celles qui sont sur terre mais de celles qui existent dans les lieux célestes (anges célestes, esprits célestes …)

Et la question des anges revient aussi en ce qui concerne le grand principe qui régit l’Eglise, à savoir l’Evangile de Christ:
I Pi 1:10-12
Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l'objet de leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l'époque et les circonstances marquées par l'Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d'avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies. Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l'Evangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards.


Et pour finir : Christ, par son sacrifice à la croix, nous a ramené à la vie par son sang qui nous purifie de nos péchés mais il a aussi, par ce sacrifice, posé un acte envers les dominations et autorités (célestes)… Oui, la croix n’a pas eu une signification que pour les hommes mais la croix a aussi eu sa conséquence pour les dominations et autorités célestes comme il est écrit :

Col 2:13-15
Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses; il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix;  il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix.

 

Et par tous ces passages, on peut donc déjà bien comprendre que l’œuvre de Christ à la croix, qui est le centre et la base de l’Evangile (la Bonne Nouvelle pour les hommes du salut par la grâce, offert aux hommes par la foi dans cette œuvre qui nous purifie de nos péchés) et qui est donc le centre de l’histoire des Hommes, au niveau spirituel, est aussi un point culminant, capital et central aussi parmi les êtres célestes : anges, dominations et autorités célestes (à savoir aussi pour Satan et ses démons), ce que la Bible appelle les fils de Dieu (car nés directement de Dieu qui les a créés, comme il est écrit en Gen 6:2-4, Job 1:6, Job 2:1)


 

II / L’Evangile pour accéder à l’obéissance à la Loi :

Il faut savoir que, par le sang de Christ, Dieu a voulu un peuple pour lui, selon la Nouvelle Alliance qui s’applique en vertu du sacrifice de Jésus qui nous permet d’entrer dans cette Nouvelle Alliance par la foi (car nous ne pouvons pas atteindre les critères nécessaires pour y entrer par nos propres forces, par nos efforts à nous perfectionner par notre propre volonté humaine).
Héb 8:10-12
Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur coeur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.

Aucun n'enseignera plus son concitoyen, Ni aucun son frère, en disant: Connais le Seigneur! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu'au plus grand d'entre eux;
Parce que je pardonnerai leurs iniquités, Et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés.


Mais Dieu, quand il parle d’un peuple pour lui, ne parle pas que de citoyens mais Dieu parle de fils et de filles, c’est ainsi que Dieu considère son peuple = des fils et de filles ! Car Dieu ne cherche pas uniquement des sujets sur lesquels régner mais Dieu cherche des fils et des filles qu’il pourra aimer et avec lesquels il veut être en communion de cœur, car Dieu veut être un Père et non pas seulement un monarque, bien qu’il soit Seigneur et Dieu au-dessus tous, quand-même, ne l’oublions pas !!!
II Co 6:16-18
Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.

C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.
Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant.


Or pour pouvoir être à la fois un Père mais aussi le Seigneur, il est alors nécessaire, pour réconcilier ces 2 aspects, que ses enfants soient alors des enfants qui acceptent l’autorité du Père de plein cœur et acceptent la volonté du Père comme étant celle qui est souveraine, parce qu’ils la veulent, en leur cœur ; car ils ont perçu et compris que la volonté du Père est la volonté qui est bonne et la seule volonté qui soit la bonne volonté, la parfaite volonté qui est juste, sainte et parfaite pour diriger selon le chemin de la vraie vie, de la vraie justice, de la vraie paix pour que tout soit bien géré pour la famille, pour la sphère de la famille, pour l’univers de la famille.

Dieu, en tant que Père de la famille, a donné ses principes et sa façon de diriger les relations de la famille afin que la famille demeure dans la vraie vie, la seule qui soit la vie qui dure éternellement. Or ces principes, cette façon que Dieu conçoit comme la façon de bien diriger, de bien gérer l’univers de la famille, Dieu l’a pleinement montrée et exposée en Jésus qui a montré le chemin de la vie éternelle, la vraie vie qui durera éternellement : C’est être tel que Jésus est, c’est-à-dire c’est être tel que Dieu est dans son cœur, qui est le seul véritable chemin ! (Jn 17:3
Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.)

Dieu avait déjà essayé de faire comprendre ça au peuple d’Israël, en donnant sa loi qui disait d’aimer ce que Dieu est et d’aimer son prochain comme soi-même afin que la vie soit le fruit de ce chemin de vouloir être tel que Dieu est.
Mais le peuple d’Israël, bien qu’il a eu la bonne volonté de suivre ce chemin, a cru qu’il pourrait suivre ce chemin par ses propres forces, par la force de sa propre volonté  (c’est sur cette base qu’avait été scellée l’Ancienne Alliance).
Mais il fallait que le peuple comprenne qu’il ne pourrait pas suivre ce chemin par ses propres forces mais que ce chemin n’est possible que par la grâce de Dieu qui nous fait justement la grâce de pouvoir, en plus, être capable de suivre ce chemin, car ce chemin, c’est justement ce qui est inaccessible à l’homme.
Etre tel que le cœur de Dieu est, c’est ce qui est inaccessible à l’homme, bien même plus que d’avoir la puissance de Dieu (si cela pouvait être accessible, bien-sûr). Avoir le cœur de Dieu, avoir les dispositions d’amour que Dieu a et qui se traduit, notamment, par le respect de la Loi de Dieu, c’est ce qui est inaccessible à l’homme pécheur ! Il fallait donc que Dieu fasse la grâce de donner ce cadeau inaccessible au cœur de l’homme pécheur et cela ne pouvait venir que de Dieu.
Dieu avait donné la Loi qui est parfaite et bonne mais il fallait aussi que les hommes comprennent qu’il fallait avoir le cœur de Dieu, en eux, pour rester sur le chemin de cette Loi. Alors Dieu a donné son Fils afin que cette grâce soit aussi donnée aux hommes.
Il fallait un sauveur qui sauve les hommes de leur impossibilité de suivre le chemin de vie que Dieu avait montré mais qui était inaccessible avec la force de l’homme, avec les efforts de volonté de l’homme. Il fallait un sauveur qui permette que le cœur de l’homme, incapable de suivre le seul chemin possible pour vivre éternellement en mode vraie vie, soit changé en cœur capable de suivre le chemin qui est le seul chemin pour être en vraie vie éternellement (= avoir le cœur de Dieu)

Ez 11:19-20
Je leur donnerai un même coeur, Et je mettrai en vous un esprit nouveau; J'ôterai de leur corps le coeur de pierre, Et je leur donnerai un coeur de chair, Afin qu'ils suivent mes ordonnances, Et qu'ils observent et pratiquent mes lois; Et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu.

Mais le peuple d’Israël a raidi son cou et n’a pas voulu reconnaître son échec à ne pas pouvoir suivre ce chemin et n’a pas voulu reconnaître son besoin de la grâce de Dieu, son besoin du sauveur divin pour le tirer de son incapacité à atteindre l’état permanent de la Loi. Et le peuple d’Israël n’a alors pas voulu reconnaître le sauveur envoyé par Dieu, lorsqu’il est venu, car le peuple se considérait comme n’ayant pas besoin d’un sauveur pour leurs cœurs, pour leurs cœurs incapables de suivre le chemin que Dieu avait indiqué, car le peuple d’Israël pensait que d’avoir reçu la Loi était ce qui les rendait purs devant Dieu en parvenant à la suivre « le plus possible par leurs efforts ». Mais il ne s’agit pas d’arriver de temps en temps à suivre la Loi mais il faut parvenir à l’état stable et permanent qui est selon la Loi, et c’est là l’incapacité de l’Homme : la stabilité dans l’état permanent qui répond à la Loi, n’est pas possible pour l’Homme, or c’est cet état qui est seul capable de rester en mode vraie vie pour l’éternité (cet état est = être tel que le cœur de Dieu, être tel que Jésus).

La Loi était, en fait, ce qui montrait aux Israélites, le réel besoin d’un sauveur qui vienne les secourir dans leur incapacité, car cette Loi, si on la regardait avec un cœur sincère et en considérant qu’il ne s’agissait pas d’un exploit à atteindre pendant 1 seconde mais d’un état à atteindre et à garder de façon permanente pour l’éternité, condamnait n’importe quel homme, car personne n’arrivait à se maintenir dans cet état permanent de la Loi.
Et ce réel besoin, que la Loi exposait, était : avoir le cœur changé par Dieu, par pure grâce, pour pouvoir être selon cette Loi et pouvoir suivre ainsi cette Loi impossible à atteindre en tant qu’état permanent à garder pour l’éternité et de façon parfaite, sans ne jamais faillir….
Pour pouvoir garder ce seul état qui permet de passer l’éternité en mode vraie vie pour tout un peuple, il fallait avoir le cœur de Dieu qui est seul capable de suivre ce chemin sans ne jamais défaillir. Or avoir ce cœur-là, n’est pas accessible à l’Homme. La Loi était donc là pour montrer qu’il fallait que Dieu change le cœur de l’Homme selon son propre cœur, selon ce que sa Parole énonçait. Et Jésus, la Parole faite chair, la Parole de Dieu incarnée dans un homme, a alors démontré que le cœur de Dieu, lui, ne chute jamais de cet état, combien-même toutes les attaques et les ruses et les actions de tous les opposants à ce chemin se soient acharnées contre Jésus pour qu’il quitte ce chemin.

 

Et c’est là qu’on retrouve l’autre catégorie d’êtres à qui il fallait aussi que Jésus démontre et confirme la véracité de la Parole de Dieu, l’infaillibilité de la Parole de Dieu et du chemin que Dieu a prévu et voulu : les êtres spirituels célestes, et notamment ceux qui avaient décidé, bien avant, de quitter la volonté de Dieu pour une autre volonté, pour leur propre volonté ou plutôt celle de Satan lui-même, qui a décidé de ne plus être dans la volonté de Dieu mais de se créer son propre chemin, selon sa volonté à lui.

Jésus, en ne chutant jamais du chemin parfait de Dieu, chemin qui consiste donc à observer l’intégralité de la volonté de Dieu, l’intégralité des principes que Dieu a émis, a démontré l’infaillibilité envers et contre tout de la Parole de Dieu à rester stable, à rester fidèle à elle-même, dans la même essence (= le cœur de Dieu, ce que Dieu est comme "personnalité", ce qui correspond notamment au respect des bon principes de la Loi)  et cela même dans un corps de créature, avec les restrictions dues à l’état d’homme, à l’état de créature de Dieu, à l’état de créature même de peu inférieure aux anges (Héb 2:7).

 

Ne pensons pas que la croix, que l’œuvre de Jésus, ne soit que pour nous, la famille des hommes.
Non, Dieu a aussi créé la famille des êtres célestes selon qu’il est écrit :
Eph 3:14-15  A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre
Il y a aussi la famille des êtres spirituels célestes, à savoir les anges et notamment aussi les anges qui ont choisi de quitter le chemin de l’obéissance au Père : Satan et ses démons (qui étaient des créatures selon Dieu, avant).
Et pour cette famille-là  aussi, la croix, l’œuvre de Jésus, a eu son impact incommensurable mais qui n’est pas du même ordre que pour les hommes.
Or si la Bible parle justement des anges, des dominations et autorités célestes pour qui l’œuvre de Jésus à la croix a eu un impact primordial et décisif,  il est intéressant, pour les hommes, de considérer ce que l’oeuvre de la croix a pu apporter dans cette sphère.

 

III / Et si on considérait la situation sous l’angle du cœur du Père ?

L’Ancien Testament, dans les Bibles traditionnelles, se finit par les paroles de Dieu données par le prophète Malachie :
Mal 4:4-6
Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, Auquel j'ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, Des préceptes et des ordonnances.

Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, Avant que le jour de l'Eternel arrive, Ce jour grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, Et le coeur des enfants à leurs pères, De peur que je ne vienne frapper le pays d'interdit.

Dieu, le Père, a donné ses préceptes, sa Loi pour que la famille qu’il a voulue, puisse être bien gérée, afin que la "famille d’Israël" se porte bien, mais les relations au sein de la famille n’ont pas été poursuivies selon les principes donnés par Dieu, car le peuple voulait une autre façon de vivre que celle que le Père voulait pour sa famille en suivant sa façon de faire, ses principes de vie… Du coup, la famille s’est divisée et la famille a dégénérée en allant suivre les principes de vie d’autres faux dieux, qui leur convenaient mieux et qu’ils pensaient être plus valables d’être suivis.
Est-ce que ce chemin a été profitable pour ce peuple qui s’est égaré loin de Dieu, loin de ce que Dieu donnait comme façon de vivre pour réussir à vivre de la vraie vie, de la vie qui reste stable ?
 
Et est-ce que ceux du peuple qui se sont quand-même efforcés à vouloir suivre les principes de Dieu, avaient alors réussi à atteindre l’état permanent d’être selon la Loi, mais avec le vrai sens de ce que la Loi voulait faire comprendre = avoir vraiment le cœur de Dieu, le cœur que Dieu a pour sa famille  (et non pas seulement s’être efforcés de juste remplir des conditions pour rentrer dans les bonnes grâces du Père Céleste ?).
Est-ce que ceux du peuple qui s’étaient efforcés à suivre la Loi, contrairement à ceux qui s’étaient égarés, avaient réellement acquis l’état qui permet de rester dans la vraie vie stable d’un peuple pour l’éternité ?

Voyons cette parabole dite « du fils prodigue » que Jésus a racontée, non pas seulement pour raconter une histoire de liens familiaux mais pour parler, soyons-en sûrs, de ce qui se passait au niveau spirituel (car la Bible n’est pas là pour gérer spécifiquement les problèmes dans les familles ici-bas, mais pour parler de choses spirituelles, comme Jésus l’a fait remarqué en ne voulant pas régler une question d’héritage qui opposait des enfants d’une famille  - Lc 12:13-14 ).

Lc 15:11-32
Il dit encore: Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.  Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Etant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim!  Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi,  je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.
Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.  Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c'était. Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d'entrer.  Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.  Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué le veau gras!  Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi; mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé.

Considérons cette parabole sous l’angle non pas du premier fils qui part pour se perdre et reviendra, ni du second qui ne se réjouit pas du retour de son frère voyant une injustice dans l’attitude de son père, mais sous l’angle du père

Ce père n’est pas une machine ni un robot mais c’est un homme, un père de famille et on comprend qu’il s’agit d’un père qui aime ses enfants, au point que lorsque son fils lui demande sa part d’héritage, alors que le père n’est même pas encore mort, ce père va répondre à la demande de son fils. Pourtant, cette part qu’il donne à son fils, c’est l’argent du père, ça lui appartient et il n’est pas obligé de le donner à son fils, tant qu’il vit. (On ne va pas aborder, ici, le fait que la père n'a pas seulement donner l'héritage au premier fils, mais également au 2eme, puisqu'il est écrit que le père leur partagea son bien. Est-ce que le second fils a bien pris conscience de celà ? ... Mais là,  il s'agirait d'un autre point à étudier...)

Alors imaginons le cœur de ce père qui voit son fils partir et lui demander son héritage, qu’on associe, normalement, à la situation de mort du père…

Et à cette époque, les transports ne sont pas aussi développés que maintenant, ce fils qui part au loin ne sera pas de retour de si tôt. Et comme il s’agit d’un fils qui aimait bien la fiesta, ce père qui connaît son enfant et qui est un homme, qui, lui, a réussi dans sa vie, sait donc que ce fils n’a pas le caractère de quelqu’un qui va être consciencieux pour se bâtir une vie stable.
Le père voit donc ce départ avec tristesse, non pas pour l’argent qu’il perd, mais parce qu’il sait que son fils va à l’échec, car le père est un homme qui sait ce qu’il faut comme caractère, comme construction intérieure, pour qu’un homme puisse s’établir  dans la vie. Or ce fils-là, le père le sait, n’a pas la carrure d’une personne qui va se construire une vraie vie, stable et paisible. C’est d’ailleurs pour ça que le père dira, en voyant revenir ce fils, qu’il était perdu : le père savait très bien que ce fils-là n’allait pas vers une vie de paix, posée, stable et durable dans un état de vraie vie.
D’autant qu’à cette époque, ce n’est pas les pays occidentaux comme nous les connaissons maintenant, avec une certaine sécurité dans l’existence, une certaine aisance de vie (système judiciaire et sécurité civile efficace, sécurité sociale, aide au logement, assurance vie, retraite, chômage, etc…).
En résumé, le départ de ce fils, donne à ce père de famille, un cœur déchiré, triste, inquiet pour son fils qu’il aurait bien aimer pouvoir garder sous sa protection, dans la sphère familiale qu’il a forgée en appliquant ses principes pour diriger la famille, le domaine familial.

Mais des 2 fils, lequel a pensé au cœur de leur père, en se souciant réellement de l’état du cœur de leur père et non pas en pensant, en premier, à leur propre existence ?
Qui s’est soucié du cœur du père et a réellement regardé le père ? Qui a considéré cet homme qui a aussi un cœur  ?

Le 1er fils s’est soucié de sa propre existence, de jouir de la vie, qu’importe si cela ait pu attrister le cœur du père.
Mais en ce qui concerne le second fils qui est resté avec le père, on comprend rapidement que voir le cœur de son père se réjouir, cela n’est pas vraiment son problème mais son soucis d’existence serait plutôt : « le veau gras a été tué et même pas pour moi ».
Ce fils-là n’est pas resté pour voir le cœur de son père se réjouir, sinon cela lui aurait fait tellement de bien de voir enfin son père se réjouir véritablement et ne plus être dans la tristesse et l’inquiétude. Non, ce second fils vivait, lui aussi, pour lui-même et non pas pour voir le cœur de son père moins triste.
Même s’il était resté avec son père et respectait les principes de son père, ce fils faisait cela, non pas pour le cœur du père mais pour que le père le regarde, lui, favorablement. Capter les faveurs de son père sur lui, voilà son but, but qui pouvait même être sans pas trop d’intérêt pécuniaire mais pour avoir peut-être seulement le regard du père posé sur lui, de façon favorable. Le cœur de cette obéissance était donc non pas que le père soit heureux mais que le père le regarde bien, lui. Le centre de tout ça n’était donc pas le père mais encore : lui-même.

Alors qui, dans cette histoire, a bien pu être là pour le père, pour satisfaire le cœur de ce père aimant, pour combler le cœur de ce père ?
C’est sûr que de voir son 1er fils revenir, cela a réjoui le père mais même lorsqu’il est revenu, ce fils n’a pas eu comme motivation : « je veux revenir pour réchauffer un peu le cœur de mon père »…
Mais, en fait, dans cette histoire, le seul qui aurait pu être là pour satisfaire le père, aurait été le veau gras, si le veau gras avait accepté de lui-même de payer de sa vie pour que le père puisse fêter le retour de son fils, pour que le père puisse exprimer, à tous, la joie de son cœur. Oui, si un veau gras avait choisi de lui-même de payer de sa vie pour que le père puisse ainsi exprimer tout l’amour qui jaillissait de son cœur lorsque son fils perdu est revenu à la vie, c’est ce veau gras-là qui aurait vraiment été le seul à se soucier d’être là pour le père.

Mais un veau gras, ça ne choisit pas ainsi, ça ne réfléchit pas ainsi…

Cependant, spirituellement, il y a eu un tel "veau gras" qui a accepté de donner sa vie pour que le cœur du père soit comblé par le retour de ses fils perdus, pour que le père puisse exprimer tout son amour de voir revenir ses fils (et ses filles) perdus : c’est Jésus.
Mais Jésus n’est pas un animal qui n’a pas eu le choix. Non, Jésus est le Fils de Dieu le Père, qui a voulu accepter de donner sa vie, de subir la croix, afin que le Père puisse se réjouir du retour de ses enfants perdus. Jésus ne s’est pas soucié de lui-même, dans cette affaire mais il a voulu accomplir toute la volonté du Père qui voulait revoir ses enfants revenir à la vie, ses enfants perdus dans le péché, loin de Dieu, et qui ne parvenaient pas à la vraie vie.

Jésus, lui, a considéré le cœur du Père et a voulu comblé ce cœur de Père plein d’amour, qui voit ses enfants se perdre loin de lui. Alors Jésus est venu pour combler le cœur du Père et pour cela, Jésus a alors décidé et accompli toute la volonté du Père.
Héb 10:5-7
C'est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m'as formé un corps;

Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché.
Alors j'ai dit: Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté.

 

Et pourquoi Jésus, pour combler le cœur du Père, a-t-il décidé que cela se ferait en accomplissant toute la volonté du Père et rien que la volonté du Père ?
= Est-ce qu’on a remarqué que, dans cette parabole, le fils prodigue part du domaine familial où il y a abondance (sa part d’héritage reçu lui permettant de faire bonnes fêtes et réjouissances pendant un certain temps, sans trop se soucier de travailler..) ?
Une famine va alors arriver dans ce pays loin du domaine du père. Mais tandis que là où est ce fils prodigue, il y aura famine, là où est le père, il n’y a pas de famine mais, au contraire, lorsque le fils revient, tout est encore comme cela était avant son départ .
Quand le fils est parti, même les serviteurs du père étaient bien nourris et quand le fils est revenu, il n’y a pas eu de changement , pas de conséquence d’une quelconque famine dans le domaine du père, ou d’une quelconque déconvenue qui aurait entraîné une dégradation de la vie dans le domaine familial du père.
Et on comprend que c’est bien le père qui gère son domaine avec une main habile car l’autre fils déclare qu’il suivait les ordres du père, sans les transgresser.
 
Ainsi, la gestion du domaine familial par ce père qui donne ses ordres et ses principes et d’où résulte une vie stable et qui n’a pas variée comme dans le pays lointain qui proposait d’autres principes de vie, des principes de dissolution de vie (certes croustillants au départ mais ne permettant pas de faire face aux aléas de l’existence), est donc une bonne gestion qui est la stabilité dans la vraie vie de paix.
Et le fils prodigue n’a même jamais douté qu’un écroulement du domaine paternel ait pu faire varier la stabilité de vie chez son père. Il y a eu une certaine foi, de la part de ce fils, en la bonne gestion du domaine par son père (pourquoi ne pas penser qu’une famine ou une autre déconvenue aurait aussi pu troubler la vie du domaine familial ?). C’est la foi en la bonne gestion du domaine familial par son père, gestion selon les principes paternels qui permet la stabilité dans la qualité de vraie vie de paix, qui va emmener ce fils à vouloir retourner vers son père.
= On ne retourne pas à Dieu sans la foi que Dieu est celui qui a le savoir, la connaissance et la capacité de nous garder dans la vraie vie pour l’éternité. C’est pour ça que le fils est retourné au père. Le fils n’a pas du tout voulu apaiser le cœur du père mais il a compris et cru que son père détenait la vraie façon, le vrai chemin de la vraie vie.

Or ce chemin de la vraie vie, on le connaît = Jésus, qui est le chemin, la vérité et la vie.
Et c’est aussi parce que Jésus est mort à la croix pour nous, qu’on peut retourner vers le Père, car Jésus a voulu accomplir ce qui rassasiait le cœur du Père, en mourant à la croix pour nous purifier de nos péchés qui nous condamnaient face à la justice de Dieu.

En résumé :
On a vu un père plein d’amour, qui s’y connaît en gestion du domaine familial pour garder toute la sphère familiale qui l’entoure dans un état de vie stable et de paix, de joie, d’abondance de vie…
Mais on a aussi vu des fils qui partent pourtant loin du père, face à cette façon de gérer le domaine familial, avec tous les principes du père, et qui préfèrent aller dans des pays lointains, loin de la façon de gérer du père (= pays où la débauche, la jouissance des plaisirs sont les points attractifs, par exemple).
Et même les fils qui restent près du père et acceptent de suivre les directives du père (qui sont des directives de sagesse de la part du père car lui sait conserver son domaine dans la stabilité de la vie), ne restent pas pour que le cœur du père soit comblé et se réjouisse mais pour que le père les regarde avec un "bon oeil"… = ce qui est le symbole de la religion qui n’est pas pratiquée pour combler le cœur de Dieu mais pour que Dieu nous soit favorable, donc une obéissance à Dieu centrée sur nous-mêmes et non pas pour Dieu…

Voilà pourquoi, Jésus, lui est différent …
Jésus n’a jamais voulu accomplir autre chose que la volonté du Père car Jésus, lui, avait a cœur son Père, car Jésus voulait rassasier le cœur de ce Père qui a vu tant de ses enfants partir loin de lui, pour se perdre à jamais …
Jésus, lui, s’est soucié de son Père, de ce Père qui a l’amour pour ses enfants mais qui les voit aller se détruire loin de lui, loin de lui qui sait pourtant si bien gérer la vie, la vie de sa famille.
Et Jésus sait cela et a la foi inébranlable que la volonté du Père est le seul chemin pour la vraie vie stable dans mode de vraie vie, pour l’éternité. Le seul chemin pour la vie, la vraie vie qui soit éternelle, c’est le chemin que Jésus a montré = avoir le cœur du Père, être tel que le Père est au niveau du cœur du Père et donc accomplir la volonté pleine et entière du Père.. C’est pour ça que Jésus n’a pas bronché et qu’il pouvait dire « qui me convaincra de péché ? », c’est-à-dire « Qui va me convaincre qu’il existerait un autre chemin pour la vraie vie qui dure éternellement stable en la vie sans déchéance possible, si ce n’est  la volonté de mon Père ? = Personne !!! »

 

IV / Alors quel rapport avec les êtres célestes ?

Imaginons un père plein d’amour et qui est si sage et a une telle expérience de la vie qu’il sait que sa façon d’être, est la seule façon qui puisse permettre à sa famille de rester en réel bon état, de ne pas éclater, de ne pas se déchirer au fil du temps et de ne pas voir, aussi, ses enfants tourner mal et se détruire (et que cela soit effectivement vrai).
Et ce père de famille, guidé par son amour pour voir ainsi le bonheur de sa famille, met donc en place sa gestion de la famille, sa façon de faire.
Pourtant, face à tout cet amour, face à toutes ces précautions que le père veut avoir envers sa famille, ce père va subir le départ répété de plusieurs groupes de ses enfants qui veulent un autre chemin, qui ne veulent pas suivre la volonté du père car ils veulent une autre façon de faire et croient qu’il existe bien une autre façon de gérer l’existence pour vivre une vraie vie qui soit stable dans le bonheur…
Or ce père sait qu’il n’y a pas d’autre voie, pas d’autre chemin possible car il a la sagesse infinie, il sait et connaît tout…

Ainsi est Dieu le Père : un père qui a toujours voulu le bien de ses enfants pour chacun d’eux et aussi entre eux, mais un père qui n’a vu qu’un seul type de mouvement de la part de ses enfants, qu’un seul sens de mouvement = des départs, des rejets de son autorité de père.
Certes tous ces enfants ne sont pas partis mais tout mouvement qui ait existé n’a jamais été que dans un seul sens = partir de la maison du père.

Considérons les familles de création d’êtres vivants qui ont une filiation avec Dieu et dont nous parle la Bible et ce qui s’est passé dans chacune de ces familles :

- Dieu a créé les anges (les fils de Dieu). Il les a créés en son sein, c’est-à-dire qu’ils ont été fils et résidaient dans son sein, dans la maison de Dieu, dans la nature de Dieu. Pourtant, parmi les anges, tous ne sont pas demeurés dans la maison du Père, tous ne sont pas restés dans la nature du Père (donc soumis à ce que le Père est) mais certains ont décidé de bouger, de réaliser un mouvement = partir de la maison du Père, sortir de l’autorité de Dieu. Il s’agit de Satan, des démons, des anges déchus. La famille des êtres célestes créés par Dieu s’est divisée, au point qu’il est même parlé d’une guerre entre les 2 fractions : Apoc 12:7-9 Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.

- Dieu a ensuite créé l’Homme en créant Adam et Eve. Il les a créés et placés non pas en dehors de sa juridiction, en dehors de sa sphère mais il les a créés en son sein, sous son autorité, dans sa « sphère de gestion ». Pourtant, quand Satan est venu proposer un autre chemin que celui de Dieu, alors Adam et Eve ne sont pas restés en Dieu, n’ont pas décidé de rester en Dieu, mais ont réalisé un mouvement = partir de la maison du Père, sortir de l’autorité de Dieu. Et quel a été le résultat de ça, tout de suite après, dans la descendance d’Adam et Eve ? = un drame au sein de cette famille. Caïn a tué son frère Abel. Cette famille aussi a vu, tout de suite, la déchéance de la famille.

Après la chute d’Adam et Eve, Dieu a alors enfermé tous les hommes, toute la descendance d’Adam et Eve en dehors de sa « sphère de gestion », en dehors de son autorité, en dehors de la maison du Père (Adam et Eve furent chassés du jardin d’Eden et la porte leur en fut fermée, ainsi qu’à toute leur descendance = l’humanité entière). Ro 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.

Mais Dieu a alors permis un chemin pour ceux qui sont donc nés dans le pays lointain mais qui veulent faire le mouvement inverse (cela vient d’eux, c’est eux-mêmes qui veulent revenir dans le domaine du Père) = quitter le pays lointain qui est hors de la gestion du Père, pour revenir sous la gestion du Père, dans le domaine géré par le Père = revenir sous l’autorité du Père (c’est comme l’Alya spirituelle).  
Ce mouvement inverse, ce mouvement de retour a alors existé dès le temps des patriarches, (avec Hénoc, Noé, Abraham …) mais il s’agissait d’individus, de petits groupes familiaux mais jamais d’un peuple entier qui décide de se placer sous les règles que Dieu donnait afin que tout un peuple demeure dans la stabilité de la vie de Dieu pour un peuple.

Alors une question demeurait :
Est-ce que les règles de Dieu, les principes de Dieu sont efficaces au point de maintenir un peuple entier uni, un peuple en vie sous sa forme de peuple, sans déchéance au niveau de la structure de peuple qui vit en tant que peuple uni dans une existence de vraie vie stable, de paix, de joie, d’amour… ?
Est-ce que la gestion, l’administration par les principes de vie que Dieu donne, sont efficaces au point de maintenir un peuple en tant que peuple vivant pour l’éternité et non pas seulement des individus assemblés n’importe comment, sans réelle cohésion entre eux ?

Rappelons-nous de la prière de Jésus qui demandait que le but soit atteint, le but qui permet de comprendre que les disciples de Jésus sont réellement de Dieu = que tous soient 1 comme Jésus et le Père sont 1.
Jn 17:20-23
Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,  afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.
Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin
qu'ils soient un comme nous sommes un, - moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. 
Etre un comme Jésus et le Père sont un, voilà la marque des principes de Dieu, de la gestion de la famille selon ce que Dieu est, et cette gestion donne alors des résultats tellement parfaits que tout un peuple peut être un et cet état de vie stable d’un peuple durera éternellement, sans qu’il n’y ait déchéance du peuple, échec de l’existence du peuple en mode "vraie vie" stable.

Ainsi être tel que Dieu est, va au-delà de vivre seul éternellement en mode vie, mais être tel que Dieu est, permet aussi de garder en mode de vie parfaite, la cohésion, la communion entre des êtres vivants libres, car cela, Jésus l’affirme comme étant vrai entre lui et son Père.

 

Après avoir fait alliance avec les patriarches, Dieu, le Dieu qui était donc Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, a voulu aussi un peuple pour lui, et Dieu est devenu le Dieu du peuple d’Israël. Dieu a donc fait alliance avec tout un peuple, et pour cela, il a donné ses principes pour la gestion d’un peuple, pour qu’un peuple entier puisse vivre en tant que peuple = Israël.

Alors le peuple d’Israël s’est engagé dans cette alliance, selon l’Ancienne Alliance. Mais on a vu, dans les fiches précédentes sur l’Ancienne Alliance, que le peuple s’est engagé dans cette alliance en pensant qu’il pourrait suivre les principes de gestion d’un peuple que Dieu leur donnait, par leurs propres forces, par leurs propres capacités humaines.
Or les principes de Dieu, même au niveau de la gestion d’un peuple, ne peuvent être suivis de façon permanente, que si le cœur des hommes composant le peuple est selon le cœur de Dieu. Voilà où a été l’erreur de l’Ancienne Alliance, erreur commise par le peuple : croire que parce que la Loi est bonne et est le bon chemin pour la vie, alors on pourra adhérer à ces exigences par nous-mêmes. Non, pour adhérer de façon permanente à cette Loi, à ces bons principes de gestion d’un peuple, il ne peut y avoir qu’un seul chemin = être comme Dieu est dans son cœur, être tel que Jésus est.

Il y avait donc besoin d’un sauveur qui vienne donner à ce peuple ce qu’il ne pouvait atteindre par lui-même = être selon le cœur de Dieu. Mais c’est ce besoin que le peuple d’Israël n’a jamais voulu reconnaître, en ne reconnaissant pas son échec à pouvoir suivre la Loi de Dieu et cela s’est donc soldé par la scission du peuple, la guerre parmi le peuple et la dispersion du peuple.

Lorsqu’on ne reconnaît pas son échec, on ne peut pas demander sincèrement de l’aide à Dieu pour pouvoir le suivre. Que cela soit alors une leçon, aussi, pour les églises chrétiennes, de nos jours !!!
En ne voulant pas reconnaitre notre échec, on ne supportera pas la révélation que Dieu enverra pour palier à l’échec, car pour l’accepter, il faudra alors forcément passer d’abord par reconnaître qu’on a failli.

Voir la fiche Que faut-il pour accomplir une réelle résurrection ? = il faut un mort réel, c’est-à-dire qu’il faut un mort qui soit reconnu comme étant réellement mort et le corollaire à cela : Que faut-il pour avoir un réveil réel pour une église ? = il faut avoir un réel dormeur, c’est-à-dire reconnaître qu’on est réellement endormi ! Si on ne veut pas reconnaître ça, alors mieux vaut que Dieu n’envoie pas encore sa révélation car alors on devrait soit reconnaître ce qu’on ne veut pas reconnaître (c’est-à-dire qu’on est endormi), soit rejeter la révélation, la solution que Dieu envoie…

Ainsi le peuple d’Israël a aussi été, pour le Père, un départ de fils hors de son domaine, hors de sa sphère de gestion, hors de son autorité et de sa protection de Père, hors de son amour de Père.
Pourtant, cela avait bien commencé par un retour à Dieu, par un retour depuis le pays loin de Dieu, pour retourner à Dieu, par un sens inverse par rapport au mouvement de départ des anges qui ont quitté Dieu, mais cela n’a pas perduré en tant que peuple entier restant peuple en Dieu.

 

Alors est arrivé l’Eglise, avec un grand E, le mystère de l’Eglise :
I Pi 2:9-10
Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.
Alors est arrivé, un autre peuple qui, lui,  n’était pas un peuple au départ mais qui l’est devenu par le retour d’hommes qui ont voulu partir du pays lointain, du pays éloigné du domaine de Dieu, éloigné des principes de Dieu (= les ténèbres), pour se placer volontairement sous l’autorité de Dieu, se placer volontairement sous le règne de Dieu (= la lumière).
Et ces hommes revenus 1 par 1, individuellement, sous l’autorité de Dieu mais en vertu de la Nouvelle Alliance, vont alors former un peuple.

Une définition du mot "peuple" = Dans la Rome antique, populus désignait l’ensemble des citoyens romains. Cicéron écrit dans LA REPUBLIQUE :
« Par peuple ; il faut entendre, non tout un assemblage d’hommes groupés en un troupeau d’une manière quelconque mais un groupe nombreux d’hommes associés les uns aux autres par leur adhésion à une même loi et par une certaine communauté d’intérêt. »


Et cette formation d’un peuple selon Dieu est alors possible parce que l’entrée  dans cette Nouvelle Alliance, ne se fait pas par les efforts de l’homme à accomplir les exigences de l’alliance mais parce que les hommes qui y entrent, le font en vertu de l’œuvre de Christ à la croix qui permet alors de changer le cœur de ces hommes selon ce que Jésus est, selon le cœur de Dieu. Alors, comme Jésus est selon ce que Dieu est, les cœurs de ces hommes seront alors selon Dieu et permettront alors l’unité d’un peuple car ce que Jésus est, est selon les principes de gouvernance de Dieu pour un peuple.

Mais cela n’est alors possible que si les hommes qui viennent dans cette alliance veulent être comme Jésus, pour être selon le cœur du Père (ce qui rassasie le cœur du Père) et qu’ils n’y viennent pas juste pour échapper à l’enfer, juste pour que le Père les regarde de façon favorable, comme le second fils de la parabole ne restait vers son père que pour que le père le considère bien mais pas spécialement pour rassasier le cœur de son père.
En effet, les hommes qui veulent revenir à Dieu, reviennent sous l’autorité du Père et donc veulent répondre aux principes du Père car ils reconnaissent que c’est le domaine, le royaume où le Père règne, où les principes de gestion du Père s’appliquent, qui est le pays où la vraie vie qui dure éternellement est possible, car la gestion de ce royaume est la seule et vraie façon de faire.
Par conséquent, revenir dans ce royaume mais ne pas accepter le règne de Dieu sur notre propre vie, ce n’est pas ça revenir au royaume de Dieu ! Vouloir être sauvé mais ne pas vouloir être tel que Dieu, ce n’est pas possible, car, en fait , l’état de royaume de vie, de paix, de joie éternelle n’est ainsi possible que parce que ce sont les principes de Dieu, le règne de Dieu qui s’y appliquent (= être tel que Jésus, être selon le cœur de Dieu).

C’est pour cela que seuls ceux qui croient et seront baptisés seront sauvés, car si on croit dans les principes de Dieu pour gérer son royaume, alors on veut obéir aux principes de Dieu.

Et c’est aussi ainsi qu’on peut comprendre le voile que la femme met sur sa tête dans l’église, pour prier et prophétiser et pour être aussi un signe envers tous les anges, cette famille céleste d’où sont sortis des fils qui ont voulu croire en un autre chemin possible pour vivre d’une vraie vie pendant l’éternité.
Ce voile qui montre la soumission aux principes de gouvernance de Dieu, qui montre que la femme (= symbole de l’Eglise envers Christ) accepte d’obéir aux principes de gouvernance du Père sur son royaume, est un signe montré aux anges que des individus qui étaient au loin, ont accepté de revenir sous l’autorité des principes de Dieu, car ils croient que les principes de gouvernance de Dieu sur son royaume, sont le vrai et seul chemin pour qu’un peuple demeure éternellement un peuple uni selon la vrai vie.
En fait, le voile mis sur la tête par les femmes pour montrer leur soumission aux principes de gouvernance de Dieu sur son royaume, est un signe montré aux anges, aux êtres célestes, qu’un peuple reconnaît que les principes de Dieu pour gérer son royaume sont le vrai et seul chemin pour qu’un peuple entier reste selon la vraie vie pour un peuple.
Apoc 3:14(b)  Voici ce que dit (Jésus) l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le principe de la création de Dieu

Le voile est ainsi un moyen de glorifier le principe de Dieu pour la gestion de son royaume = être tel que Jésus est, qui, lui, a été soumis au Père afin de faire la démonstration que ce que le Père est, est inébranlable de la vraie vie, est stable pour rester selon la vraie vie, stable pour rester toujours dans le même état de vraie vie pour l’éternité. Et Jésus a alors démontré sa foi en ce que son Père est, en la façon dont le Père gère le "domaine familial", en obéissant à toute la volonté de son Père et en accomplissant seulement la volonté de son Père, jusqu’à accepter le chemin de la croix pour lui.

Mais pour que ce symbole du voile, symbole de notre croyance en la vérité du principe de gouvernance de Dieu sur son royaume, soit ainsi mis en application (et reflète donc la soumission volontaire aux principes de Dieu parce qu’on croit en la sagesse de Dieu a savoir comment gouverner un peuple entier) par les femmes de l’Eglise, il faut pour cela que les hommes aient eux-mêmes déjà compris ce principe pour eux-mêmes, afin de pouvoir alors l’enseigner de façon à ce que cela vienne du cœur et ne soit pas un assujettissement forcé à un principe sans profondeur, une soumission forcée à une règle qui n’est pas comprise.

C’est Adam qui devait faire comprendre à Eve la profondeur du commandement de Dieu, car c’est Adam qui avait reçu le commandement directement de la part de Dieu !
Dieu ne veut pas forcer les hommes ou les femmes à lui obéir, mais il veut que ses enfants le suivent par le cœur, le suivent de plein cœur parce qu’ils comprennent et saisissent que c’est ce que Dieu veut, la volonté de Dieu, qui est le vrai et le seul chemin vers la vraie vie qui dure éternellement, tant au niveau de l’individu, qu’au niveau de la cohésion d’un peuple, d’une famille, la famille de Dieu. Il s’agit donc d’une conviction à avoir en soi et non pas d’une soumission forcée à une règle qu’on ne comprend pas.
(Conviction = reconnaissance de quelque chose comme étant vrai, comme étant la vérité.)

 

 

Et pour finir, juste une petite réflexion supplémentaire sur la parabole du fils prodigue par rapport à l’argent d’héritage que le fils prodigue a pris.
Le fils prodigue est parti du domaine familial bien géré par son père, tellement bien géré que ce domaine restait dans un état de vie confortable. Alors le fils a pris de l’abondance de ce domaine familial = l’argent de son héritage pour aller mener une autre vie que celle qui se vivait dans le domaine familial, une vie d’un autre genre qu’il croyait être une vie qui peut perdurer par elle-même.
Mais avec quoi ce fils a-t-il pu mener ainsi sa vie de débauche, cet autre style de vie que celle qu’il avait dans le pays de son père ? = avec l’argent issue du domaine de son père, avec l’argent issu de ce que son père a su, lui, bien gérer le domaine familial pour mettre sa famille dans l’abondance, dans une vraie vie abondante.  C’est parce que le père savait mener son domaine familial selon de bons principes qui font fructifier la vie, qui maintiennent une existence de vraie vie sur son domaine, que ce fils a pu ainsi aller commencer à vivre une autre existence loin des principes de vie de son père.

Oui, c’est facile de dire qu’on a trouvé une autre façon de vivre une vraie vie que celle du père, quand on part du domaine du père avec ce qui est issu de la bonne gestion que le père avait sur son domaine, grâce à ses bons principes de vie.
Mais c’est avec le temps, quand l’héritage issu du père, issu de la bonne gestion du père, disparaît qu’on voit si cette autre façon de vivre est la vraie façon de garder la vraie vie ou au moins un semblant de vraie vie …Quand les aléas de l’existence ont frappé le fils qui n’avait plus ce qui provenait du père, alors le visage des faux principes de vie de ce pays lointain s’est montré = la déchéance !
Et c’est ce visage que les gens verront lorsqu’ils passeront l’éternité loin de Dieu et de sa création.
C’est facile de dire qu’on n’a pas besoin de Dieu lorsqu’on vit encore sur la terre que Dieu a créée selon ses principes, lorsqu’on jouit encore de l’abondance que Dieu a voulu offrir à ses créatures dans sa création qu’il avait créée selon ses principes. Mais on verra si, lorsque toute cette création ne sera plus autour de nous, nous pourrons alors vivre d’une vraie vie pour l’éternité …
Et il en est de même pour Satan, ses démons et les anges déchus qui, du sein du royaume de Dieu, ont voulu autre chose que la façon dont Dieu gouvernait sa création : ils verront, dans la géhenne, où les principes de Dieu ne seront pas, si la vie est réellement possible autrement, selon une autre façon de faire…

No 14:21-34
Mais, je suis vivant! et la gloire de l'Eternel remplira toute la terre.
Tous ceux qui ont vu ma gloire, et les prodiges que j'ai faits en Egypte et dans le désert, qui m'ont tenté déjà dix fois, et qui n'ont point écouté ma voix,  tous ceux-là ne verront point le pays que j'ai juré à leurs pères de leur donner, tous ceux qui m'ont méprisé ne le verront point.  Et parce que mon serviteur Caleb a été animé d'un autre esprit, et qu'il a pleinement suivi ma voie, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le posséderont.  Les Amalécites et les Cananéens habitent la vallée: demain, tournez-vous, et partez pour le désert, dans la direction de la mer Rouge.
L'Eternel parla à Moïse et à Aaron, et dit: Jusqu'à quand laisserai-je cette méchante assemblée murmurer contre moi? J'ai entendu les murmures des enfants d'Israël qui murmuraient contre moi. Dis-leur: Je suis vivant! dit l'Eternel, je vous ferai ainsi que vous avez parlé à mes oreilles. Vos cadavres tomberont dans ce désert. Vous tous, dont on a fait le dénombrement, en vous comptant depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, et qui avez murmuré contre moi, vous n'entrerez point dans le pays que j'avais juré de vous faire habiter, excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun.  Et vos petits enfants, dont vous avez dit: Ils deviendront une proie! je les y ferai entrer, et ils connaîtront le pays que vous avez dédaigné. Vos cadavres, à vous, tomberont dans le désert; et vos enfants paîtront quarante années dans le désert, et porteront la peine de vos infidélités, jusqu'à ce que vos cadavres soient tous tombés dans le désert. De même que vous avez mis quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année pour chaque jour; et vous saurez ce que c'est que d'être privé de ma présence.

(le désert, c’était là qu'il n’y avait pas ce pays promis, pays promis où il fallait vivre selon les principes de Dieu pour vivre de la vraie vie de Dieu abondante, où on allait pour servir Dieu, comme Jésus sert son Père car il sait que c’est le vrai chemin de la vie, le seul chemin pour la vraie vie qui dure éternellement, pour un homme mais aussi pour un peuple entier.)

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