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Comme un Béréen

Le Sabbat dans la vie chrétienne

28 Juin 2020 , Rédigé par Comme un Béréen Publié dans #vie chrétienne

Le Sabbat, le repos de Dieu est tout autant un commandement divin à respecter que d'aimer son prochain... Mais qu'est-ce que le Sabbat peut signifier dans la vie chrétienne de tous les jours ?

Le Sabbat, le repos de Dieu est tout autant un commandement divin à respecter que d'aimer son prochain... Mais qu'est-ce que le Sabbat peut signifier dans la vie chrétienne de tous les jours ?

Le Sabbat dans la vie chrétienne

Je suis né de nouveau, je veux faire la volonté de Dieu mais concrètement, dans la vie de tous les jours …?
 

I / Une situation concrète de la vie….


Exemple concret de la vie courante :
Une personne de votre entourage vient vous demander de lui prêter une somme pas anodine, parce qu’elle est vraiment dans le besoin. Cette personne sait que vous êtes chrétiens et se dit que vous ne pourrez pas la laisser dans le besoin, dans une situation délicate. Si la somme à prêter était peu importante, vous l’auriez fait facilement mais là, la somme à prêter n’est pas anodine et va se faire sentir quand elle ne sera plus là … Que décideriez-vous ? Vous sentiriez-vous obligés de lui prêter cette somme à cause du bon témoignage chrétien à rendre ou parce que vous ne pouvez pas laisser ainsi cette personne qui vient vous demander de l’aider car c’est votre devoir de chrétien d’aider les autres ?

Il est vrai que la Bible dit qu’il faut aimer son prochain comme soi-même mais si vous n’étiez pourtant pas en repos par rapport au fait de prêter cet argent, que feriez-vous alors ?

Avant de répondre trop vite à cette question, on va aussi lire le passage suivant : Le contre-exemple typique !
Josué 9
A la nouvelle de ces choses, tous les rois qui étaient en deçà du Jourdain, dans la montagne et dans la vallée, et sur toute la côte de la grande mer, jusque près du Liban, les Héthiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens, s'unirent ensemble d'un commun accord pour combattre contre Josué et contre Israël.
Les habitants de Gabaon, de leur côté, lorsqu'ils apprirent de quelle manière Josué avait traité Jéricho et Aï, eurent recours à la ruse, et se mirent en route avec des provisions de voyage. Ils prirent de vieux sacs pour leurs ânes, et de vieilles outres à vin déchirées et recousues, ils portaient à leurs pieds de vieux souliers raccommodés, et sur eux de vieux vêtements; et tout le pain qu'ils avaient pour nourriture était sec et en miettes. Ils allèrent auprès de Josué au camp de Guilgal, et ils lui dirent, ainsi qu'à tous ceux d'Israël: Nous venons d'un pays éloigné, et maintenant faites alliance avec nous. Les hommes d'Israël répondirent à ces Héviens: Peut-être que vous habitez au milieu de nous, et comment ferions-nous alliance avec vous? Ils dirent à Josué: Nous sommes tes serviteurs. Et Josué leur dit: Qui êtes-vous, et d'où venez-vous? Ils lui répondirent: Tes serviteurs viennent d'un pays très éloigné, sur le renom de l'Eternel, ton Dieu; car nous avons entendu parler de lui, de tout ce qu'il a fait en Egypte, et de la manière dont il a traité les deux rois des Amoréens au delà du Jourdain, Sihon, roi de Hesbon, et Og, roi de Basan, qui était à Aschtaroth. Et nos anciens et tous les habitants de notre pays nous ont dit: Prenez avec vous des provisions pour le voyage, allez au-devant d'eux, et vous leur direz: Nous sommes vos serviteurs, et maintenant faites alliance avec nous. Voici notre pain: il était encore chaud quand nous en avons fait provision dans nos maisons, le jour où nous sommes partis pour venir vers vous, et maintenant il est sec et en miettes. Ces outres à vin, que nous avons remplies toutes neuves, les voilà déchirées; nos vêtements et nos souliers se sont usés par l'excessive longueur de la marche. Les hommes d'Israël prirent de leurs provisions, et ils ne consultèrent point l'Eternel. Josué fit la paix avec eux, et conclut une alliance par laquelle il devait leur laisser la vie, et les chefs de l'assemblée le leur jurèrent.
Trois jours après la conclusion de cette alliance, les enfants d'Israël apprirent qu'ils étaient leurs voisins, et qu'ils habitaient au milieu d'eux. Car les enfants d'Israël partirent, et arrivèrent à leurs villes le troisième jour; leurs villes étaient Gabaon, Kephira, Beéroth et Kirjath-Jearim. Ils ne les frappèrent point, parce que les chefs de l'assemblée leur avaient juré par l'Eternel, le Dieu d'Israël, de leur laisser la vie. Mais toute l'assemblée murmura contre les chefs. Et tous les chefs dirent à toute l'assemblée: Nous leur avons juré par l'Eternel, le Dieu d'Israël, et maintenant nous ne pouvons les toucher. Voici comment nous les traiterons: nous leur laisserons la vie, afin de ne pas attirer sur nous la colère de l'Eternel, à cause du serment que nous leur avons fait. Ils vivront, leur dirent les chefs. Mais ils furent employés à couper le bois et à puiser l'eau pour toute l'assemblée, comme les chefs le leur avaient dit.
Josué les fit appeler, et leur parla ainsi: Pourquoi nous avez-vous trompés, en disant: Nous sommes très éloignés de vous, tandis que vous habitez au milieu de nous? Maintenant vous êtes maudits, et vous ne cesserez point d'être dans la servitude, de couper le bois et de puiser l'eau pour la maison de mon Dieu. Ils répondirent à Josué, et dirent: On avait rapporté à tes serviteurs les ordres de l'Eternel, ton Dieu, à Moïse, son serviteur, pour vous livrer tout le pays et pour en détruire devant vous tous les habitants, et votre présence nous a inspiré une grande crainte pour notre vie: voilà pourquoi nous avons agi de la sorte. Et maintenant nous voici entre tes mains; traite-nous comme tu trouveras bon et juste de nous traiter. Josué agit à leur égard comme il avait été décidé; il les délivra de la main des enfants d'Israël, qui ne les firent pas mourir; mais il les destina dès ce jour à couper le bois et à puiser l'eau pour l'assemblée, et pour l'autel de l'Eternel dans le lieu que l'Eternel choisirait: ce qu'ils font encore aujourd'hui.


Le peuple d’Israël devait conquérir tout le pays promis, sans y laisser de peuples qui habitaient là auparavant… C’était l’ordre de l’Eternel, afin que les Israëlites ne soient pas détournés de Dieu par les habitants du pays.
Mais Josué et les anciens d’Israël se sont faits avoir, non pas par la force, mais par la ruse. Ils n’ont pas consulté l’Eternel car la situation semblait tellement réaliste d’après ce qu’ils voyaient, d’après ce qu’ils entendaient de la part des Gabaonites, qu’ils en tirèrent leurs propres conclusions d’après ce qu’ils voyaient et ont décidé de faire alliance avec ses gens sans prendre conseil auprès de Dieu.

La Bible dit en Es 30:1
Malheur, dit l'Eternel, aux enfants rebelles, Qui prennent des résolutions sans moi, Et qui font des alliances sans ma volonté, Pour accumuler péché sur péché!

Pourquoi ?
En Es 8:19, il est écrit : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ?

Parce que l’Eternel est LE conseiller par excellence car il connaît tout, il sait tout… Alors si on a le droit d’aller prendre conseil auprès du conseiller parfait, pourquoi s’en passer ? Quelle pourrait être la raison valable de se passer du conseiller infaillible et parfait ?
Ps 16:7(a) Je bénis l'Eternel, mon conseiller;

Et parlant de Jésus en avance, le prophète Esaïe dira, à propos de celui qui est la Parole de Dieu :
Es 9:5
Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.


S’appuyer sur soi-même, sur ce que nos yeux voient, sur ce que nos oreilles entendent et sur nos raisonnements limités, voilà exactement où Dieu voudrait qu’on évite de mettre notre foi. Car justement, nous, nous ne savons pas tout, nous ne voyons pas tout, nous ne voyons pas les desseins des cœurs et même nos raisonnements, nos déductions peuvent être erronés…
Alors quand le conseiller parfait, le conseiller qui voit tout (même dans les cœurs), qui connaît tout et qui sait où se dirigent les actions des hommes et les événements à venir, peut être consulté par nous, pourquoi ne pas aller le consulter ?
Quelle raison valable allons-nous avancer pour justifier de décider, sans aller au moins lui demander conseil ?

A-t-on réellement foi en lui, pensons-nous être plus clairvoyants que Dieu lui-même ? Ou ne voulons-nous pas entendre le conseil de Dieu pour ne pas avoir à faire, ensuite, la volonté de Dieu, en connaissance de cause ?

En plein cœur du pays ennemi, Josué et les anciens d’Israël ont vraiment fait preuve de naïveté et de légèreté mais qui relevait aussi de l’orgueil de penser qu’ils contrôlaient la situation, qu’ils savaient gérer cette situation par eux-mêmes. Surtout qu’on remarque bien qu’avant de conclure alliance avec les Gabaonites, il y avait quand-même une méfiance dans le cœur des anciens, ils flairaient quand-même un truc en eux, au point de soupçonner, à un moment, qu’il pourrait s’agir d’une ruse… Mais la vision des preuves concrètes (mais trafiquées) montrées par les Gabaonites pour confirmer leur mensonge, a suffit pour faire tomber Josué et les anciens dans l’erreur.
Certains disent : « je ne crois que ce que je vois » mais sachons que les hommes de l’antiquité savaient déjà se servir de ce raisonnement charnel pour le retourner à leur avantage. Comprenons alors que Satan et ses démons n’ont pas besoin qu’on leur fasse la leçon pour se servir allègrement de ce raisonnement sur lequel beaucoup de gens s’appuient pour tirer leurs conclusions et prendre leurs décisions pour se diriger.


Bien entendu, bien entendu, bien entendu… :  je ne dis pas que tous ceux qui viendraient vers nous auront la ruse dans le cœur mais il faut quand-même aussi comprendre que cela peut très bien arriver !

Mais c’est sûr qu’ il y a aussi des gens qui viendront avec de vrais besoins, mais même dans ce cas-là, est-ce pour autant qu’on doit forcément se plier à l’autre, même si cela nous laisse dans un état d’âme d’agitation dans le coeur, un état de non-repos du cœur ?

Ainsi, pour en revenir à l’exemple du début de cette fiche, imaginons, que vous ressentiez dans votre cœur un malaise inexplicable à l’idée de prêter cet argent à la personne, que vous n’avez pas la paix dans le cœur à l’idée de prêter cet argent… Le mieux ne serait-il pas de prier Dieu pour lui exposer votre problème, votre dilemme ?
Je ne dis pas qu’à chaque fois qu’on donne 2€ à quelqu’un, il faille jeûner 3 jours mais si, dans cette situation qui va au-delà d’un petit geste sans conséquence (et encore, si pour un geste anodin, la paix du cœur n’y est pas, alors méfiance ! ), vous ne sentez pas la paix du cœur, alors pourquoi ne pas aller consulter Dieu ? Ou préfèreriez-vous vous fier seulement à ce que vous voyez, à ce que vous entendez et à ce que vous en déduisez par vos propres raisonnements ?

C’est sûr qu’on peut aussi se dire, sur le coup, que le témoignage chrétien ne sera pas terrible si on décide de ne pas donner à un proche dans le besoin et qu’on ne vienne pas à son aide … (on pourrait même culpabiliser un peu, n’est-ce pas ?).
 

1) Dieu regarde au cœur et non pas aux actes visibles

Cependant,  rappelons-nous déjà d’une chose : Dieu regarde au cœur et non pas aux actes visibles.
Et cela est donc à prendre en compte autant en ce qui concerne ceux qui demanderaient qu’on leur prête de l’argent que pour ceux qui voudraient prêter l’argent ou pas.

I Sam 16:7(b)
L'Eternel ne considère pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Eternel regarde au coeur.

Par conséquent, si on donne à contrecœur, ne pensons pas que Dieu agréera cet acte accompli sans une réelle envie, sans que notre cœur y soit. Alors si notre cœur n’est pas un avec l’acte que nous allons accomplir, ne pensons pas que nous faisons cet acte pour Dieu : non, nous faisons cet acte charnellement, pour notre paraître ou pour le “qu’en dira-t-on“ ou pour se débarrasser ou s’auto-justifier, etc …
I Co 13:3
Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité (= l’amour selon le cœur de Dieu), cela ne me sert de rien.
(Souvenons-nous
d’Ananias et Saphira qui ont, certes, donné de l’argent pour l’œuvre de Dieu mais avec un cœur faux, en mentant délibérément devant le Saint-Esprit, pour un motif bien différent que l’amour pour l’œuvre de Dieu. : Act 5:1-11. Ananias et Saphira ont payé de leur vie et sont morts miraculeusement, sur le coup, pour cette hypocrisie délibérée devant le Saint-Esprit.)

Alors cette simple première raison devrait déjà nous faire reconsidérer le fait de poser un acte qui ait un aspect de charité ou de vouloir paraître “chrétien“ mais qui serait posé sans que notre cœur soit vrai par rapport à cet acte.

Et cela devrait alors nous emmener à nous poser devant  Dieu et à le consulter en lui exposant notre situation : « Mon Dieu, tu vois que mon cœur n’y est pas par rapport à cet acte, alors change mon cœur et/ou montre-moi ce qui fait que mon cœur n’y est pas et parle-moi… »

Ce qui reviendra donc à nous tourner vers Dieu, LE conseiller et celui qui sait convaincre un cœur, si on lui laisse cette possibilité de pouvoir nous parler parce qu’on croit en ses conseils, parce qu’on croit au chemin que Dieu nous expose comme étant le chemin de la vraie vie.
Et c’est cela être vrai devant Dieu,  ne pas faire semblant mais vouloir être un entre mon cœur et les actes que je pose.
Comprenons que ce que Dieu veut, ce n’est pas seulement que nous posions des actes de bien mais que nous soyons (il s’agit du verbe « être ») tels que lui qui est bon de cœur, afin de le connaître en le vivant. Donc si nous constatons que notre cœur n’est pas aussi rempli d’amour que ça, ce n’est pas le fait de poser un acte qui va changer notre cœur mais c’est de venir déjà reconnaître notre état devant Dieu afin qu’il change notre cœur et ensuite nous poserons un acte vrai et sincère.
(exemple : Et si Dieu nous révélait, par un songe, combien la personne souffre dans cette situation et que notre cœur était alors touché, alors on accomplirait l’acte de bon cœur et en plus, Dieu se sera manifesté à nous,  en nous faisant vivre un moment de communion avec son cœur et on sera donc encore un peu plus proche de Dieu …. Tout collera bien, au lieu d’avoir un acte posé avec amertume et hypocrisie, un acte qui n’est pas un en nous, un acte qui ne correspond pas à notre intérieur mais qui est faux par rapport à notre intérieur.)

Soyons donc vrais, déjà !

 

2)  Suivre le chemin de la paix du cœur devant Dieu

Au début de ma conversion, un ancien de l’église m’a donné un conseil pour savoir comment me diriger dans mes choix, mes décisions qui ne trouvent pas une réponse immédiate dans la Bible: « Suis toujours le chemin de la paix du cœur devant Dieu ! ».
En effet, si je veux savoir si je dois éviter de voler les autres, la Bible est très claire là-dessus. Mais si je veux savoir quel chemin professionnel suivre, si je veux savoir où m’établir dans la vie ou si je dois donner cette fameuse somme d’argent à celui qui est venu me la demander : cela n’est pas écrit très précisément dans la Bible.
Mais la Parole de Dieu nous donne des principes pour pouvoir nous diriger dans la vie, elle ne nous laisse pas sans aide car Dieu veut être notre conseiller, notre guide afin que nous trouvions la vraie vie et que nous ne nous égarions pas dans des chemins qui ne mènent pas à la vraie vie.

Mais est-ce que cette « technique spirituelle» de la paix du cœur est issue de la Bible ou est-ce une technique ne se basant que sur l’expérience d’un chrétien ?
Car il ne faudrait pas que l’expérience d’un homme, même un ancien chrétien, devienne la base de doctrines, de règles en dehors de la Parole.
Seule la Parole, la Bible peut être la base d’une façon de faire à conserver car doctrinale, car on a déjà vu, notamment dans la fiche « La nécessité d’enseigner », que c’est sur l’expérience, plutôt que sur la Parole de Dieu, qu’Eve s’était appuyée pour emmener Adam à transgresser l’ordre de Dieu de ne pas manger de l’arbre défendu.

Mais il est vrai que c’est dans des situations concrètes comme notre exemple de début de cette fiche, qu’on ne sait pas quel peut être le bon chemin car la Bible peut très bien dire de venir en aide à son prochain mais aussi d’être prudent comme des serpents. (Mt 10:16)

En effet, se faire avoir par les ruses des pécheurs ne sera pas non plus un témoignage qui glorifiera Dieu, notamment au niveau de sa qualité de Conseiller ! Rappelons-nous que lorsque l’apôtre Pierre n’a pas été manipulé par l’acte hypocrite d’Ananias et Saphira, cela a emmené l’assemblée à la crainte de Dieu, afin de ne pas croire que Dieu soit dupe ou qu’il n’y ait pas de discernement en profondeur de la part de Dieu. Après cet épisode d’Ananias et Saphira, la preuve était exposée que Dieu juge en profondeur, que Dieu regarde bien au cœur et ne se fait pas avoir par la couche de belle présentation dont on peut orner une œuvre.
Croit-on réellement que cela ait glorifié Dieu, le Dieu Conseiller,  que Josué et les anciens d’Israël se soient ainsi faits avoir par une telle ruse de la part des Gabaonites, combien même l’élan de cœur initial semblait assez noble, au départ ?
Est-ce que Dieu n’aurait pas révélé les intentions derrière les propos rusés des Gabaonites, si on l’avait consulté ?
Est-ce que Jésus s’est une seule fois fait avoir par l’hypocrisie des pharisiens ou de Judas ?
Non, Jésus savait dès le début ce qu’il en était des vrais desseins du cœur de ceux qui venaient avec des paroles mielleuses pour essayer de le piéger et Jésus savait aussi, dès le début, ce qu’il en était de Judas, mais il a laissé faire en toute connaissance de cause, car cela était dans le plan du Père.

 

II / Doctrinalement parlant

Pour savoir si le "chemin" qui consiste à suivre la paix du cœur devant Dieu (c’est-à-dire d’aller dans la direction où on a la paix dans le cœur, une fois qu’on s’est mis devant Dieu, dans la prière, pour connaître la volonté de Dieu et la suivre) est doctrinal et basé sur la Bible, alors il nous faut regarder ce que la Bible nous enseigne.
Et c’est en faisant le rapprochement entre comment Jésus, dans le Nouveau Testament, résumait toute la Loi de Dieu et les prophètes, par rapport au passage de l’Ancien Testament qui énonce la Loi de Dieu (les 10 commandements), que nous allons voir si ce "chemin" est doctrinal.

Mt 22:34-40
Les pharisiens, ayant appris qu'il avait réduit au silence les sadducéens, se rassemblèrent, et l'un d'eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l'éprouver: Maître, quel est le plus grand commandement de la loi? Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.

On comprend donc que la Loi de Dieu, et tout ce qu’enseignent les écrits des prophètes se résument donc en 2 parties :
1 ) Aimer Dieu “à fond“
2 ) Aimer son prochain comme soi-même

Et si maintenant, on regarde le texte de l’Ancien Testament sur la Loi de Dieu, en se concentrant sur les 10 commandements, on remarquera la même architecture :

Ex 20:1-17
Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant:
Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude.
Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.
Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
Tu ne prendras point le nom de l'Eternel, ton Dieu, en vain; car l'Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.

Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Eternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l'Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour: c'est pourquoi l'Eternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne.
Tu ne tueras point.
Tu ne commettras point d'adultère.
Tu ne déroberas point.
Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.

En comparant le résumé que Jésus a donné de la Loi et des prophètes et le texte de l’Ancien testament sur les 10 commandements, on voit le même découpage :
1) en rouge : cela concerne d’aimer Dieu seul, de l’aimer à fond et exclusivement (pas d’autres dieux…)
2) en vert : cela concerne d’aimer son prochain comme soi-même.

Cependant, on constate entre la partie rouge et la partie verte, qu’il y a une autre partie, la partie concernant le Sabbat = le jour du repos. Et c’est cette partie que nous allons justement considérer pour répondre à la question : « Est-ce que le principe qui consiste à suivre le chemin de la paix du cœur devant Dieu, est doctrinalement correct, tire bien sa source de la Parole de Dieu ? »

 

1 ) Le commandement sur le Sabbat arrive après le commandement d’aimer Dieu

Déjà, on constate que le passage parlant du Sabbat, du jour de repos, n’arrive qu’après le passage parlant d’aimer Dieu en 1er, d’aimer Dieu de tout son être et de l’avoir lui seul comme Dieu, de le servir lui-seul.

Et cela veut donc dire que tout doit déjà commencer par le 1er commandement  et donc :
Est-ce qu’on veut vraiment que l’Eternel, l’être spirituel qui se nomme YHVH (et qu’on traduit par l’Eternel) et qui se révèle dans la Bible comme étant le seul vrai Dieu, soit notre Dieu à nous ?

Car l’Eternel peut très bien être effectivement le seul vrai Dieu de l’Univers (le reste n’étant pas des vrais dieux mais des créations de l’homme ou des créatures créées par Dieu, si on parle des démons qui ont des pouvoirs mais ne sont quand-même que des créatures), sans pour autant être notre Dieu à nous, celui qu’on place au-dessus de tout pour le suivre et le servir car on croit en lui, car on croit que c’est ce dieu-là qui nous mènera vers la vraie vie, vers ce qui donne une réelle valeur à notre existence.

Le “dieu“ qui est dieu dans notre vie, c’est celui qu’on suit parce qu’on croit que la vie est détenue par lui et ce “dieu“ peut très bien être : la réussite professionnelle, la réussite sociale, le sport, le plaisir, la jouissance de tout ce que nous propose le monde, la réussite familiale, le pouvoir, la gloire, être aimé, être le meilleur … Qu’importe le nom qu’on donnera alors ce “dieu“, c’est ce qui est l’essence de ce dieu qu’on va suivre dans notre existence et qu’on va servir, parce qu’on croit que là est la vie, parce qu’on croit que là se trouve ce qui fera qu’on n’aura pas seulement une existence mais que notre existence aura une réelle valeur. (Citation d’un film : « Car tous vont mourir, mais combien auront réellement vécu ? »).

La définition de la vie purement physiologique (le fait de respirer et d’avoir son cœur qui fasse circuler le sang dans notre organisme) se traduit par = Ensemble des phénomènes qui maintiennent l’activité des organismes jusqu’à leur mort.

Mais la définition de la vraie vie, pour l’homme, ne s’arrête pas au fait de respirer et d’exister sur cette terre, sinon, un homme qui serait seul, en prison, pendant toute son existence pourrait dire que cette existence est la vraie vie.
Mais la définition de la vie, de la vraie vie, afin que l’homme puisse dire « pendant mon existence, j’ai réellement connu ce qu’est la vraie vie », va au-delà du simple fait d’être venu respirer sur terre, et se retrouve dans cette autre définition moins physiologique mais plus "philosophique" de la vraie vie =  Ensemble des éléments qui donnent de la valeur à l’existence humaine.

Et le “dieu“ que l’homme va ériger dans son cœur, sur son existence, va être ce qui lui paraît être le chemin vers la vraie vie, selon ce que l’homme croit être ce qui donnera de la valeur à son existence ici-bas, à ses propres yeux = « si mon existence ici-bas a une valeur à mes propres yeux, c’est parce que tel ou tel "dieu" est le maître de ma vie, c’est parce que je dirige mon existence selon les principes de tel ou tel "dieu" ». Et alors, le nom de ce "dieu" peut varier selon chacun : le dieu du culte de la beauté, le dieu du culte du plaisir, le dieu du culte de la réussite sociale ou professionnelle, le dieu du culte du pouvoir dans la société, etc … Et chacun de ces dieux va être celui qui dicte la direction de nos actes car nous pensons que ce dieu-là va nous mener à la vraie vie, à la vie qui aura une valeur pour nous. Mais chacun de ces dieux va aussi exiger de lui sacrifier les autres aspects de notre vie qui ne sont pas selon lui (combien de familles brisées et sacrifiées au culte du dieu de la réussite sociale ou professionnelle ? ou combien de vie professionnelle sacrifiées au culte du dieu du plaisir ou du jeu ? etc, etc….).
Au final, le dieu de notre vie, sera celui à qui on sacrifiera tout le reste pour suivre les dictas, les exigences, les principes de ce dieu, car on croit que c’est là, et non pas ailleurs, que notre existence ici-bas aura une vraie valeur.

Or le Dieu de la Bible, celui qui s’appelle le seul vrai Dieu, est celui qui veut être le dieu de notre vie car, lui, affirme qu’il est le seul chemin vers la vraie vie, vers ce qui donnera une vraie valeur à notre existence, car tous les autres chemins sont des mensonges (car ces autres chemins conduisent à la mort) et lui seul est la vérité. Et ce chemin qui est la vérité et la vraie vie, s’appelle Jésus, le chemin de Dieu, pour l’homme, vers la vraie vie (au point que cette vie est même éternelle), chemin qui n’est pas un mensonge. Mais c’est à chacun de nous d’accepter de croire ou pas en ce chemin vers la vraie vie et d’accepter que ce dieu-là deviennent le dieu de notre vie dès ici-bas, le seigneur de notre vie parce que nous voulons suivre ce chemin car nous y croyons.

Mais si on veut être guidé par Dieu, par le Dieu de la Bible qui se nomme YHVH (traduit par le mot “l’Eternel“, dans nos Bibles françaises), on comprend donc qu’il faut déjà que ce soit cet être vivant qui soit notre dieu à nous car sinon, forcément, si on a, dans notre cœur, autre chose auquel on croit comme étant ce qui fera la réelle valeur de notre existence ici-bas, alors on finira par suivre cet autre chose, tôt ou tard, le jour où cet autre chose ira dans un chemin incompatible avec le chemin où le vrai Dieu veut nous emmener pour trouver la vraie vie, telle que lui la voit et où il veut nous conduire.
Or Dieu a donné sa définition de la vraie vie selon lui : Jn 17:3  Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. Et si vous avez lu d’autres articles de mon blog, vous savez certainement que cela signifie : être tel que Jésus est, car on connaît Dieu au niveau de son essence de personne (“sa personnalité“) en connaissant Jésus, mais en connaissant non pas de façon intellectuelle mais de façon vivante en nous, en étant transformé au niveau de notre cœur (siège de notre volonté, siège des “je veux“, “je ne veux pas“, “j’aime“, “je n’aime pas“… et non pas des “il faut“, “il ne faut pas“ qui sont des notions extérieures au cœur, des notions de l’intellect et non pas du cœur. La Religion qui demeure seulement des “il faut“, “il ne faut pas“ n’est pas ce qui permet de connaître Dieu, car c’est avec le cœur qu’on peut connaître Dieu ).

Alors voulons-nous suivre ce Dieu qui a exposé son chemin vers la vraie vie telle que lui, l’a définie ? 
= Seule la foi dans ce que Dieu dit (la parole de Dieu= La Parole de Dieu = Jésus)  peut alors nous faire lâcher toute autre notion de ce qu’est la vraie vie pour nous emmener à suivre entièrement et exclusivement ce Dieu, en nous soumettant à sa volonté et sa direction = son chemin. (Jn 14:6 Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.).

Comme le passage du Sabbat, du jour du repos, n’arrive qu’après le commandement d’aimer Dieu et d’avoir Dieu comme seul dieu sur notre vie, il faut comprendre que ce n’est donc qu’après avoir accepté que ce soit la volonté de Dieu qui dirige notre vie, ici-bas, qu’on pourra alors nous laisser guider par ce 2eme principe = garder le Sabbat, garder le repos du cœur.
En effet, un piège pourrait arriver si notre but est autre que de faire la volonté de Dieu : il pourrait advenir une fausse première impression de paix, d’harmonie en nous, lorsque nous arriverons sur un chemin qui correspondra au but que nous avons dans notre vie. Lorsque qu’adviendra un chemin qui répondra à ce but que nous avons établi comme étant ce qui est notre vie pour nous (et si ce but n’est pas la volonté de Dieu), alors nous aurons une fausse première sensation de paix et d’harmonie en nous, mais qui sera seulement due à la convergence entre notre but de vie autre que la volonté de Dieu (= notre idole) et le chemin qui se présente alors devant nous. (Et je pense notamment et tout particulièrement à ceux qui recherchent l’enrichissement comme but de leur vie, tout en prétendant vouloir suivre Dieu : car Dieu et Mamon n’ont pas le même but, et la Bible nous avertit que de viser l’enrichissement peut éloigner loin de la vraie foi : Pr 23:4 , I Tim 6:9-10 )

Ez 14:1-11 (il est dangereux d’avoir une idole dans son cœur, à la place de la volonté de Dieu, tout en prétendant vouloir suivre Dieu : cela pourrait devenir notre propre piège)
Quelques-uns des anciens d'Israël vinrent auprès de moi et s'assirent devant moi. Et la parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots : Fils de l'homme, ces gens-là portent leurs idoles dans leur cœur, et ils attachent les regards sur ce qui les a fait tomber dans l'iniquité. Me laisserai-je consulter par eux ? C'est pourquoi parle-leur, et dis-leur : Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Tout homme de la maison d'Israël qui porte ses idoles dans son cœur, et qui attache les regards sur ce qui l'a fait tomber dans son iniquité, - s'il vient s'adresser au prophète, - moi, l'Eternel, je lui répondrai, malgré la multitude de ses idoles, afin de saisir dans leur propre cœur ceux de la maison d'Israël qui se sont éloignés de moi avec toutes leurs idoles.
C'est pourquoi dis à la maison d'Israël : Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Revenez, et détournez-vous de vos idoles, détournez les regards de toutes vos abominations !  Car tout homme de la maison d'Israël, ou des étrangers séjournant en Israël, qui s'est éloigné de moi, qui porte ses idoles dans son cœur, et qui attache les regards sur ce qui l'a fait tomber dans son iniquité, - s'il vient s'adresser au prophète pour me consulter par lui, - moi, l'Eternel, je lui répondrai par moi. Je tournerai ma face contre cet homme, je ferai de lui un signe et un sujet de sarcasme, et je l'exterminerai du milieu de mon peuple. Et vous saurez que je suis l'Eternel.
Si le prophète se laisse séduire, s'il prononce une parole, c'est moi, l'Eternel, qui aurai séduit ce prophète ; j'étendrai ma main contre lui, et je le détruirai du milieu de mon peuple d'Israël. Ils porteront ainsi la peine de leur iniquité ; la peine du prophète sera comme la peine de celui qui consulte, afin que la maison d'Israël ne s'égare plus loin de moi, et qu'elle ne se souille plus par toutes ses transgressions. Alors ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu, dit le Seigneur, l'Eternel.

Comprenons que dans ce passage, Dieu dit à Ezéchiel, que ceux qui auront des idoles dans leur cœur et viendront consulter Dieu, pourront se faire piéger par des paroles semblant être la volonté de Dieu et pouvant même être prononcées par un prophète qui lui-même se sera laissé séduire à vouloir dire des paroles complaisantes à celui qui vient le consulter avec ses idoles dans son cœur. Alors il se peut que cette concordance entre celui qui a des idoles dans son cœur (=vouloir autre chose que la volonté de Dieu sur sa vie), et un prophète qui se laisse à dire ce que cette personne veut entendre, soit possible et soit alors un piège dont il est difficile de se sortir.
I Tim 6:9-10
Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.

 

2 ) Garder le repos du cœur, garder le Sabbat du cœur

Ne pensons pas que le Sabbat soit seulement un principe de l’Ancien Testament, car il est bien parlé du Sabbat, du repos, dans le Nouveau Testament :
Héb 3:7 à Héb 4:11
C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,
N'endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte, Le jour de la tentation dans le désert,
Où vos pères me tentèrent Pour m'éprouver, et ils virent mes oeuvres Pendant quarante ans.
Aussi je fus irrité contre cette génération, et je dis: Ils ont toujours un coeur qui s'égare. Ils n'ont pas connu mes voies.
Je jurai donc dans ma colère: Ils n'entreront pas dans mon repos!
Prenez garde, frères, que quelqu'un de vous n'ait un coeur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'on peut dire: Aujourd'hui! afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu'à la fin l'assurance que nous avions au commencement,pendant qu'il est dit: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte.
Qui furent, en effet, ceux qui se révoltèrent après l'avoir entendue, sinon tous ceux qui étaient sortis d'Egypte sous la conduite de Moïse? Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert? Et à qui jura-t-il qu'ils n'entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi? Aussi voyons-nous qu'ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité.

Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent.
Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu'il dit: Je jurai dans ma colère: Ils n'entreront pas dans mon repos! Il dit cela, quoique ses oeuvres eussent été achevées depuis la création du monde.
Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour: Et Dieu se reposa de toutes ses oeuvres le septième jour. Et ici encore: Ils n'entreront pas dans mon repos! Or, puisqu'il est encore réservé à quelques-uns d'y entrer, et que ceux à qui d'abord la promesse a été faite n'y sont pas entrés à cause de leur désobéissance,
Dieu fixe de nouveau un jour -aujourd'hui- en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs.
Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d'un autre jour. Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes. Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance.


On constatera, déjà, dans ce passage, qu’il y a une assimilation entre une localisation (le pays promis) et un jour (le septième jour de la création), en ce qui concerne le repos évoqué dans ce passage.

La Bible, ici, parle déjà du lieu de repos où auraient dû entrer le peuple d’Israël (le pays promis) en obéissant à Dieu par la foi mais où, finalement, la première génération du peuple d’Israël n’est pas entrée car elle refusa d’obéir à Dieu car elle n’eût pas foi en lui.

Puis il est fait ensuite mention du jour du repos, qui s’assimile au repos de Dieu au 7eme jour, après les 6 premiers jours de la création.

Ces 2 aspects sont assimilables car ils correspondent à un état spirituel, celui dans lequel se trouve Dieu depuis la fin de la création = son état de repos.
Or Dieu veut que son peuple entre dans cet état de repos où lui-même se trouve car Dieu veut que son peuple vive ce que lui-même vit, comme état. Dieu veut que son peuple soit tel que lui, au même endroit que lui et c’est cet état de repos que Dieu avait voulu faire comprendre à son peuple en publiant le jour du Sabbat, jour où le peuple pouvait se reposer de sa semaine et venir alors célébrer Dieu, en étant alors, symboliquement, dans le même état que Dieu = le repos ! Dieu voulait que son peuple soit en communion avec lui au moment où ils se réunissaient pour le célébrer.

Et ce repos est aussi voulu pour le peuple des disciples de Christ, l’Eglise, comme il est écrit : Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu et Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos.

Mais on constate que cet état de repos n’est associé, dans tout ce passage, qu’à l’obéissance par la foi en Dieu. Pour pouvoir entrer dans ce repos, le peuple d’Israël aurait dû  obéir à Dieu en ayant foi en lui… et pour les disciples de Christ, il est dit que nous avons à entrer dans ce repos en nous détournant de la désobéissance à Dieu : Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance.Ainsi le lieu du repos se trouve dans l’obéissance, par la foi en Dieu (car nous ne pouvons pas obéir à Dieu sans la foi en Dieu).
Dans l’obéissance à Dieu (par la foi), se trouvera donc, pour ceux qui ont déjà répondu au 1er principe qui est d'accepter Dieu comme seul Dieu sur leur vie, le repos pour eux, le repos du cœur.
Et cela correspondra donc bien au principe d’unité qui correspond si bien à Dieu, car si on a accepté et voulu que Dieu règne sur notre vie, alors l’obéissance à ce dieu de notre vie, va être en accord avec ce 1er principe et créé alors le repos en nous, signe de l’harmonie entre nos prises de choix, nos décisions et le fait qu’on veuille que ce soit la volonté de Dieu qui s’applique sur notre vie.
Le repos en nous est donc voulu par Dieu pour marquer l’harmonie, l’unité, entre les directions que nous prenons en accord avec lui  et le fait que nous voulions suivre Dieu car nous voulons qu’il soit le Seigneur de notre vie, celui qui nous dirige pour nous emmener à la vraie vie car nous croyons qu’il est la vraie vie. 

 

3 ) Le commandement sur le Sabbat arrive avant le commandement d’aimer son prochain

On pourrait alors se dire, vu la seconde place qu’occupe ce principe de repos du coeur à garder, pourquoi Jésus ne semble pas en avoir parlé lorsqu’il a donné le résumé de la Loi et des prophètes ?
Mt 22:34-40
Les pharisiens, ayant appris qu'il avait réduit au silence les sadducéens, se rassemblèrent, et l'un d'eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l'éprouver: Maître, quel est le plus grand commandement de la loi? Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.

Mais si on regarde bien ce passage, on notera une chose pas si anodine que ça dans les paroles de Jésus : Jésus n’a pas seulement dit « tu aimeras ton prochain » mais Jésus a dit « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Or c’est précisément dans ce « comme toi-même », qu’il faut bien comprendre que là se trouve le 2eme principe de “garder le repos, le Sabbat de notre cœur“.
Aimer son prochain et mettre en action cet amour pour son prochain, ne doit pas se faire en dépit du « comme toi-même », c’est-à-dire qu’aimer son prochain ne doit pas se faire au détriment du repos du cœur où Dieu veut qu’on demeure, où on est en obéissance à Dieu.

Si le repos de notre cœur, lorsqu’on veut faire la volonté de Dieu, est le lieu que Dieu nous réserve quand on est dans l’obéissance, alors ne pas être en repos du cœur, alors qu’on voudrait faire la volonté de Dieu, n’est pas normal ! L’obéissance à Dieu, est le lieu du repos donc si notre cœur n’est pas en repos alors qu’on veut faire la volonté de Dieu, c’est illogique, c’est incompatible !

Certes, si notre but est autre que faire la volonté de Dieu, ces principes bibliques ne s’appliquent pas. Mais si nous voulons faire la volonté de Dieu, alors le chemin à suivre ne peut qu’avoir la confirmation par le repos du cœur, le lieu de repos que Dieu réserve à ceux qui lui obéissent (et qui avaient à cœur de faire sa volonté).

Par conséquent, dans notre exemple de situation concrète de départ, le fait de ne pas avoir le repos du cœur à l’idée de donner l’argent, alors qu’on a demandé à Dieu la direction et qu’on voulait pourtant faire la volonté de Dieu, doit être un frein et une barrière à ne pas franchir pour faire cette action car le « comme toi-même » est rompu, car le repos du Sabbat du cœur est rompu.

Comprenons que ce repos du Sabbat est un commandement et que nous avons à y obéir tout autant qu’au commandement du « tu aimeras ton prochain » car ce commandement n’a justement pas été énoncé n’importe comment mais selon les termes : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Or cela signifie que « aimer son prochain » ne doit pas venir rompre le Sabbat de notre cœur, le repos de notre cœur, le « comme toi-même ». Aimer son prochain ne peut pas emmener à ce qu'il rompe son Sabbat avec Dieu (s'il est à Dieu) mais cela ne doit pas non-plus nous emmener, nous, à rompre notre état de Sabbat avec Dieu car il s'agit d'aimer son prochain « comme soi-même » !
Donc, rappelons-nous que c'est un commandement que de rester dans l'état de Sabbat de coeur, de repos du coeur, de paix du coeur, devant Dieu et que nous n'avons pas à transgresser ce Sabbat, même pour poser un acte qui semblerait, au premier abord, "bien chrétien".

 

Alors ce principe n’est absolument pas un principe venant refaire le centrage sur notre “MOI et RIEN QUE MOI“, car il est à bien noter qu’il arrive après le « aimer Dieu et Dieu seul », après le « avoir Dieu comme seul Seigneur de notre vie » et donc, ce second principe du Sabbat est encore selon le principe d’obéissance à Dieu, puisqu’il permet de savoir quel est le chemin de l’obéissance à Dieu. Or l’obéissance à Dieu, à la volonté de Dieu, ne peut pas nous entraîner ailleurs que sur le chemin du « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », puisque tout cela est aussi issu de ce que Dieu est.
Par conséquent, le chemin de garder le Sabbat de notre cœur devant Dieu, par l’action du Saint-Esprit (car c’est le Saint-Esprit qui nous montrera le chemin du Sabbat du cœur devant Dieu), s’il est suivi selon une volonté d’accomplir la volonté de Dieu, ne pourra que nous mener vers le 3eme principe = « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » mais selon l’amour de Dieu, selon le chemin de Jésus et non pas selon un amour charnel, un amour qui voudrait faire des bons actes chrétiens mais qui serait issus de notre façon charnelle de penser ce qu’est un "bon acte chrétien". ( tout comme Pierre pensait que de ne pas vouloir que Jésus meurt, était une bonne pensée … alors que Jésus, lui, a qualifié cette pensée de pensée charnelle, diabolique  Mt 16:21-23).

On comprend donc que les 3 grands principes de la Loi, sont des principes qui se complètent : le 1er principe devant être la base, le but, ce que nous voulons accomplir parce qu’on ne croit qu’en Dieu, pour ensuite suivre le 2eme principe qui nous indiquera le chemin de Dieu (car nous ne voulons pas nous appuyer sur-même pour accomplir la volonté de Dieu mais sur le Saint-Esprit), chemin qui nous fera alors arriver au 3eme principe mais selon la direction et le plan de Dieu (et non pas selon nos conceptions) = faire le vrai bien selon Dieu, concrètement, à notre prochain (comme Jésus a montré que pour accomplir concrètement le vrai bien pour le monde, seule l'obéissance à Dieu, l'accomplissement de la volonté  du Père, permet de le faire. C'est pour ça que Jésus n'a pas cherché autre chose que l'accomplissement de la volonté du Père.)

Et quand on considère alors ces 3 principes, on distinguera l'unité du Père (vouloir accomplir la volonté du Père), du Saint-Esprit qui nous dirige sur le bon chemin de la volonté du Père, et du Fils qui a exécuté la volonté du Père en étant la démonstration visible et concrète de ce que la volonté du Père emmène comme actes pour son prochain selon l'etat de coeur de Dieu.

​​​Est-ce que nous croyons en Dieu comme étant le dieu qui a le vrai chemin vers la vraie vie ? Est-ce que nous croyons que ce Dieu nous mènera à accomplir sa volonté qui est la volonté du seul vrai amour envers les hommes ?

Alors croyons au Saint-Esprit qui est capable de nous guider sur le chemin selon Christ et qui nous gardera dans le Sabbat du coeur qui est le lieu de ceux qui veulent faire la volonté du cœur …
Et glorifions Dieu de ce qu’il veuille, justement, nous garder dans son repos comme signe de notre obéissance volontaire car cela est vraiment bon que d’être dans son repos. Dieu aurait très bien pu nous mener dans un lieu de trouble et d’agitation (comme c’est le cas pour ceux qui ont Satan comme “dieu“ sur leur vie) et nous ordonner de rester dans cet état-là mais non, Dieu veut notre repos intérieur, le repos et la paix du cœur, selon ce qu’il est, lui.

Es 56:1-7
Ainsi parle l'Eternel: Observez ce qui est droit, et pratiquez ce qui est juste; Car mon salut ne tardera pas à venir, Et ma justice à se manifester.
Heureux l'homme qui fait cela, Et le fils de l'homme qui y demeure ferme, Gardant le sabbat, pour ne point le profaner, Et veillant sur sa main, pour ne commettre aucun mal!
Que l'étranger qui s'attache à l'Eternel ne dise pas: L'Eternel me séparera de son peuple! Et que l'eunuque ne dise pas: Voici, je suis un arbre sec!
Car ainsi parle l'Eternel: Aux eunuques qui garderont mes sabbats, Qui choisiront ce qui m'est agréable, Et qui persévéreront dans mon alliance,
Je donnerai dans ma maison et dans mes murs une place et un nom Préférables à des fils et à des filles; Je leur donnerai un nom éternel, Qui ne périra pas.
Et les étrangers qui s'attacheront à l'Eternel pour le servir, Pour aimer le nom de l'Eternel, Pour être ses serviteurs, Tous ceux qui garderont le sabbat, pour ne point le profaner, Et qui persévéreront dans mon alliance,
Je les amènerai sur ma montagne sainte, Et je les réjouirai dans ma maison de prière; Leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel; Car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples.

Es 58:13-14
Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, Pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, Si tu fais du sabbat tes délices, Pour sanctifier l'Eternel en le glorifiant, Et si tu l'honores en ne suivant point tes voies, En ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, Alors tu mettras ton plaisir en l'Eternel, Et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, Je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père; Car la bouche de l'Eternel a parlé.

 

PS :
Je découvre, actuellement, qu'il existerait, parmi les évangéliques, comme une sorte de retour à la pratique du Sabbat, avec même des discussions sur le jour de repos du Sabbat qui doit être le samedi comme cela est le vrai jour de Sabbat juif.
Mais ce retour à la Loi, ou ce demi-retour à la Loi pour certains qui aménagent quand-même un peu la pratique du Sabbat en disant qu'il n'est pas aussi strict que dans l'Ancien Testament, vu ce que Jésus a dit du Sabbat juif (on peut quand-même travailler pour se nourrir quand on a faim ou faire une oeuvre de bien le jour du Sabbat), n'est pas un retour spirituel à la pratique du Sabbat.
Il faut comprendre que Jésus veut qu'on retourne au Sabbat spirituel, car c'est ce Sabbat qui est pleinement le Sabbat, ce n'est pas la pratique comme dans l'Ancien Testament, ni l'élection d'un jour de la semaine comme le jour pour pratiquer ce Sabbat. Comprenons bien que les pratiques religieuses, ainsi que les objets du cultes, et les histoires décrites de l'Ancien Testament, etc... sont des choses concrètes et réelles données par Dieu afin que cela nous servent d'enseignement sur les choses bien plus difficiles à décrire et expliquer concrètement, pour nous les hommes : les choses spirituelles = ce qui est dans le spirituel, dans le monde d'esprit où Dieu se trouve. Et le Sabbat de l'Ancien Testament est aussi là pour nous enseigner la vraie chose, celle qui est spirituelle (car le Sabbat de l'Ancien Testament est l'ombre du Sabbat spirituel). Or c'est là que Dieu veut nous emmener véritablement = au Sabbat spirituel, car cela correspond à l'état où Dieu se trouve et c'est ce que Dieu veut pour nous = nous emmener dans la communion avec lui, la communion d'être selon le même état où Dieu est, et qui est dans son repos.
Et il ne s'agit alors pas d'un jour de la semaine comme le samedi ou le dimanche mais il s'agit d'un état d'âme (= le repos de l'âme) où Dieu veut nous emmener, parce que Dieu veut que son peuple y soit et que son peuple ne soit pas dans l'agitation de l'âme, dans les oeuvres à faire pour atteindre le repos de la vie véritable (car Jésus a fait l'oeuvre de la croix afin que nous, nous puissions entrer dans le repos de l'âme et pas seulement le samedi et le dimanche mais de façon permanente).
Comme nous le voyons dans Es 58:13-14, le sabbat est, en fait, l'état spirituel où on se "repose" de nos propres oeuvres, où on ne fait pas nos propres oeuvres charnelles (même pour essayer de suivre Dieu) mais où on jouit de l'oeuvre de Christ pour nous car lui a déjà tout accompli pour nous : c'est Dieu qui nous emmènera à pratiquer ses oeuvres à lui, et notre part sera de le suivre (en suivant le Saint-Esprit) par la foi et ne pas essayer de pratiquer nos propres oeuvres qui seraient faites par nos propres efforts charnels. Non, c'est par l'Esprit que nous pratiqueront les oeuvres de Dieu  en décidant par la foi de les pratiquer (l'effort ne viendra alors pas de la même source, même s'il est vrai que cela ne nous rendra pas oisif pour autant, au contraire...).
Es 58:13-14 (Bible Semeur 2000)

«Si, le jour du sabbat, tu ne travailles pas, si tu t'abstiens de traiter tes affaires en ce jour qui m'est consacré, si pour toi le jour du sabbat est un temps de délices, si ce saint jour de l'Eternel, tu le tiens en estime et si tu le respecte en t'abstenant de faire ce qu'il te plaît , de traiter tes affaires et de tenir de longs discours, alors tu trouveras ta joie en l'Eternel et sur les hauteurs du pays je te transporterai et je te donnerai la pleine jouissance du patrimoine de Jacob, ton ancêtre.»
L'Eternel a parlé.

On comprendra donc que le sabbat correspond exactement à être dans ce que Jésus a montré comme chemin de la croix, ce que Jésus est = s'abstenir de faire notre propre volonté, s'abstenir de faire ce qu'on veut nous, pour consacrer notre vie à la volonté de Dieu (« Non pas ma volonté mais ta volonté Seigneur ! »)
Et ce jour de sabbat spirituel n'est pas 1 seul jour de la semaine mais est un jour spirituel que nous devons habiter en permanence, car c'est là que Dieu veut nous emmener en communion avec lui : dans son sabbat spirituel, la communion en sa volonté qui est un repos vis-à-vis de faire nos propres oeuvres à nous !
En effet, dans le passage du Nouveau Testament Héb 4:1-11 parlant très précisément du Sabbat de la Nouvelle Alliance, il n'est pas donné un jour de la semaine à respecter pour pratiquer le Sabbat mais il est donné un seul jour = AUJOURD'HUI  ! ( 
Dieu fixe de nouveau un jour - aujourd'hui - )
Par conséquent, le Sabbat de la Nouvelle Alliance, n'est ni le samedi, ni le dimanche, mais il est chaque jour où nous pouvons dire « AUJOURD'HUI » ; or le mot "Aujourd'hui" veut dire, littéralement : « au jour qui est hui» avec "hui" qui signifie = "en ce jour" (comme en espagnol on dit "hoy" pour parler du jour où l'on est), donc "aujourd'hui" veut dire « au jour de ce jour ».
Le Sabbat spirituel est donc chaque jour.  C'est donc chaque jour que nous devons être et nous maintenir dans le repos de Dieu (le repos de l'âme qui se repose sur l'oeuvre de Christ pour nous acquérir le droit de rentrer dans cet état de paix de l'âme qui est en communion avec l'état de Dieu, car Dieu veut le meilleur pour ses enfants), afin que nous ne soyons jamais venu trop tard dans ce repos et que nous ne soyons jamais en dehors de ce repos.


En effet, que dit Héb 4:1-11
Héb 4:1-11

Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent.
Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu'il dit: Je jurai dans ma colère: Ils n'entreront pas dans mon repos! Il dit cela, quoique ses oeuvres eussent été achevées depuis la création du monde.
Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour: Et Dieu se reposa de toutes ses oeuvres le septième jour. Et ici encore: Ils n'entreront pas dans mon repos! Or, puisqu'il est encore réservé à quelques-uns d'y entrer, et que ceux à qui d'abord la promesse a été faite n'y sont pas entrés à cause de leur désobéissance,
 Dieu fixe de nouveau un jour - aujourd'hui - en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs.
Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d'un autre jour. Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes. Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance.

Dieu nous demande donc, comme seule oeuvre (=s'efforcer = "Efforçons-nous donc" ), de nous efforcer d'entrer dans ce repos, aujourd'hui, chaque jour (en nous y maintenant afin de ne pas être désobéissant envers ce commandement qui est pour notre propre bien, comme tous les commandements de Dieu, d'ailleurs), or c'est uniquement par la foi en l'oeuvre de Christ qui a tout accompli, que nous pouvons entrer dans ce repos : Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos .  
Jn 6:28-29 
Ils lui dirent: Que devons-nous faire, pour faire les oeuvres de Dieu? Jésus leur répondit: L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.

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